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On n'a pas toujours du caviar

Couverture du livre « On n'a pas toujours du caviar » de Simmel Johannes Mari aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Ce roman, qu'on a pu qualifier d'hybride de James Bond et d'Arsène Lupin, est construit sur un flash-back qui permet de suivre les inénarrables péripéties du héros de l'histoire, Thomas Lieven, entre 1939 et 1957, période durant laquelle ce jeune banquier de Londres n'accumulera pas moins de... Voir plus

Ce roman, qu'on a pu qualifier d'hybride de James Bond et d'Arsène Lupin, est construit sur un flash-back qui permet de suivre les inénarrables péripéties du héros de l'histoire, Thomas Lieven, entre 1939 et 1957, période durant laquelle ce jeune banquier de Londres n'accumulera pas moins de seize passeports de neuf nationalités différentes. Très riche lorsque la Seconde Guerre mondiale commence, Lieven est un fin gourmet, un excellent cuisinier (on appréciera les recettes intégrées au récit) et un grand amateur de femmes. Ces particularités conjuguées l'aideront à se sortir des mauvais pas qui l'attendent au cours d'une époque pour le moins troublée où il verra tous les services secrets -allemands, anglais, français- l'approcher successivement. A chacun, Lieven proposera ses talents, toujours aux mêmes conditions: ni meurtre, ni kidnapping, ni torture. Il aide et trahit les uns, se fait arrêter ou libérer par les autres, fait chanter les uns et les autres, et les mène tous par le bout du nez. Au cours de ses aventures, il croisera bien entendu le chemin de nombreux personnages hauts en couleur et parfois bien réels comme Joséphine Baker et le futur commandant Cousteau. On l'aura compris, on ne résume pas ce livre, on le savoure, on le déguste et, au bout du compte, on en redemande.

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Avis (3)

  • L’espion qui cuisine ! Vous imaginez déjà, dans une pièce sordide, sans fenêtre, un espion monstrueusement occupé à arracher à n’importe quel prix des informations vitales aux malheureux tombés entre ses mains. Pas du tout. Il cuisine vraiment, en cuisine, simplement armé d’un fouet ou d’un...
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    L’espion qui cuisine ! Vous imaginez déjà, dans une pièce sordide, sans fenêtre, un espion monstrueusement occupé à arracher à n’importe quel prix des informations vitales aux malheureux tombés entre ses mains. Pas du tout. Il cuisine vraiment, en cuisine, simplement armé d’un fouet ou d’un petit couteau, d’un chinois, d’une passoire, de casseroles ou de plaques à tartes. Il cuisine avec plaisir et succès, même quand On n’A Pas Toujours du Caviar. En ajoutant, sans autre précaution, que notre maître-queue apprécie les dames et qu’elles le lui rendent bien, qu’il fuie toute violence et n’entend causer de tort à personne, je me rends bien compte qu’il devient de plus en plus compliqué de convaincre un lecteur novice que cette histoire est basée sur des faits réels. Lisez donc la préface pour vous en persuader, elle émane d’un ancien du deuxième bureau, que les habitués du genre connaissent pour être la version française du MI6 britannique, de la CIA américaine ou de l’ancien KGB soviétique.
    Oubliez John Le Carré, ce qui m’est impossible, à moi qui ai honteusement usurpé l’identité de son héros emblématique, et persuadez-vous que tout va bien se passer. Notre James Bond des cuisines valse élégamment dans l’Europe dévastée de 1938 à 1958, sans autres bobos que quelques cicatrices (la Gestapo, tout de même), échappe aux exécutions du petit matin et enchaîne conquêtes et escroqueries en flattant le palais de ses amis, adversaires, partenaires ou ennemis tandis qu’il séduit leurs femmes.
    Il y a de l’Arsène Lupin dans cet homme-là, plus que du James Bond, beaucoup trop cynique, pas assez « fleur bleue ». Et lorsqu’il se rend au casino, comme Mr Bond, c’est uniquement pour regarder une jolie femme perdre, perdre beaucoup, perdre tout jusqu’à …devoir la consoler. C’est léger, amusant et totalement (j’ai contacté John Le Carré qui a dérangé George Smiley dans sa retraite de Cornouailles, tous deux confirment : « Impossible ! ») improbable. Nous sommes donc trois à n’avoir que moyennement goûté la cuisine de M. Lieven qui nous a semblé manquer singulièrement des divers ingrédients indispensables à qui entendrait cuisiner à propos de l’espionnage tels que :
    Trahisons, arrestations arbitraires, interrogatoires plus que musclés, chantages en tous genres, filatures, enregistrements sournois, dossiers falsifiés, meurtres ou sacrifices d’innocents. Mais, pour qui n’est pas Un Pur Espion, ne fait pas partie des Gens de Smiley et ne s’est jamais trouvé dans Le Tunnel aux Pigeons, ce roman charmant et rocambolesque fera une lecture de qualité à base de bonnes recettes et de bonnes fortunes. C’est d’autant plus à saluer et à mettre au crédit de l’auteur lorsqu’on a pris connaissance de son parcours personnel, lequel fut confronté à certains des organismes cités dans le livre avec des conséquences beaucoup plus funestes que celles rencontrées par son héros.
    Puisqu’on vous certifie que cette histoire est basée sur des faits réels !
    « A la suite d'un certain nombre d'actions aussi violentes que grotesques, le bon citoyen Thomas Lieven se vit dans l'obligation de mener en bateau les organismes suivants : l'Abwehr allemande et la Gestapo, le Secret Service britannique, le Deuxième Bureau français, le FBI américain et la Sûreté soviétique. »
    Cet espion malgré lui avait de l’estomac, quant à vous, futurs lecteurs, certain que vous allez vous régaler, on ne peut que vous souhaiter « Bon appétit ! »

