On vous dit pourquoi vous allez aimer le nouveau roman "Pactum salis"
Une histoire d'amitié, d'amitié improbable entre un paludier misanthrope, ancien parisien installé près de Guérande, et un agent immobilier ambitieux, originaire de la région nantaise, qu'il a fuie pour «réussir» à Paris. Bref, tout oppose Jean et Michel dont la rencontre fortuite dans des marais salants est le point de départ d'une amitié chaotique. Ils vont passer deux semaines ensemble, liés à la fois par une promesse absurde et par une fascination réciproque. Deux semaines où chacun oscillera entre deux mondes. Michel va entraîner Jean dans ses nuits de discothèques, de palace et d'alcool. Et la journée, Jean fera travailler Michel plus dur que jamais dans ses marais salants.
On vous dit pourquoi vous allez aimer le nouveau roman "Pactum salis"
Les romans indispensables de cette rentrée littéraire de janvier 2018
après avoir lu "en attendant Bojangle" j'ai retrouvé Olivier Bourdeaut et ses idées originales.
Ici, il associe un agent immobilier à un paludier breton . cette confrontation est surprenante et intéressante ; deux mondes qui s'opposent et qui se retrouvent seulement dans leurs beuveries.
ce livre est original. On passe beaucoup de temps au bord des marais salants, ce livre sent le sel......et sa lecture n'en est que plus agréable.
Un délicieux roman écrit par Olivier Bourdeaut, écrivain rėcompensé pour son premier livre "En attendant Bojangles". L'histoire se passe dans les marais salants guérandais. Elle relate la rencontre de deux hommes que tout oppose, Michel, agent immobilier ambitieux et Jean, un paludier insociable. A la suite d'une soirée arrosée, Michel signe un contrat d'embauche avec Jean, ils vont alors tenter de s'approvisionner. Ce livre est très bien documenté sur les techniques ancestrales pour la récolte du sel. En prime, quelques scènes qui vous feront sourire, bref un joli livre à lire sans modération.
Bien loin de la qualité et de l'originalité de Bojangles.
Michel et Jean, 2 trentenaires que tout oppose. Le parisien Michel, agent immobilier modèle à Century 21, devenu marchand de biens pour son propre compte, multiplie les signes extérieurs de richesse, roule en porche et descend dans les palaces. Jean, ex-parisien, a endossé le tablier de paludier breton suite à un docu télévisé, il vit seul, en marge de cette société qu’il exècre.
Leur rencontre, improbable, donne lieu à une relation éphémère mais intense faite d’agressions, d’excuses, de congratulations, de félicitations sur fond de beuverie. Une histoire d’amitié masculine virile mais où pointe l’émotion et la fragilité.
Les 2 personnages sont touchants, j’ai adoré l’ambiance des salins, l’écriture est précise et même si je n’ai pas retrouvé la magie et le génie d’En attendant Bojangles, j’ai beaucoup aimé. Vivement le prochain ♥
Le pacte du sel : un titre pompeux qui donne à penser à un engagement solennel pris entre deux parties responsables et conscientes des enjeux . Pourtant le pacte dont il est question ici est un engagement pris au soir d'une beuverie lors de laquelle un agent immobilier nouveau riche et un peu frimeur qui roule en Porsche se trouve engagé à travailler au service d'un ouvrier saulnier misanthrope qui n'a pour tout véhicule qu'une guimbarde rouillée.C'est le prix du préjudice causé sur un tas de fleur de sel sur lequel il avait uriné !
La collaboration de ces deux personnages au caractère et à l'origine sociale opposés, contraints de travailler ensemble en plein été ne sera pas toujours facile et deviendra vite source d'un comique récurrent.
Autour de ce binôme improbable gravitent un certain nombre de personnages secondaires, souvent savoureux . Même s'ils donnent consistance à l'intrigue, ils ont aussi tendance à l'éparpiller .
Toutefois le roman est servi par l'écriture d'Olivier Bourdeaut et le ton qu'il donne à son récit .
Une écriture qui a du panache, au vocabulaire riche ( parfois un peu abscons pour qui ne connaît pas le vocabulaire technique qui s'attache au domaine de la récolte du sel ) , qui use (et abuse ….) d'images, de métaphores filées. L'auteur a les défauts de ses qualités !
Une écriture parfois grandiloquente au service d'un ton héroï-comique qui se manifeste surtout dans les scènes d'ivresses et de bagarres homériques.
Somme toute, un agréable moment de lecture, surtout en été !
Un livre que j’attendais avec beaucoup d’impatience, encore sous l’émotion du premier roman d’Olivier BOURDEAULT qui avait dynamité la rentrée littéraire de 2016.
En plus, un récit campé dans une région chère à mon cœur !
C’est avec délectation que j’ai dégusté les premières pages : personnages hauts en couleur, lieux familiers ; le ton est donné dès le départ lorsque qu’un cadavre est découvert par une promeneuse dans les marais salants de Baty sur Mer.
