Une sélection haletante de thrillers venus du froid...
Sonja a été contrainte de devenir passeuse de cocaïne pour retrouver la garde de son petit garçon. Elle doit jouer au chat et à la souris avec des narcotrafiquants féroces, un ex-mari pervers, un avocat ambigu, une compagne envahissante.
Elle doit se montrer de plus en plus inventive, de plus en plus audacieuse. Elle doit sortir du piège dans lequel elle s'est laissé enfermer. Seule certitude, Tómas son petit garçon, lui, ne vit que pour ses week-ends auprès de sa si jolie maman.
Il y a aussi, à l'aéroport de Keflavík, Bragi, le vieux douanier, très intrigué par cette jeune femme élégante et décidée qui traverse régulièrement les salles d'embarquement.
Entre malversations et trafic de drogue, Piégée est un thriller original et brillant, mêlant une intrigue pleine de suspense, des personnages attachants et une description fantastique de la capitale de l'Islande pendant l'hiver 2010-2011, couverte de cendres et sous le choc du krach financier.
Une sélection haletante de thrillers venus du froid...
A Lyon, pendant le festival Quais du Polar, rencontrez Lilja Sigurdardóttir et gagnez son roman !
Choisissez, lisez et chroniquez !
Tome 1 de la trilogie Reykjavík noir, ce polar qui alterne une intrigue financière et une autre liée au trafic de drogue ne se déroule point sur un rythme échevelé, le sang n'y coule pas à toutes les pages non plus ni les cascades ne succèdent aux courses poursuites. L'hiver, la neige, le froid et les longues nuits islandaises ralentissent le mouvement et imposent une couche ouateuse sur la ville et ses alentours et les crimes. Et lire cela en plein été, ça fait du bien, ça rafraîchit.
Mais que de violence dans les êtres ! Dans Sonja qui ne supporte pas de ne pas voir son fils -et vice-versa- et qui n'en peut plus de ce piège dont elle ne parvient pas à s'extraire. Dans Agla qui ne vit pas bien son attachement à Sonja et refuse même de parler d'homosexualité, tant son éducation, son besoin de reconnaissance sociale ne peuvent être associés à cela. Elle culpabilise. Dans tous les autres qui cherchent qui la vérité, qui à se sortir d'un pétrin profond à tous les prix.
C'est formidablement maîtrisé, à coups de courts chapitres qui alternent narrateurs et histoires. Lilja Sigurdardottir crée des personnages très ambivalents : pas forcément recommandables voire redoutables dans leurs pratiques professionnelles et très fragiles dans leurs vies privées et sentimentales. C'est cela qui fait que son livre est réussi, outre le fait qu'il s'appuie sur l'histoire très récente de son pays, ruiné après la crise de 2008.
Très bon début de trilogie et très bientôt le tome 2.
Sonja a perdu la garde de son fils après son divorce. Il faut dire que son avocat n'est pas blanc/bleu dans cette histoire.
Elle va devoir accepter des missions illégales dans l'espoir de récupérer son enfant. Mais peut-on un jour se retirer de ce type de piège ?
Avec des chapitres très courts et une écriture simple, l'auteure décrit une Islande moderne ; krach boursier, trafics d'argent, trafics de drogue, homosexualité, corruption etc.
Les personnages secondaires sont intéressants : Tomas, le petit garçon si sensible, l'ex-époux aigri, l'avocat pourri, les enquêteurs financiers investis, Agla qui n'assume pas et, bien sûr, Bragi, l'attendrissant douanier.
Un polar divertissant.
Sonja, jeune-femme sans histoire, divorcée, est passeuse de cocaïne, contrainte par son ex mari pervers qui se sert de leur fils pour la plier à sa volonté. Jonglant entre des narcotrafiquants dangereux et une compagne envahissante empêtrée dans une affaire de malversations financières, Sonja est une femme aux abois, piégée.
Et ses va et viens à l’aéroport intriguent fortement Bragi, le vieux douanier.
Ces deux êtres malmenés par la vie vont se rapprocher, complices de ce trafic peu reluisant, coincés par leur famille (l’ex mari de Sonja qui veut l’empêcher de voir son fils ; la femme de Bragi grâvement malade).
« Piégée » est un polar original, de par son sujet et son héroïne.
