Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Cette BD est un véritable coup de cœur tant sur le fond que sur la forme.
Ce grand format est immersif au possible, il raconte la langueur des forêts vosgiennes, les feuilles qui bruissent, les animaux qui y vivent cachés… la nature qui se déploie dans chaque page bleutée, des instants suspendus, un rêve.
Un repos pour l'œil et pour l'âme !
Et puis, tout se bouscule, parce que ce petit paradis ne peut pas vraiment le rester lorsque l'homme rôde…
Alors, il dénonce, la folie des hommes qui chassent plus que de raison, l'ONF qui massacre la forêt en toute conscience à cause d'arrangements douteux entre grands propriétaires et certains de ses représentants.
L'impunité des uns, l'abrutissement des autres qui ne pensent qu'en espèces trébuchantes ou grands trophées…
C'est toujours la même histoire : la nature n'appartient qu'à elle-même, mais certains voudraient se l'approprier.
Je n'ai pas lu le roman initial de Claudie Hunziger, puisque c'est une adaptation, mais cette BD me donne très envie de le découvrir (même si j'en connais donc déjà la fin…).
Mona revient dans l'appartement Parisien de son père, Serge Fauconnier, après 7 ans sans contact.
Au lendemain de la mort de sa mère, la jeune femme a coupé les ponts.
Mais le chercheur-paléontologue a disparu.
Mona se voit donc se mettre à chercher celui qu'elle a délibérément fuit. Mais cette disparition l'inquiète, l'intrigue, surtout après avoir trouvé dans le PC paternel un dossier portant le nom d'Octopolis, et plus elle cherche plus ce sentiment s'affirme.
Jusqu'à sa rencontre avec Thomas, plongeur professionnel. Vers les grands fonds, vers le Pacifique, vers son père... Peut-être.
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Gaétan Nocq nous avait subjugués avec Les Grands Cerfs et sa balade dans les Vosges
Ici, envoûtant de bleus de toutes les profondeurs, il nous entraîne entre abysses mystérieux et thriller écologique dans une quête somptueuse.
La quête de Mona, intriguante mais qui pour ma part garde malgré tout un petit goût d'inachevé un peu flou, est une balade sublime vers les grands fonds.
À la découverte du monde du silence, on sent l'énorme travail de recherche passionné effectué par l'auteur, illustré magnifiquement, rendant l'apprentissage et la découverte envoûtants.
Clairement, on en prend plein les yeux, chaque page plus immersive et impressionnante que la précédente.
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Un ouvrage qui marque par son côté graphique et qui appelle a une réflexion écologique quant à la protection des fonds marins, à la préservation d'un monde à part et inaccessible, mais sublime qu'il ne nous appartient pas d'abîmer.
La sur-exploitation des fonds marins et ses conséquences illustrées d'une main de maître, mettant en avant les trésors qu'ils recèlent et la brillante ingéniosité de Dame Nature, c'est surtout ça, Octopolis. Et c'est d'une beauté à couper le souffle !
Après Le rapport W et les Grands cerfs, revoilà Gaetan Nocq pour un nouveau roman graphique.
Cette fois-ci direction les fonds marins pour une aventure mêlant thriller et documentaire océanique.
Pages après page, nous allons naviguer au rythme des écrits instructifs de fauconnier sur les céphalopodes et la quête autant terrestre qu'aquatique de notre héroïne prête à tout pour retrouver son père.
Si la partie graphique est tout simplement incroyable, avec des planches aux diverses teintes de bleu qui nous invitent à parcourir les riches profondeurs de l'océan, j'ai néanmoins été déçus du scénario.
Pourtant, très vite on entre dans le vif du sujet et à mesure des découvertes de notre héroïne, l'intérêt pour cette enquête prend de l'ampleur.
Est ce à cause des longues séquences pédagogiques qui cassent un peu le rythme, du fait d'une conclusion frustrante (que j'ai peut être mal compris) ou d'un peu des deux... quoi qu'il en soit cela aura un peu altéré mon ressenti global.
En bref, voilà une œuvre singulière. Un album d'une beauté incroyable, mais que je n'aurais pas su apprécier pleinement comme vous l'aurez compris
Octopolis. C'est le nom d'un fichier protégé que Mona Fauconnier trouve dans l'ordinateur de son père Serge, mystérieusement disparu. Un père qu'elle n'a de toute façon pas vu depuis 7 ans et dont elle ne sait plus grand-chose si ce n'est qu'il voyage beaucoup pour son travail. Sa première piste la mène vers Laure Caplan, une chercheuse du Muséum national d'Histoire naturelle.
Après la forêt vosgienne dans "Les grands cerfs" (2021), Gaëtan Nocq nous emmène dans un autre environnement: l'océan et ses mystères, la vie abyssale, les créatures qui habitent les bas-fonds et les ressources qui s'y cachent. L'enquête de Mona est entrecoupée de superbes pages contemplatives accompagnées des apports scientifiques issus de ce fameux fichier. Pour obtenir des réponses, Mona va devoir aller jusqu'à l'autre bout du monde...
On retrouve le style de Gaëtan Nocq et soyons clairs, c'est magnifique ! Des bleus profonds, des créatures esquissées avec précision, des moments de silence intense... L'auteur nous sensibilise évidemment à la préservation de ces fonds marins et le récit sert de prétexte à ce message .
La double narration, une fin un peu rapide seront peut-être des écueils pour certains lecteurs. Il n'en reste pas moins que le message de Gaëtan Nocq passe grâce à la beauté de ses planches mais aussi grâce au sérieux scientifique de ses apports. On admire et on apprend... Une belle lecture pour le week-end !
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