Des conseils de lecture pour faire le plein de découvertes !
Quand elle reprend conscience à la maternité, Betty ne se souvient pas des circonstances dramatiques de son accouchement. Elle ne comprend pas pourquoi son mari reste injoignable. Elle découvre avec effroi que son bébé a été baptisé Noé et qu'un inconnu rôde autour de lui. Elle se débat, impuissante à le confondre. Mais peut-elle se faire entendre alors qu'on la prétend folle ? Accueillie au sein de l'unité mère-bébé par un psychiatre peu conventionnel, soutenue par une équipe de choc, Betty va renouer, peu à peu, avec sa mémoire confisquée. À commencer par ce prénom, Noé, qui ravive une douleur longtemps endiguée. Lorsque le barrage cède, la vérité a des allures de cadavre... Thriller psychologique oppressant, On noie bien les petits chats nous entraîne, sans répit, entre quête personnelle et implacable traque policière.
Des conseils de lecture pour faire le plein de découvertes !
Betty se voit refuser l'accès à la maternité alors qu'elle est prête à accoucher. Résultat : elle accouche seule, chez elle et un miracle fait qu'elle et son bébé sont sauvés in extremis. A son réveil, elle apprend que son mari est séquestré quelque part en Somalie par des terroristes. Pourtant, un homme vient régulièrement à la maternité voir le bébé, il se fait passer pour son père et lui a donné le prénom de Noé. Une nuit, pendant son sommeil, Betty se retrouve avec les lettres "Noé" gravées sur ses jambes. Elle est sûre qu'elle n'est pas responsable de ces scarifications mais qui va la croire. Elle se retrouve dans un service de psychiatrie, une unité mère-bébé. Et là, enfin, on sera à son écoute comme jamais on ne l'a été avec elle et on va même prendre en compte ses craintes. En même temps, le psychiatre va l'aider à retrouver ses souvenirs. Malheureusement, cela n'empêche pas les meurtres autour de Betty. Il s'avèrerait qu'elle n'a jamais pu conserver ses amis... Tout cela était pourtant refoulé au fond d'elle-même. Un roman haletant que je n'ai pas pu lâcher de la journée, une fois commencé.
Betty se voit refuser l'accès à la maternité alors qu'elle est prête à accoucher. Résultat : elle accouche seule, chez elle et un miracle fait qu'elle et son bébé sont sauvés in extremis. A son réveil, elle apprend que son mari est séquestré quelque part en Somalie par des terroristes. Pourtant, un homme vient régulièrement à la maternité voir le bébé, il se fait passer pour son père et lui a donné le prénom de Noé. Une nuit, pendant son sommeil, Betty se retrouve avec les lettres "Noé" gravées sur ses jambes. Elle est sûre qu'elle n'est pas responsable de ces scarifications mais qui va la croire. Elle se retrouve dans un service de psychiatrie, une unité mère-bébé. Et là, enfin, on sera à son écoute comme jamais on ne l'a été avec elle et on va même prendre en compte ses craintes. En même temps, le psychiatre va l'aider à retrouver ses souvenirs. Malheureusement, cela n'empêche pas les meurtres autour de Betty. Il s'avèrerait qu'elle n'a jamais pu conserver ses amis... Tout cela était pourtant refoulé au fond d'elle-même. Un roman haletant que je n'ai pas pu lâcher de la journée, une fois commencé.
Outre le thème de la relation mère/bébé magnifiquement évoquée, outre l'enquête policière qui nous tient en haleine, le problème de la culpabilité est criant de vérité. Cette culpabilité induite par l'éducation de ses parents, culpabilité pour créer le doute, culpabilité pour se protéger.
Un éclairage aussi sur certains de nos comportements enfouis, cachés ou oubliés.
Ces trois thèmes abordés se mêlent, s'entremêlent dans ce roman de Françoise Guérin.
A ne pas manquer et bonne lecture à toutes et à tous
Ce roman est prenant du début à la fin.
C'est bien écrit et cela nous plonge dans l'univers de l'acceptation d'être mère, et dans l'univers de la folie due aux traumatismes de l'enfance.
Je recommande ce livre.
Betty, 34 ans, accouche seule, chez elle, dans des conditions traumatisantes. Son mari, censé être à Djibouti, aurait été enlevé en Somalie. Traumatisée par ces deux évènements, harcelée par un individu qui se fait passer pour son mari, entre à la maternité à sa guise, s'approche de son enfant, le déclare du prénom de Noé, prénom qu'elle rejette inconsciemment, elle vrille et doit être séparée de son bébé. Noé reste en unité néonatale alors qu'elle rejoint l'unité mère-bébé où elle est prise en charge par un psychiatre et une équipe bienveillants. Mais l'homme rode toujours et se fait de plus en plus menaçant.
Ce roman se déroule dans un milieu, une maternité, symbole de vie, censée être un endroit sécurisant où les femmes sont soutenues, aidées, accompagnées. Ce thriller psychologique est particulièrement angoissant car la mort fait irruption dans ce milieu normalement protecteur; l'accouchement violent de Betty réveille, par flashs, un passé traumatique qui est de plus en plus noir.
