Picasso et Soulages l'ont rêvé, 7 grands noms de la bande dessinée l'ont fait ! Edmond Baudoin, Chloé Cruchaudet, Étienne Davodeau, Emmanuel Guibert, David Prudhomme, Pascal Rabaté et Troubs ont été invités par le Parc du Quercy à investir une petite grotte champignonnière pour une expérience inédite de peintures rupestres contemporaines. À la manière des préhistoriques il y a 30000 ans (faibles éclairages et pigments naturels) mais avec leurs envies, leurs techniques et leurs choix artistiques d'aujourd'hui, les dessinateurs se sont confrontés au support de la paroi calcaire qui a influencé leurs dessins. Les auteurs reviennent dans Pigments sur cette expérience unique et le préhistorien Marc Azéma, qui les a accompagnés, raconte l'histoire des grottes rupestres et leur découverte. Les dessins réalisés dans la grotte seront reproduits grâce aux photographies de Rémi Flament.
S'approprier une petite cavité à quelques kilomètres de la Grotte du Pech-Merle. Faire un bon dans le passé et la peindre comme il y a des milliers d'années. Avec des pigments naturels, de la chaux et de l'eau. Une véritable aventure, dessiner dans une grotte,10 jours durant, en groupe, à la lampe frontale, à la manière des artistes paléolithiques. Sept dessinateurs entrent en septembre 2021 dans la Grotte de la Sagne....
"Un vrai Koh-Lanta pour dessinateurs". Etienne Davodeau, Pascal Rabaté, David Prudhomme, Emmanuel Guibert, Troubs, Cloé Cruchaudet et Edmond Baudoin ont vécu une expérience hors du commun. Les cinq premiers avaient
déjà participé à l'album collectif Rupestres paru en 2011 chez Futuropolis. Avec les deux recrues, les voilà à nouveau face à la paroi, rugueuse, humide, avec des doutes, du stress, mais surtout un plaisir enfantin et joyeux.
Chaque dessinateur se succède dans cet album et raconte à sa façon ces 10 jours. Insistant sur les intentions, le geste, la référence au passé, le partage.. Chacun, avec son propre style graphique, partage ses impressions. Et dans la grotte alors ? Un sublime cahier final avec les photos de Rémi Flament rend grâce à leur travail... que l'on découvre avec une certaine émotion.
Cet album m'a fait du bien. Il raconte une belle aventure humaine à laquelle on a vraiment de se joindre et il tire un pont entre le passé et le présent. Et je dois dire que j'ai été très sensible à cette volonté de laisser une trace, même éphémère, en s'inspirant de l'art pariétal et en comparant sa narration à celle de la BD. C'est donc un coup de coeur !
A noter qu'un long métrage "Rupestres" va sortir réalisé par Marc Azéma, archéologue, qui a aussi écrit le prélude cet album.
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