Ensuite le lecteur fait la connaissance de Jean, parisien devenu paludier, un personnage bougon, taiseux et solitaire. Lorsque Jean découvre un matin un ivrogne vautré sur son tas de sel et qui, en plus, a uriné sur la précieuse récolte, son sang ne fait qu’un tour et il ravise au dernier moment, tenté de lui flanquer un grand coup de pelle sur la tête.
Il le recouvre alors d’une bâche et attend la suite.
Et là, la scène est grandiose, un accouchement hilarant ! Michel va sortir péniblement de sa bâche, manquer de se laisser engloutir dans la boue trop pressé de récupérer sa Porsche plantée dans les marais.
Et voilà ! Le meilleur est lu... ou presque…
Ensuite le récit s’étire avec des retours en arrière, s’englue dans une espèce de pseudo amitié délétère entre Jean et Michel, emprunte un verbe trop travaillé. Une sorte de patchwork de tirades, de dialogues interminables. Il faudra d’ailleurs patienter jusqu’à la page 132 pour que Jean et Michel se retrouvent.
Parfois, le récit repart : une mention spéciale à la scène sur la plage où les deux acolytes observent une mouche s’aventurant entre les jambes entrouvertes d’une jeune fille endormie sur la plage. Du grand art de narration et d’humour !
Je reconnais à l’auteur un talent indéniable en dépit de ma déception, une écriture qui peut être grandiose.
Pourtant, je suis déçue, je n’ai pas été emportée par le récit, je n’ai pas trouvé les personnages attachants et l’intrigue est très ténue.
Dommage…
Publié aux Editions Finitude en ce début d'année, Pactum Salis est le nouveau roman d'Olivier Bourdeaut. Changement radical d'ambiance, nous voici plongés au cœur des marais salants !
Qu'est-ce qui peut bien réunir un paludier au Croisic et un agent immobilier parisien ?
Je vous le donne en mille.... l'alcool !
Au milieu des marais salants guérandais, c'est la rencontre improbable entre Jean - paludier contemplatif et solitaire - et Michel - un riche et ambitieux agent immobilier parisien.
En effet, suite à une nuit d'ivresse particulièrement imbibée, Michel se réveille au centre des ladures, après s'être bien maladroitement "soulagé" sur la si prisée fleur de sel.
p. 53 : " - Quoi ?! Quel travail ?! Pissé sur quoi ? Hein, quel travail ? fit Michel les bras écartés en tournant légèrement sur lui-même pour désigner les marais. Quel travail ? Mais pauvre plouc, on ne t'a jamais dit que jouer avec une brouette, une pelle et un râteau c'est plus de ton âge. Ce n'est pas un boulot, c'est même plus un loisir de prolo ! "
En guise de dédommagement, Michel va proposer son aide à Jean, mais la facture va être salée !
p. 156 : " Eh bien, écoutez, c'est très simple. L'endroit où vous prenez le gros sel s'appelle une ladure et chaque ladure dégagée, c'est 90 centimes d'euros de gagnés, expliqua Jean le regard toujours dans le vague.
- Attendez, je ne saisis pas très bien. Donc, là, ce que j'ai fait...
- Vous a rapporté moins de 20 centimes d'euros, vous avez très bien compris.
- C'est une farce ! Même au Bangladesh on est mieux payé, s'exclama Michel abasourdi.
- Il n'y a pas de sel de Guérande au Bangladesh. "
Une écriture correcte mais des dialogues franchement patauds et sans grand intérêt. Ce qui a malgré tout retenu mon attention c'est la description des marais salants et du métier de paludier.
Pactum Salis ne réédite pas la magie de "En attendant Bojangles".
Une déception pour moi...
On ne va pas se mentir, je n'ai pas compris grand chose à l'intérêt de ce livre. N'ayant pas encore lu le fameux En attendant Bojangles, j'avais entendu sur Pactum Salis qu'il s'agissait de toute façon de quelque chose de complètement différent, qui ne nécessitait donc pas d'avoir lu le roman succès de l'auteur.
Je me suis donc plongée dans la lecture sans préjugés, sans attentes particulières, et heureusement : ma question, simplement, est de savoir ce que voulait raconter ce livre. Pour moi, il s'agit surtout d'un étalage plein de fioritures et de mots compliqués combinés ensemble pour donner des phrases à rallonge, mais sans sens aucun. Les deux personnages principaux ? Absurdes. Leur(s) histoire(s) ? Incompréhensibles. Entre les récits croisés, les pensées profondes et les mea culpa, c'est bien simple, j'étais perdue largement avant la fin du roman.
Deux étoiles malgré tout, pour saluer la qualité non pas littéraire mais en termes de vocabulaire du livre. Je pense tout de même essayer de me procurer En attendant Bojangles, pour déterminer si le problème pour moi vient de Pactum salis, ou bien du style de son auteur en général.
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