80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Pharaon est ton grand père. " Voilà ce que me répétait mon père, comme une boutade, parfois un sourire, souvent une injonction à retrouver nos racines. C'est son histoire qu'il voulait me transmettre, celle des coptes d'Égypte, peuple de Pharaon. Je ne l'ai jamais écouté, jusqu'au jour où j'ai compris que la mort allait l'emporter. Je l'ai dès lors entendu chaque week-end raconter la vie de sa communauté en Égypte, l'histoire de cette filiation millénaire, Port-Saïd, la Compagnie du canal de Suez, la prise du pouvoir par le colonel Nasser et puis l'exil. La fuite et ces regrets épuisants d'une vie que le soleil d'Orient rendait si douce. Ce furent ses dernières heures.
Dehors la vie poursuivait son cours sans tenir compte du huis clos funeste. Dialogue interrompu par les intrusions de la vie professionnelle, haché par l'actualité quotidienne, les rencontres et un besoin d'imaginaire.
Ces carnets composites sont écrits comme l'on vit.
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