Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Après Millenium, la nouvelle série de David Lagercrantz Affaire Jamal Kabir : un arbitre de football est assassiné après un match. Le suspect n° 1, Giuseppe Costa, vient de Husby, un quartier défavorisé de Stockholm. Micaela Vargas, jeune policière ambitieuse mais inexpérimentée, est mise sur l'enquête. Son principal atout : être issue du même quartier.
Vargas, pourtant, ne croit pas un instant à la culpabilité de Costa, tout comme Hans Rekke, brillant psychologue consulté sur l'affaire. Alors que la police les écarte, embarrassée par leur avis discordant, ils décident de poursuivre l'enquête de leur côté. Et de la résoudre, à n'importe quel prix.
Quand l'improbable duo se retrouve face à la CIA et qu'émergent des liens avec les talibans, Vargas et Rekke s'interrogent : Jamal Kabir était-il celui qu'il prétendait être ?
Avec ses deux enquêteurs librement inspirés de Holmes et Watson, David Lagercrantz nous livre ici un roman policier noir d'une grande intensité.
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne Sélectionné parmi les 10 meilleurs polars de l'année par Les Échos « Obscuritas n'est pas une énième variation à frissons sur les ombres de la social-démocratie suédoise mais une passionnante plongée dans le régime des talibans, servie par la qualité d'écriture de Lagercrantz » Les Échos « On assiste à la naissance d'un duo d'enquêteurs plutôt redoutables. » L'Alsace À propos de l'auteurNé à Stockholm en 1962, David Lagercrantz est journaliste et écrivain. Il est l'auteur d'Indécence manifeste et de l'autobiographie Moi, Zlatan Ibrahimovi . Il acquiert sa renommée mondiale en imaginant les tomes 4, 5 et 6 de la série à succès Millénium de Stieg Larsson, traduits dans une vingtaine de pays. Obscuritas est le premier tome de cette série policière.
Un duo d’enquêteur détonnant inspiré d’un autre duo britannique célèbre, un mélange de fait réels et fictifs pour cette intrigue. Un thriller nordique sombre, une ambiance glaçante et prenante, du suspense, des rebondissement.
"Toutes les voix et les rires qu’on entend de l’autre côté n’existent que comme un rappel de ce dont on est incapable, et c’est déjà assez dur. Mais lentement, la dépression se raccorde et monte le volume. Elle se met à hurler sa note rouge, insupportable, et on finit par atteindre un point où on ne veut plus continuer."
« Obscuritas » est un thriller de l’auteur suédois, David Lagercrantz. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose et pourtant, il a acquis ces dernières années une certaine renommée internationale. Pourquoi me demanderez-vous ? Car il a écrit la suite des aventures de la saga « Millénium », initiée par Stieg Larsson (tragiquement décédé en 2007 avant la publication de la série) et le succès qu’elle a connu à travers le monde que ce soit par les livres ou par les adaptations cinématographiques et télévisuelles.
En 2015, David Lagercrantz reprend à son nom la suite et offre une nouvelle trilogie. Journaliste et écrivain de profession, il initie une nouvelle série policière, avec les personnages de Rekke et Vargas qui débute avec ce premier tome, « Obscuritas ».
Si vous êtes amateurs de littérature noire nordique, ce livre devrait vous plaire. C’est avant tout un roman d’ambiance, comme les auteurs venant du Nord savent s’y bien s’adonner. Mais pas seulement. Il a eu l’idée brillante de mettre en œuvre des personnages librement inspirés de Holmes et Watson en l’enquêtrice Micaela Vargas, policière ambitieuse et obstinée qui devra s’allier à Hans Rekke, psychologue talentueux mais tourmenté pour trouver le responsable de la mort de Jamal Kabir, un réfugié afghan.
Ce qui m’a particulièrement plu dans cette enquête est le fait que l’auteur a adjoint des faits réels : comme l’existence de prisons secrètes américaines pour des individus accusés de terrorisme après le 11 septembre disséminées dans le monde. Malgré que j’adore me plonger dans des thrillers ou romans noirs qui soient des fictions, j’affectionne le fait de retrouver des circonstances avérées et que l’auteur mêle la réalité à son roman. Cette originalité est un élément qui occupe une place importante dans l’appréciation des livres que je lis.
Même si le livre a été publié en 2021, l’histoire se déroule en 2003. Il est important de se le rappeler par rapport au contexte international et à certains événements mentionnés.
