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Parasites

Couverture du livre « Parasites » de Ben H. Winters aux éditions Sonatine
  • Date de parution :
  • Editeur : Sonatine
  • EAN : 9782355848360
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

À Brooklyn Heights, quartier prisé de New York, Susan et Alex Wendt ont enfin trouvé l'appartement de leurs rêves ! Certes, la propriétaire, qui vit au rez-de-chaussée, paraît un peu excentrique, mais quelle importance ? Susan, qui s'était arrêtée de peindre à la naissance de sa fille, Emma, va... Voir plus

À Brooklyn Heights, quartier prisé de New York, Susan et Alex Wendt ont enfin trouvé l'appartement de leurs rêves ! Certes, la propriétaire, qui vit au rez-de-chaussée, paraît un peu excentrique, mais quelle importance ? Susan, qui s'était arrêtée de peindre à la naissance de sa fille, Emma, va enfin pouvoir reprendre ses pinceaux. Pour le jeune couple, un nouveau départ s'annonce... Sauf que. Un redoutable fléau s'est invité dans le home sweet home des Wendt. Des punaises de lit. Invisibles, assoiffées de sang, et apparemment indestructibles. Un vrai cataclysme, à en croire Susan. Inexorablement, la petite mécanique du bonheur domestique se détraque. A-t-on affaire à une véritable invasion ? Ou la jeune femme au bord de la crise de nerfs est-elle, tout simplement, en train de perdre la raison ?

Apprêtez-vous à ne pas fermer l'oeil de la nuit ! Jouant avec nos obsessions et nos angoisses les plus intimes, Ben H. Winters nous prend au piège d'un récit d'une rare intensité, aussi dérangeant que captivant.

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Avis (2)

  • Trouver un bel appartement dans Brooklyn dont le loyer n‘est pas prohibitif, c’est tellement inespéré que Susan et Alex n’ont pas hésité longtemps, L’appartement est plein de charme, la propriétaire est une vielle dame très avenante qui habite dans le même immeuble et il n’y a aucun travaux...
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    Trouver un bel appartement dans Brooklyn dont le loyer n‘est pas prohibitif, c’est tellement inespéré que Susan et Alex n’ont pas hésité longtemps, L’appartement est plein de charme, la propriétaire est une vielle dame très avenante qui habite dans le même immeuble et il n’y a aucun travaux d’envergure à envisager. Le jeune couple casse sa tirelire pour s’offrir un déménagement qui va changer leur vie quotidienne. Au bout de quelques jours dans leur nouvel appartement, Susan remarque une petite tache de sang sur sa tête d’oreiller. Très rapidement, elle se persuade que le nouvel appartement est infesté de punaises de lit, elle en voit partout. Le souci, c’est qu’elle est la seule à les voir, la seule à être piquée et que même l’exterminatrice qu’elle fait venir lui assure que tout va bien. Mais Susan est certaine, et cette certitude tourne à l’obsession. La jeune femme est-elle en train de perdre la raison ?
    Ben H Winters nous propose un roman assez court mais très angoissant. Surfant sur une (bien réelle) psychose moderne relative aux punaises de lit, notamment à New York où le problème semble endémique, Winters met en scène une jeune femme tout à fait normale, à laquelle on peut s’identifier immédiatement, qui semble devenir du jour au lendemain obnubilée par des insectes qu’elle traque sans succès et qui semblent s’enhardir de jours en jours. Le roman joue sur une ambiguïté bien rodée : ce que Susan observe est-il bien réel ou bien est-elle en train de devenir folle ? Les punaises de lits (supposées) sont-elles l’élément déclencheur d’une psychose sous-jacente ? Pendant toute la durée du roman, jusqu’à 3 chapitres de la fin, on assiste à la descente aux enfers d’une femme qui va aller jusqu’à la violence irrationnelle. Et puis arrive le dénouement, dont je ne dirais rien sauf qu’il est violent, spectaculaire et qu’il rebat les cartes. Aurait-on pu le voir venir ? Peut-être, mais j’ai préféré me laisser surprendre par un roman ultra efficace. Reste la question de la crédibilité d’une telle histoire. Je ne sais pas trop quoi penser, connaissant mal ces redoutables bestioles, leurs habitudes, les méthodes employées pour s’en débarrasser. Dans « Parasites », les insectes que Susan voit (ou croit voir) semble doués d’une intelligence de meute presque machiavélique, c’est sans doute le seul aspect du roman qui peut être sujet à caution. Pour le reste, le problème des punaises de lit étant bien réel, les malheureuses victimes des invasions vivant un véritable enfer, on comprend parfaitement la pauvre Susan. Même quand elle demande à une amie de l’héberger quelques jours, son amie décline par peur qu’elle apporte avec elle les redoutables nuisibles, tout est dit ! Il est probable qu’une fois le roman refermé, vous inspectiez comme moi votre literie « au cas où », c’est la preuve qu’en moins de 30 chapitres (sachant que la première punaise n’arrive pas avant le chapitre 10!), Ben H Winters a réussi son coup. Lui qui avait proposé une trilogie épatante sur la fin du monde (voir « Dernier meurtre avant la fin du monde », « J-30 » et « Impact ») creuse le sillon de l’apocalypse imminent, finalement il ne fait que changer d’échelle !

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  • Quand Susan et Alex emménagent dans un nouvel appartement à Brooklyn avec leur fille, ils sont excités et heureux. Mais très vite, un mal invisible va les précipiter dans un tourbillon infernal. En effet, Susan se plaint d'une invasion de punaise de lit dont elle serait la seule à ressentir les...
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    Quand Susan et Alex emménagent dans un nouvel appartement à Brooklyn avec leur fille, ils sont excités et heureux. Mais très vite, un mal invisible va les précipiter dans un tourbillon infernal. En effet, Susan se plaint d'une invasion de punaise de lit dont elle serait la seule à ressentir les manifestations, les plongeant tous alors, dans un doute incoercible...

    L'auteur nous livre un roman horrifique et anxiogène avec des personnages qui sont pris au piège d'un malaise grandissant. Quelque chose d'envahissant et de terrifiant va s'installer dans la vie de Susan pour prendre toute la place dans son quotidien et peut-être même altérer son jugement.

    Ses perceptions visuelles sont dérangeantes et on la sent fragile, prompte à imaginer n'importe quoi. On soupçonne le délire psychotique, la paranoïa. L'écriture est habile et persuasive, mêlant scènes d'angoisse et absurde. On a parfois du mal à faire la part des choses, parce qu'on est submergé par les émotions de la jeune femme.

    La tension enfle progressivement jusqu'à devenir insoutenable. On est choqué par la tournure que prennent les événements et tout s'enchaîne à une vitesse prodigieuse. C'est incontrôlable et totalement anarchique, et on lâche prise jusqu'au dénouement final digne d'un pur cauchemar. On s'est fait berner par les personnages qui nous ont montrés ce que nous avons bien voulu voir.

    Ce huis clos nous obsède, on devient méfiant, à l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement susceptible de trahir un grouillement coupable.

    Longtemps tapi dans l'ombre, ce que l'on cherchait, finit par sortir et faire beaucoup de bruit !

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