"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À côté de son oeuvre de romancier et de nouvelliste, Julian Barnes a toujours eu une intense activité de critique littéraire et de critique d'art. Il a réuni dans Ouvrez l'oeil ! dix-sept éblouissantes chroniques consacrées à autant de peintres qu'il aime plus particulièrement - presque tous français, soulignons-le. De Géricault, Delacroix, Courbet, à Manet, Cézanne, Bonnard...on ne les citera pas tous, ceux qu'il appelle - qu'on appelle - les « modernistes », voici ceux qu'il préfère parmi eux. Même si il cite son cher Flaubert qui disait que « les bons tableaux n'ont pas besoin de commentaires », il va nous aider mieux regarder, à mieux voir. Des descriptions ? Assez peu, en fait, mais des anecdotes souvent pleines d'humour sur la vie de l'artiste, des points de repère sur son parcours, des commentaires sur ses succès ou ses échecs, tout ce qui va resituer dans son époque tel ou tel tableau célèbre. Et si Braque - que Julian Barnes cite dans son éclairante préface - pensait que « l'idéal serait atteint quand on ne dirait plus rien devant un tableau », réjouissons-nous que cela ne soit pas vrai avec ce si beau Ouvrez l'oeil !, très richement illustré en couleurs.
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