Ce roman donne un coup de projecteur sur un sujet qui était tabou il y a encore quelques années, les maltraitances gynécologiques; c'est aussi une réflexion sur la difficulté d'être mère, une description des unités mères-enfants que l'auteure connaît bien étant psychologue dans les troubles de la parentalité. Mais, à côté de cet aspect bien documenté, ce thriller est truffé d'évènements peu crédibles qui gâchent un tout petit peu le plaisir même si le suspense est bien présent.
Le titre de ce roman m'a intriguée et m'a rappelée d'emblée "On achève bien les chevaux" de Horace Mc Coy, paru en 1935, et dont Sydney Pollack a tiré le très beau film éponyme, en 1969. J'ai mené une discrète enquête personnelle tout en tournant les pages et il semblerait que ce titre soit un hommage à ces deux oeuvres; en effet, "On achève bien les chevaux" est une phrase unique prononcée par un personnage, se référant à un autre personnage, donc à un être humain , tout comme "On noie bien les petits chats".Betty, 34 ans, accouche seule, chez elle, dans des conditions traumatisantes. Son mari, censé être à Djibouti, aurait été enlevé en Somalie. Traumatisée par ces deux évènements, harcelée par un individu qui se fait passer pour son mari, entre à la maternité à sa guise, s'approche de son enfant, le déclare du prénom de Noé, prénom qu'elle rejette inconsciemment, elle vrille et doit être séparée de son bébé. Noé reste en unité néonatale alors qu'elle rejoint l'unité mère-bébé où elle est prise en charge par un psychiatre et une équipe bienveillants. Mais l'homme rode toujours et se fait de plus en plus menaçant.
Ce roman se déroule dans un milieu, une maternité, symbole de vie, censée être un endroit sécurisant où les femmes sont soutenues, aidées, accompagnées. Ce thriller psychologique est particulièrement angoissant car la mort fait irruption dans ce milieu normalement protecteur; l'accouchement violent de Betty réveille, par flashs, un passé traumatique qui est de plus en plus noir.
Ce roman donne un coup de projecteur sur un sujet qui était tabou il y a encore quelques années, les maltraitances gynécologiques; c'est aussi une réflexion sur la difficulté d'être mère, une description des unités mères-enfants que l'auteure connaît bien étant psychologue dans les troubles de la parentalité. Mais, à côté de cet aspect bien documenté, ce thriller est truffé d'évènements peu crédibles qui gâchent un tout petit peu le plaisir même si le suspense est bien présent.
Le titre de ce roman m'a intriguée et m'a rappelé d'emblée "On achève bien les chevaux" de Horace Mc Coy, paru en 1935, et dont Sydney Pollack a tiré le très beau film éponyme, en 1969. J'ai mené une discrète enquête personnelle tout en tournant les pages et il semblerait que ce titre soit un hommage à ces deux œuvres; en effet, "On achève bien les chevaux" est une phrase unique prononcée par un personnage, se référant à un autre personnage, donc à un être humain , tout comme "On noie bien les petits chats".
Naissance et renaissance
Betty accouche seule dans son appartement : elle se vide de son sang et son bébé ne respire pas… Sauvés par un chauffeur de taxi et un voisin, les voici à l'hôpital. le bébé n'est pas en grande forme, quant à Betty, les médecins ont dû lui enlever l'utérus pour juguler une hémorragie qui aurait pu lui coûter la vie. Tout est bien qui finit bien ! En fait, pas du tout. Si Betty a dû accoucher seule dans de telles conditions c'est parce que la sage femme de garde l'avait renvoyée chez elle (sans ménagement et en dépit du bon sens) et parce que son mari, Camille, journaliste en reportage à l'étranger, était absent. A son réveil d'une anesthésie lourde et d'un accouchement traumatisant, Betty apprend qu'elle a un fils, prénommé Noé, un prénom qui lui fait horreur et qu'elle n'a pas choisi. Qui a déclaré le nouveau-né à l'état civil ? le papa lui dit-on… un papa fantôme qui ne vient pas voir son épouse ? Betty tente de comprendre ce qui lui arrive mais elle perd pied et s'effondre. Elle est transférée dans l'unité Mère-Bébé de l'hôpital, dirigé par le docteur Lorrain, un psychiatre pas comme les autres, pour apprendre à devenir mère et à rencontrer son enfant.
Ce thriller à haute intensité psychologique n'est pas « ordinaire ».
D'une part, en raison des sujets dont il traite : la maternité, et la mémoire.
La maternité, vous l'aurez compris, ce n'est pas une simple « formalité » : oui les femmes donnent la vie, mais une fois que l'on a dit cette banalité, toutes les femmes ne deviennent pas mères dans l'instant. Ce sujet, encore tabou, est central dans ce roman. Betty met au monde un petit garçon dans des circonstances terrifiantes : elle doit apprendre à connaître son enfant, à le rencontrer. Noé l'attend d'ailleurs, pour vivre. Ces passages sont d'une grande force et m'ont touchée droit au coeur.
