"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jeune provincial d'Auxerre encore jamais « monté » à la capitale, Antoine aborde Paris avec méfiance et appréhension. Mais aussi une détermination inflexible:il n'est venu que pour venger son père, suicidé par la faute d'un certain Robert Mondcamp - à en croire en tout cas un courrier adressé par le défunt juste avant qu'il ne se pende. Antoine s'arrange pour croiser la route de sa cible - tant et si bien qu'il va devenir l'un des familiers de Mondcamp, lequel ne tarde pas à le recruter pour l'un de ces nombreux petits boulots à la limite de la légalité qui semblent constituer l'ordinaire de ses activités. Mais au contact du monde interlope de Pigalle et des personnages qui traversent sa nouvelle vie - comme Betty, un transsexuel qui se produit dans les boîtes de nuit du quartier, ou Caroline, une jeune femme aux apparences sages mais qui n'hésite pas à poser pour des photos dénudées, et avec laquelle il entretient bientôt une liaison - Antoine sent sa résolution faiblir... Première collaboration, aux couleurs du roman noir, entre Loustal au dessin et Jean-Claude Gotting au scénario. Une histoire très sombre dans la lignée du Sang des voyous, et un hommage appuyé à l'esprit des polars français de l'après-guerre.
L’association Loustal - Götting vaut à elle seule l’achat de cet album. Ils nous plongent dans un roman noir à la Simenon, une histoire sombre d’un jeune provincial qui monte à Paris pour venger la mort de son père.
Les personnages sont bien cernés, l’ambiance est forte, le dessin raconte aussi bien que les mots… Certes le scénario a comme un air de déjà-vu mais on ne boude pas son plaisir, passer un moment avec ces 2 grands reste un privilège !
Un trait franc et épais dans un décor année 50. Un petite enquête sympa dans le milieu des petites frappe de Pigalle
"Pigalle 62.27" s'ouvre sur un prologue : un homme se pend et laisse une lettre.
Antoine découvre ce qui a poussé son père au suicide et il débarque à Paris pour venger cette mort.
Après une Première découverte du Paris des années cinquante, il finit par trouver en la personne de Moncamp le responsable de la mort de son père. Il recule dans son projet de tuer Moncamp, fait sa connaissance dans le quartier de Pigalle et finit par se mettre à son service en l'aidant à monter de petites escroqueries. Incapable de tuer, il finit par prendre la décision de voler le magot de Moncamp et de quitter Paris avec Caroline, une jeune femme qu'il a connu..... mais les choses ne se passent pas comme prévues...
Sur un scénario de Götting qui délaisse le crayon et le noir pour l'écriture, Loustal compose avec son style si particulier, un dessin au trait net et un peu raide qui a quelque chose de naïf, un joli album qui ne s’embarrasse pas de détails.
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