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Plains regards ; moment des renouées

Couverture du livre « Plains regards ; moment des renouées » de Francis Julienpont aux éditions L'ire Des Marges
Résumé:

Plains regards moment des renouées - Recueil de poèmes de Francis Julienpont «La dernière feuille du cerisier / vient de tomber / rouge comme le souvenir du fruit» (...) Ni monolithique, ni schizophrène, Francis Julienpont vit sur le mode du rêveur éveillé qui ressent les battements du monde... Voir plus

Plains regards moment des renouées - Recueil de poèmes de Francis Julienpont «La dernière feuille du cerisier / vient de tomber / rouge comme le souvenir du fruit» (...) Ni monolithique, ni schizophrène, Francis Julienpont vit sur le mode du rêveur éveillé qui ressent les battements du monde avant même de chercher à le comprendre...
Au fil des pages se trace une écriture porteuse d'émotions qui appellent les nôtres et nous embarque au-delà de l'alchimie des mots. Le poète crée un monde - images mouvantes, rythmées, subtil mélange des couleurs, des odeurs, des formes et des éléments d'une nature mêlant rudesse et générosité - dans lequel le lecteur entre en symbiose avec l'auteur...
Le poème se lit, mieux, s'écoute comme on prête l'oreille au souffle, aux murmures et aux cris de la terre, à l'expression des premières émotions, des premières souffrances « d'un frêle enfant déjà meurtri d'absence ».

Son univers - parfois mélancolique - nous envahit doucement et nous submerge ; les lieux qu'il aime, les événements en filigrane qui jalonnent une vie ; l'amour aussi et la difficulté de se dire à l'autre ; l'engagement du citoyen, son cri face aux injustices et aux souffrances, son regard souvent tourné vers les autres ; un regard aiguisé qu'il porte, ici, sur le sort de beaucoup de nos frères, ailleurs, plus loin, sur ces pays où l'arbitraire est loi et qui le font espérer en un monde « sans hampes de drapeaux ».

Ces Plains regards sont, sans nul doute, largement autobiographiques. Le poète s'y esquisse au détour d'un « Autoportrait » et nous entraîne depuis sa tendre enfance jusqu'à ce que se glisse en lui la certitude qu'un «?pan de vie » s'achève (...).
« L'oison » des premiers vers cède peu à peu la place à « l'oiseau foudroyé » du dernier poème (...).

Jan Rigaud

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