Nouvelle venue parmi les auteurs venus du froid, l’écrivain joue avec les codes du polar, les détournant à sa guise, portée par une écriture fluide et une imagination sans borne.
Alors ça peut paraître simple, voire trop simple, mais si ce n’est pas le polar du siècle c’est malgré tout un bon roman qui, une fois qu’on a accepté de plonger dans ses pages sans se poser trop de questions, fait passer un bon moment de détente au lecteur.
La littérature islandaise, de plus en plus abondamment traduite en français, montre des facettes des plus variées aussi de la société islandaise, et c'est parfois surprenant.
Prenons ainsi cette jeune femme d'affaire qui effectue chaque mois plusieurs allers et retours entre l'Islande et le continent européen, mallette à la main, joli manteau, coiffure soignée, ni trop pressée, ni trop nonchalante. Son côté trop parfait, c'est précisément ce qui attire l'attention de Bragi, un contrôleur des Douanes proche de la retraite.
Voyons maintenant cette jeune business woman de plus près, et nous apprenons que Sonja, jeune maman divorcée, s'est retrouvée piégée par un avocat véreux, et doit, dans l'espoir de récupérer la garde de son fils, passer de la cocaïne, en quantités de plus en plus importantes, et en prenant de très gros risques.
Une fois commencé, ce roman est difficile, voire impossible à lâcher. Il est particulièrement bien mené et recèle son lot de surprises et de rebondissements. Redoutablement efficace et malin lorsque se présente la version de Bragi, le contrôleur des Douanes, le roman excelle aussi à dresser un contexte solide avec la crise financière de 2010, incarnée par Agla, la compagne de Sonja. Elle s'est, avec deux de ses collègues, mise dans une situation bien compliquée, elle aussi, que je serais bien en peine de vous expliquer en détails toutefois. Le monde de la finance et moi sommes irréconciliables, mais Lilja Sigurdardottir parvient à l'expliquer sans alourdir le roman.
S'il est certain qu'on ne recherche pas ce genre de lecture pour un style inoubliable ou des réflexions philosophiques hors du commun, il faut admettre que ce roman, le premier d'une trilogie, remplit parfaitement son office. Je le recommande pour une vision inhabituelle de l'Islande, très urbaine et impitoyable, et pour la connaissance fine de la psychologie des personnages. La suite se trouve d'ores et déjà dans ma pile à lire, et j'ai hâte de savoir, au vu des événements marquant la fin du premier tome, comment va réagir Sonja.
https://lettresexpres.wordpress.com/2019/04/08/lilja-sigurdardottir-piegee/
Ce polar islandais fait partie de la sélection des éditions Points qui concoure pour le Prix du Meilleur Polar. Les votes du jury devaient être remis pour le 14 janvier, le suspens commence à monter avant de connaître l’heureux lauréat.
Comme vous devez le savoir maintenant, je suis une très grande fan des auteurs qui viennent du Nord aux noms imprononçables. Il suffit de regarder mes lectures et auteurs préférés sur ma page Babelio (https://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=353118) pour s’en rendre compte. Je trouve qu’ils parviennent à distiller une atmosphère toute à fait particulière à leurs polars. J’ai donc apprécié que la sélection des éditions Points en compte au moins un.
Lilja Sigurdardottir est islandaise et nous offre par ce polar noir une vision assez sombre de son île natale, pays que j’aimerais beaucoup visiter pour son côté sauvage et encore préservé. «Piégée » est le premier tome de la trilogie « Reykjavik noir ».
Les chapitres ne font que très rarement plus de 5 pages, ce qui permet d’avancer assez vite dans le récit. Et malgré que ce livre ait été traduit de l’islandais, l’écriture est surprenamment très fluide. Pas de meurtre, ni d’hémoglobine mais j’ai quand même aimé ce livre et je trouve qu’il a vraiment sa place dans cette sélection en lice pour le Prix du Meilleur Polar car il en comprend tous les codes. Même si ce livre peut être lu indépendamment de la suite (le second tome est déjà traduit en langue française), la fin m’a laissé un goût de trop peu en bouche.
