Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
La timide Carolina fréquente les cours de l'Académie des beaux-arts de Venise et gagne sa vie en restaurant les parties génitales des personnages de mangas érotiques.
Alfredo est en train de préparer un mémoire de maîtrise sur Dostoïevski. Quand, un jour, Carolina tombe (se jette ?) à l'eau dans le Canal Grande, Alfredo n'hésite pas à plonger pour la sauver. Il n'aura de cesse, par la suite, en cachette, de rassembler du matériel anecdotique, des documents et des journaux intimes de la jeune fille afin d'élucider ses rapports avec Fabrizio, un étudiant qui paye son loyer en fournissant du sperme matin et soir, dans des pots à yaourt, à sa logeuse - qui s'en sert comme d'une crème de jouvence.
Un dossier plein de rebondissements drolatiques et grotesques prend corps, jouissif, plus écrit qu'il n'y paraît. Ce roman au langage imagé - dans tous les sens du terme puisque les références à la bande dessinée sont fondatrices - est truffé de dialogues platoniciens, digressions, citations littéraires ou farfelues, mais sous le badinage pointe un style maîtrisé. Le romanesque charpente solidement ce court roman futile et précieux (au sens moliéresque) et si parfois, ici, la chair est maculée, elle n'est jamais ni triste ni lasse.
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