Pour un thriller, il est à noter qu’une multitude de protagonistes différents interviennent. Ce n’est pas toujours une mince affaire de s’y retrouver, surtout vu leurs patronymes. Mais une fois que le lecteur s’y est habitué, cela n’est pas un obstacle insurmontable.
Obscuritas de David Lagercrantz, une enquête de Rekke et Vargas
Il y a quelques semaines, j’ai reçu le livre de Davis Lagercrantz intitulé Obscuritas une enquête de Rekke et Vargas des Editions Harper Collins noir: L’affaire Jamal Kabir se déroule à Stockholm. Cet arbitre de football vient d’être assassiné à coup de pierres, après un match de football. La police de Stockholm enquête. Rapidement les premiers enquêteurs désignent comme suspect n°1 Guiseppe Costa dit Beppe, un Italien alcoolisé qui sur le terrain de football s’en est pris à cet arbitre pour une histoire de pénalty refusé. Celui-ci est originaire d’un quartier défavorisé de la ville. Arrêté sommairement interrogé à charge, il est arrêté puis incarcéré. L’affaire rondement menée est aux dires de tous conclue. C’est alors que nous allons faire connaissance : avec Micaela Vargas, jeune policière âgée de 26 ans, dont le frère est un délinquant notoire, habitante du même quartier défavorisé que le suspect et qui d’ailleurs est une de ses connaissances. Seule du commissariat à ne pas croire à cette version officielle elle s’entoure des avis d’un personnage Hans Rekke , brillant psychologue, adepte des médicaments psychotropes , pianiste tourmenté qui a été consulté par le commissaire Martin Falkegren comme expert. Micaela va être rapidement écartée de celle-ci par ses supérieurs, ne voulant pas déroger à la thèse officielle. L’affaire rebondit lorsque le juge rejette l’accusation de Guiseppe Costa Beppe et le remet en liberté. A partir de cet instant l’affaire Jamal Kabir va prendre une tout autre tournure. Nous entrons dans la deuxième partie de ce roman. L’on va apprendre que Jamal Kabir arbitre de football reconnu est un réfugié venant d’Afghanistan. En remontant la piste avec Micaela et Rekke, nous retrouvons le nommé Jamal Kabir en Afghanistan : comme jeune musicien frustré de ne pas être violoniste et chef d’orchestre, ne sachant que jouer de la musique sur un Alto ; comme pourfendeur des musiciens et de leur musique sous le règne des Talibans ; comme repenti, rescapé des camps de tortures américaines d’Abou Grhaib. L’enquête menée en parallèle par Micaela et Rekke, va alors soulever bien des questionnements, des compromissions, des relations ambiguës entre l’état Suédois son ministre de l’intérieur, le frère d’Hans Rekke un politicien aux abois et la CIA. L’on se dit alors que l’intrigue va prendre un peu plus d’épaisseur, d’action. Eh bien, je vous l’avoue, j’ai été déçu. Pas d’action pas de situation tendue, pas de suspens. Tout doucement l’enquête bien que chaotique se déroule et rapidement l’on s’oriente par une orientation directe entre l’interdiction de la musique par les Talibans et Jamal Kebir vers la solution de l’énigme ? qui a tué l’arbitre de football. Nous sommes guidés, je dirai conduit main dans la main par l’auteur de ce livre vers la résolution de ce crime, en enquêtant sur des disparitions de musiciens dont certains avaient été faire un séjour musical en Russie avant de rejoindre l’Afghanistan et de tomber sous les mains des Talibans. Un deuxième indice nous est donné ; celui d’une jeune violoniste virtuose Latifa tuée dans la cave de sa maison lors d’une de sa dernière prestation avec ses bourreaux talibans. Quand je dis que ce deuxième indice nous approche de la résolution de cette affaire, il suffit de se remémorer la première ligne de ce roman, indiquant comment l’arbitre a été tué. Un indice suffisant pour que ce crime soit signé. Reste à savoir par qui et pourquoi ? Vous le saurez en lisant ce roman policier dans lequel comme dit l’auteur « vous retrouverez une intrigue à la Sherlock Holmes de Conan Doyle, » matinée entre autres de ses rencontres avec Ahmad Sarmast dans un grand hôtel de Stocklom qui venait de recevoir le prix Polar Music pour ses efforts visant à perpétuer l’héritage musical afghan et former des jeunes dans son pays. « Ce qui m’a ouvert les yeux