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« Elle, quinze ans et quelques poussières de semaines. Moi, pas loin des soixante-dix-huit. Je pourrais être son grand-père et même son arrière-grand-père : un drôle d'attelage que nous formons tous les deux. » Tous les jours, Andres Soriano, perclus d'arthrose, se poste sur le banc de l'abribus de la ligne numéro 15. C'est là qu'il rencontre Milush, une adolescente au drôle de prénom. Malgré la disparité de leurs âges, les lourds secrets de famille, les peurs et les peines, une amitié hors du commun va naître entre la gamine impertinente et le vieil homme - une complicité qui illuminera leurs existences.
Un vieil homme s'assoit chaque jour sur le banc d'un abribus.
Il y est souvent rejoint par une jeune adolescente et entre eux de forts liens vont se créer.
L'histoire est racontée par tous les personnages du roman.
Que dire ?
C'est gentillet.
Une histoire que j'ai lue sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus.
C'est plein de bons sentiments, mais un peu convenu.
Le rôle de l'adolescente, Milush (j'ai bien aimé le prénom) manque un peu de crédibilité.
J'imagine mal une fille de quinze, presque seize ans, se comportant dans la vraie fille comme Milush le fait.
L'écriture et le style sont de plus assez ordinaires, pas de révélation de ce côté-là non plus.
J'ai lu d'autres livres d'Anne Bragance nettement plus convaincants.
Andres, âgé de soixante-dix-huit ans, coule des jours tranquilles dans la maison familiale, seul depuis la mort de sa soeur, avec laquelle il a toujours vécu. Il s'accorde une petite sortie, chaque matin, et s'assoit sous l'abribus où il essaie d'échanger quelques mots avec les usagers. Un jour, il rencontre Milush, jeune fille de quinze ans qui se rend au lycée. S'instaure alors un accord tacite, celui de se retrouver au même endroit chaque jour de lycée, afin d'échanger.
Cette rencontre peut paraître étrange, mais très vite Andres s'attache à sa "petite mignonne", comme il la nomme, et bientôt elle lui demande si elle peut l'appeler "grand-père". Vivant seule avec sa mère très occupée et trop distante, ne connaissant pas son père, elle se sent bien sous l'aile protectrice d'Andres.
Quelques personnages gravitent autour d'eux... Pierre, le chauffeur de bus intrigué du fait que "le vieux" n'emprunte jamais le bus, Géraldine, prénom que donne Milush à sa voisine obèse et en mal d'enfant, Stéphane, son mari, et ce jeune homme noir, à la voix divine qui, un jour, chantait dans l'abribus et avait enchanté Andres...
C'est une jolie histoire que nous conte ici Anne Bragance. Malgré le choc des générations, une très jolie complicité se forme entre Andres et Milush, ils ne peuvent plus se séparer. Il accompagne la jeune fille partout et essaie d'être un réel appui pour elle, veille sur elle avec bienveillance. Milush est gentille avec son "grand-père", elle s'amuse de son langage châtié, songe même à écrire un dictionnaire équivalent en langage "jeune". Elle est aux petits soins pour lui et ne sait quoi inventer pour lui faire plaisir, lui apporte des livres sur les pays d'Afrique qu'elle emprunte à la bibliothèque, et apprécie les petits poèmes qu'il écrit parfois à son intention.
Beaucoup de douceur dans ce livre, de fraîcheur et d'émotion.
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