La mémoire est également au centre de ce thriller : par sa naissance traumatique, Noé va réveiller la mémoire de sa maman. Peu à peu, Betty va se remémorer des évènements survenus pendant son enfance, des pans entiers de cette période qu'elle avait occultés, que son esprit avait délibérément choisi d'oublier pour sa sauvegarde. En devenant mère, Betty va comprendre cette culpabilité qui la suit depuis toujours : pourquoi ne la croit-on jamais ? et pourquoi devrait-on la croire, d'ailleurs, elle n'est qu'une menteuse, une affabulatrice, une gamine jalouse qui veut se faire plaindre !
Peu à peu, les pièces du puzzle se mettent en place et le roman psychologique cède la place au polar.
Pour terminer, mon ressenti est en deux tons : j'ai beaucoup aimé la première partie du roman, l'histoire de Betty, sa paranoïa feinte ou pas. J'ai moins aimé le côté polar : trop d'invraisemblances, trop de péripéties, trop quoi ! Et que dire du titre ? Non madame, on ne noie pas les chats, petits ou grands, en aucun cas.
Mais c'est un vrai page-turner, lu en deux jours !
Renvoyée chez elle par une soignante peu scrupuleuse alors qu’elle a des contractions, Betty va accoucher chez elle, toute seule, par terre, dans des conditions difficiles.
Lorsqu’elle revient à elle à la maternité, elle apprend que son enfant a été nommé Noé et dans la foulée, que son mari, journaliste, a été pris en otage en Somalie. Pourtant un homme qui dit être son mari vient voir régulièrement son enfant hospitalisé dans un secteur différent de celui où elle se trouve.
Alors qu’elle vit très mal sa condition de mère, de plus en plus de choses inquiétantes vont se passer autour d’elle dans le service mère-enfant où elle a été transférée.
Personne ou presque ne veut la croire, elle s’interroge quant à savoir si elle n’est pas en train de devenir folle ou s’il se passe réellement quelque chose.
***
On s’interroge beaucoup pendant une bonne partie du livre sur les évènements qui arrivent. Betty imagine t-elle tout ? Perd-t-elle la raison ?
Il y a du suspens mais au fur et à mesure que l’on découvre les choses, j’ai commencé à trouver que ça faisait beaucoup pour une seule personne. Certes on comprend pourquoi mais c’est devenu un peu lassant au bout d’un moment en ce qui me concerne, d’autant que je n’ai pas non plus trouvé le personnage de Betty très attachant. Je l’ai trouvé trop « paumée » et passive. C’est certes voulu par l’auteure mais cela a eu pour effet de ne pas me la faire trop apprécier.
J’ai moyennement adhéré à la dernière partie et la fin. Difficile d’expliquer vraiment pourquoi sans spoiler… Je dirai juste que si c’était si « réfléchi », pourquoi la partie finale ne l’est pas ?!
Se laisse lire, je voulais savoir comment cela allait finir. Sympa mais sans plus pour moi.
Un roman exceptionnel qui est pour moi à marquer d'une pierre blanche tant tout se qu'il véhicule est profond. Original dans sa forme, un thriller où tout tourne autour de la relation d'une mère et de son nouveau-né. Betty reprend conscience à la maternité après un accouchement traumatisant dont elle ne se souvient pas vraiment. Elle apprend qu'on a baptisé son bébé Noé. Il semblerai qu'un inconnu se fasse passer pour le père. Seule, perturbée, isolée, menacée, elle va être prise en charge dans une unité mère-bébé remarquable. Elle va y rencontrer d'autres jeunes mères, un psychiatre et son équipe bienveillante avec eux, et pouvoir apprendre à devenir mère après un départ chaotique.
J'ai adoré ce roman qui nous fait vivre l'évolution de Betty sur son parcours pour devenir mère mais aussi une intrigue policière complexe et hautement psychologique. J'ai été surprise du choix de l'auteure d'écrire son récit à la seconde personne du singulier. C'est étonnant et parfois déstabilisant car on a toujours le sentiment d'une personne extérieure qui expose les faits, mais bien vite on s'y fait. Toutes les émotions arrivent sous forme de souvenir. La mémoire de Betty s'ouvre petit à petit au fil des séances avec le psy mais aussi des événements. On va découvrir ce qu'a été son enfance et le rôle de ses propres parents et ainsi au fil des flashs qui l'assaillent, la vérité dérangeante se fait une place. Un thriller fabuleux soutenu par un gros travail sur le dysfonctionnement du lien mère-bébé. C'est passionnant, captivant et m'a laissé la mâchoire tombante à plusieurs reprise. Un bel hommage à toute une profession au travail de fourmis pourtant indispensable. C'est un coup de cœur pour ce thriller hors norme qui semble être un prétexte pour nous parler de l'établissement du lien qui lorsqu'il ne coule pas de source peut se révéler complètement angoissant. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/02/20/39311511.html
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