Le résumé ne laisse filtrer que peu d’informations quant à la teneur réelle de l’histoire et j’ai été agréablement surprise de ce livre me donnant l‘envie de poursuivre ma route avec cette auteure et de découvrir les deux prochains tomes de cette trilogie pour connaître finalement le fin mot de l’histoire. Mais sera-t-il élu Meilleur Polar??? Nul ne saurait le dire et vous devrez encore patienter un peu ;)
Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/01/piegee-de-lilja-sigurdardottir-polar.html
Me voilà réconciliée avec le polar islandais !
Quelques infidélités à Arnaldur Indridason m'avaient portée vers Ragnar Jónasson , ses Snjór et Mork que j'ai trouvé d'une fadeur absolue, complètement hors-sol alors que le terroir islandais se prête tellement bien à une mise en scène policière pertinente.
Avec ce premier opus de la trilogie Reykjavik noir, nos deux pieds sont bien ancrés en Islande, années 2010-2011, en plein krach boursier avec le volcan au nom imprononçable qui couvre le pays de cendres comme une ultime métaphore funeste.
Dès les premières lignes, j'ai adoré le personnage de Sonja, intrigante passeuse de drogue loin des clichés habituels. Rapidement, on est complètement immergé dans son quotidien, ses difficultés familiales, financières, on lui colle aux basques, on tremble pour elle car, oui, c'est elle la piégée du titre, forcée à passer de la drogue dans ses bagages, d'Europe en Islande, son fils au milieu de tout cela.
Mais elle n'est pas seule à être piégée. Agla, son amante, l'est à sa façon, engluée dans un scandale financier entre investissements frauduleux et paradis fiscaux. Très intéressant personnage, tiraillée de toutes parts et notamment par une homosexualité qu'elle n'assume pas.
C'est un excellent thriller page-turner aux personnages attachants et complexes, très prenant, au rythme sans faille. le coup de théâtre final est réussi, juste la conclusion des ultimes pages qui est un petit peu soudaine et bazardée. J'attends la suite !
Lu dans le cadre du Jury Prix du meilleur polar des lecteurs Points
Sonja, jeune maman divorcée ne rêve que d'une chose : obtenir la garde de son fils Tomas.
Afin d'y parvenir, elle fait confiance à Thorgeir, avocat et ami de son ex mari, qui lui propose de l'argent en échange du transfert d'une valise pleine de billet qu'elle accepte sans sourciller, mais grosse erreur, selon l'avocat, l'argent a été déposé à la mauvaise personne. Afin de pouvoir rembourser sa dette, Sonja, prise au piège, doit faire la mule de passage de drogue. Elle est prise dans un engrenage dans lequel est à du mal à s'en sortir. Elle essaye de mettre en place un stratagème qui s’avérera être infructueux.
Au fil de la lecture, on fait la rencontre d'Agla, sa maitresse, leurs relations conflictuelles, ses déboires avec la justice.....
De son côté, Bragi, douanier prêt de la retraite souhaite faire sortir sa femme de la maison de repos où elle séjourne, du fait de maltraitance.
Il enquête sur Sonja, qu'il voit régulièrement à l’aéroport envers laquelle il a des soupçons de trafic de drogue.
Les personnages de ce roman sont liés directement ou indirectement, à une personne "Adam".
L'histoire est bien ficelée, on s'attache à Sonja, à son envie de faire plaisir à son fils, à son envie de s'en sortir coute que coute.
Les petits chapitres de 2 à 3 pages se lisent vite, sèment quelques indices que l'on suit avec envie, avec l'impatience de découvrir le final, dont l'histoire continue dans le tome 2 : Le filet.
Dès les premières pages, nous sommes dans l'action sans trop en comprendre les enjeux mais en ressentant déjà les tensions. Sonja est passeuse de cocaïne en Islande, prise au piège pour avoir al garde de son enfant elle prend ses risques qui nous paraissent inconsidérés. Mais elle ne laisse rien au hasard, chaque livraison est parfaitement orchestrée... un peu trop même puisqu'elle va intriguer un douanier bien retraité.
Sur fond de crise économique et agrémentée d'une histoire d'amour un peu compliquée, les chapitres courts de ce roman nous tiennent en haleine et filent rapidement sous nos yeux. Les rebondissements sont bien dosés et crédibles.
Ce titre est le premier tome d'une trilogie mais il se termine sans que l'on se demande si le suivant est déjà sorti. Ce qui est un bon point pour moi je n'aime pas me sentir prise en otage !
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