Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Après Le Rapport W et Les Grands Cerfs, Gaétan Nocq, cette fois auteur complet, nous entraîne au fond des océans à la découverte de ses paysages et de ses curieux habitants. À travers une enquête familiale, Gaétan aborde un sujet d'actualité, l'exploitation des minerais sous-marins et sa répercution sur l'écosystème... jusqu'aux portes d'une cité inexplorée.
Mona revient dans l'appartement Parisien de son père, Serge Fauconnier, après 7 ans sans contact.
Au lendemain de la mort de sa mère, la jeune femme a coupé les ponts.
Mais le chercheur-paléontologue a disparu.
Mona se voit donc se mettre à chercher celui qu'elle a délibérément fuit. Mais cette disparition l'inquiète, l'intrigue, surtout après avoir trouvé dans le PC paternel un dossier portant le nom d'Octopolis, et plus elle cherche plus ce sentiment s'affirme.
Jusqu'à sa rencontre avec Thomas, plongeur professionnel. Vers les grands fonds, vers le Pacifique, vers son père... Peut-être.
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Gaétan Nocq nous avait subjugués avec Les Grands Cerfs et sa balade dans les Vosges
Ici, envoûtant de bleus de toutes les profondeurs, il nous entraîne entre abysses mystérieux et thriller écologique dans une quête somptueuse.
La quête de Mona, intriguante mais qui pour ma part garde malgré tout un petit goût d'inachevé un peu flou, est une balade sublime vers les grands fonds.
À la découverte du monde du silence, on sent l'énorme travail de recherche passionné effectué par l'auteur, illustré magnifiquement, rendant l'apprentissage et la découverte envoûtants.
Clairement, on en prend plein les yeux, chaque page plus immersive et impressionnante que la précédente.
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Un ouvrage qui marque par son côté graphique et qui appelle a une réflexion écologique quant à la protection des fonds marins, à la préservation d'un monde à part et inaccessible, mais sublime qu'il ne nous appartient pas d'abîmer.
La sur-exploitation des fonds marins et ses conséquences illustrées d'une main de maître, mettant en avant les trésors qu'ils recèlent et la brillante ingéniosité de Dame Nature, c'est surtout ça, Octopolis. Et c'est d'une beauté à couper le souffle !
Après Le rapport W et les Grands cerfs, revoilà Gaetan Nocq pour un nouveau roman graphique.
Cette fois-ci direction les fonds marins pour une aventure mêlant thriller et documentaire océanique.
Pages après page, nous allons naviguer au rythme des écrits instructifs de fauconnier sur les céphalopodes et la quête autant terrestre qu'aquatique de notre héroïne prête à tout pour retrouver son père.
Si la partie graphique est tout simplement incroyable, avec des planches aux diverses teintes de bleu qui nous invitent à parcourir les riches profondeurs de l'océan, j'ai néanmoins été déçus du scénario.
Pourtant, très vite on entre dans le vif du sujet et à mesure des découvertes de notre héroïne, l'intérêt pour cette enquête prend de l'ampleur.
Est ce à cause des longues séquences pédagogiques qui cassent un peu le rythme, du fait d'une conclusion frustrante (que j'ai peut être mal compris) ou d'un peu des deux... quoi qu'il en soit cela aura un peu altéré mon ressenti global.
En bref, voilà une œuvre singulière. Un album d'une beauté incroyable, mais que je n'aurais pas su apprécier pleinement comme vous l'aurez compris
Octopolis. C'est le nom d'un fichier protégé que Mona Fauconnier trouve dans l'ordinateur de son père Serge, mystérieusement disparu. Un père qu'elle n'a de toute façon pas vu depuis 7 ans et dont elle ne sait plus grand-chose si ce n'est qu'il voyage beaucoup pour son travail. Sa première piste la mène vers Laure Caplan, une chercheuse du Muséum national d'Histoire naturelle.
Après la forêt vosgienne dans "Les grands cerfs" (2021), Gaëtan Nocq nous emmène dans un autre environnement: l'océan et ses mystères, la vie abyssale, les créatures qui habitent les bas-fonds et les ressources qui s'y cachent. L'enquête de Mona est entrecoupée de superbes pages contemplatives accompagnées des apports scientifiques issus de ce fameux fichier. Pour obtenir des réponses, Mona va devoir aller jusqu'à l'autre bout du monde...
On retrouve le style de Gaëtan Nocq et soyons clairs, c'est magnifique ! Des bleus profonds, des créatures esquissées avec précision, des moments de silence intense... L'auteur nous sensibilise évidemment à la préservation de ces fonds marins et le récit sert de prétexte à ce message .
La double narration, une fin un peu rapide seront peut-être des écueils pour certains lecteurs. Il n'en reste pas moins que le message de Gaëtan Nocq passe grâce à la beauté de ses planches mais aussi grâce au sérieux scientifique de ses apports. On admire et on apprend... Une belle lecture pour le week-end !
La dernière fois que j’ai quitté le travail de Gaétan Nocq, il m’avait entraînée avec Les Grands Cerfs dans les Vosges.
Avec Octopolis, son nouvel opus, seul le bleu subsiste. Quant à la destination ou bien les animaux observés, le changement est radical. Place à la faune marine et aux abysses de l’océan Pacifique nord.
Si vous voulez effectuer une plongée en eaux incertaines, alors vous avez trouvé l’album qui s’y prête. Tout comme Mona, qui débarque à Paris à la suite de la disparition de son père, le chercheur-paléontologue Serge Fauconnier.
Voilà plus d’un mois qu’il n’est pas rentré chez lui, alors sa gardienne a prévenu sa fille. En mauvais terme avec lui depuis le décès de sa mère sept ans plus tôt, la jeune femme se décide à inspecter son appartement pour y trouver des indices. Ceux-ci se révèlent à elle sous la forme d’un dossier sur les céphalopodes, figurant dans l’ordinateur, intitulé Octopolis. Il indique à Mona que le projet, sur lequel son père travaillait, semblait attirer des convoitises.
Désireuse d’en savoir plus, la jeune femme décide de rencontrer une chercheuse au Museum National d’Histoire Naturelle de Paris. Cette spécialiste de la biologie des organismes marins semble plus proche de son père qu’il n’y paraît. Puis vient la rencontre avec un plongeur sous-marin, que Mona va suivre afin de d’apprendre la plongée en mer.
Alors que Mona poursuit son enquête, Gaétan Nocq a eu l’idée d'insérer, entre ses recherche, des planches décrivant des animaux marins.
Il va sans dire que le choix du bleu comme couleur principale pour cet album allait de soi. Avec des descriptions et des explications sur différentes espèces, l’auteur, grâce à cette double narration, nous permet de faire des pauses pour contempler ces fonds qui nous sont inconnus.
Plus le récit avance, plus ces découvertes marines nous entraînent vers les abysses et cet étrange atoll de Clipperton, la réponse à de nombreuses interrogations.
Une enquête à suivre. Un récit dual à lire. Des informations scientifiques à percer. Des planches à regarder. Des animaux à admirer. Un bleu profond à contempler. Une plongée pour ravir les yeux. Voilà simplement ce qu'est Octopolis
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