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  • Ce livre, comme, d’ailleurs, son auteur et son héros, est un véritable ovni, qui ne ressemble à aucun autre. Thomas Lieven est intelligent, malin, brillant, un brin filou, et, surtout, profondément romantique. Il a, naturellement, beaucoup de succès avec les femmes. Il est séduisant – c’est son...
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    Ce livre, comme, d’ailleurs, son auteur et son héros, est un véritable ovni, qui ne ressemble à aucun autre. Thomas Lieven est intelligent, malin, brillant, un brin filou, et, surtout, profondément romantique. Il a, naturellement, beaucoup de succès avec les femmes. Il est séduisant – c’est son côté James Bond -, élégant et virtuose – ce qui lui a valu d’être comparé à Arsène Lupin. Il profite de ses missions pour monter diverses combines qui lui permettent de s’enrichir au passage – il n’était pas banquier pour rien -.

    Mais, tout rocambolesque que puisse paraître l’ensemble, on ne parvient pas à se défaire de l’idée que, peut-être, ce sont tout de même des aventures réelles. Bref, la lecture est agréable, amusante, surprenante, associant à la fois des faits réels – ou, au moins, réalistes -, mais également quelques passages qui le sont beaucoup moins. Cependant, ce n’est pas là l’essentiel. Ce qui compte réellement, c’est de passer un bon moment de lecture. Alors…

    Alors, même si on n’a effectivement pas toujours du caviar, on peut, bien plus simplement, avoir toujours à portée de main un exemplaire de ce livre…

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  • Ce livre est un petit trésor, découvert par hasard en entendant Nicolas Demorand en vanter les mérites a la radio. Le soir même j ai acheté ce livre. Et je n ai pas été déçu. On y suit les truculentes aventures d un espion amateur de cuisine, de femmes pendant les années 40 et 50. Ce n'est pas...
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    Ce livre est un petit trésor, découvert par hasard en entendant Nicolas Demorand en vanter les mérites a la radio. Le soir même j ai acheté ce livre. Et je n ai pas été déçu. On y suit les truculentes aventures d un espion amateur de cuisine, de femmes pendant les années 40 et 50. Ce n'est pas du James Bond. C'est plus drôle. Et même si le héros de ce livre n'est pas toujours très honnête(un espion peut-il l'être?), on s'y attache rapidement. A lire!

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