dit-il sur l’oppression subie par les musiciens en Afghanistan pendant la guerre civile des années 1990. » Sans oublier une description, « du bout des doigts des violonistes, due également à une rencontre avec Christian Swarfvar. » Un élément capital retrouvé par le professeur Hans Rekke en relisant le rapport d’un légiste. Obscuritas de David Lagercrantz n’est pas un livre qui restera dans ma mémoire. Ce serait ne pas être honnête avec vous si je vous disais le contraire. Je n’ai pas trouvé dans ce livre quelque chose de secret ou d’inexplicable, si je me réfère à sa locution latine Obscuritas. Ce fut pour moi une rencontre tout simplement avec un auteur que je ne connaissais pas. En page 476 de ce livre nous nous retrouvons au domicile d’Hans Rekke, « l’on sonne à sa porte, il ouvre devant un homme de 45 ou 50 ans, s’appelant Samuel Lidman. Invité à entrer, celui-ci s’installe sur un canapé vert, ouvre sa mallette, sort une photo prise devant la basilique Saint-Marc à Venise. « La femme vêtue de rouge au premier plan dans ce groupe de Japonais est ma femme dit-il. Elle est bien vivante. Le problème c’est que j’ai son certificat de décès dans la poche. Elle est morte depuis 14 ans. » Rekke jeta un rapide coup à Micaela, tiens elle est restée au domicile du professeur . Racontez dit-il. Cette présentation laisse entrevoir ce que sera la prochaine enquête d’Hans Rekke et de Micaela Vargas. Vous dire , après avoir lu Obscuritas si ce sera ma prochaine lecture. J’en doute. Mais, ce n’est juste que mon avis. Bien à vous.
Nous voilà Stockholm, en juillet 2003, où un arbitre de football qui avait fui l'Afghanistan des talibans, est assassiné. Très vite un suspect est arrêté puis innocenté; l'enquête s'enlise. Mais Micaela Varga, jeune policière dont la famille a fui les persécutions au Chili, pense que cette mort cache quelque chose que l'état suédois tente d'étouffer; sa rencontre avec le professeur Hans Rekke, professeur et psychologue de renom, la conduit à enquêter avec lui en sous-main. Elle ne s'est pas trompée et tous deux vont finir par mettre à jour une affaire complexe, aux nombreuses ramifications.
Je n'ai pas accroché à ce roman policier que j'ai lu, malgré tout sans déplaisir grâce à une écriture fluide et des dialogues nombreux qui insufflent un peu de rythme. Le rôle central que joue la musique dans l'intrigue m'a plu par son côté original. Mais le roman est trop lent à démarrer même si je suis consciente qu'il faut camper les personnages; j'ai eu, de plus, l'impression que l'auteur essayait de cocher toutes les cases qui pourraient accrocher le lecteur : secrets d'état, terrorisme, complots des services secrets, torture, talibans, assassinats politiques...
Par ailleurs, l'auteur a également un peu forcé sur le trait lorsqu'il a constitué son duo improbable d'enquêteurs; tout oppose Micaela (jeune policière sans expérience, dynamique, famille de réfugiés politiques, vient d'un quartier sensible, a deux frères délinquants) à Hans Rekke (grande famille bourgeoise très riche, pianiste reconnu, psychologue de renom, souffrant de troubles bipolaires qui le font flirter avec la dépression et des idées suicidaires).
Je fais connaissance avec l'auteur à travers ce polar car je dois avouer que je n'ai lu aucun Millénium; même s'il nous appâte, à la fin, avec les prémisses d'une nouvelle enquête du couple Varga/Rekke, il est peu probable que je suive David Lagercrantz au-delà de cet opus.
Après avoir repris avec succès la série « Millénium » suite à la disparition de Stieg Larsson, David Lagercrantz se lance maintenant dans une nouvelle série mettant en scène Hans Rekke un éminent professeur de psychologie doué d’une grande intuition et Micaela Vargas une jeune policière elle-même très intuitive.
D’une écriture fluide, avec des personnages qui ont leurs failles et luttent contre leurs propres démons, l’auteur nous entraîne à un rythme soutenu dans cette première enquête qui inaugure le tandem improbable de Rekke et Vargas.
Ce premier opus « Obscuritas » raconte les circonstances de leur rencontre et leur première collaboration sur une enquête bien plus complexe qu’il n’y parait. Un arbitre de foot, Jamel Kabir est retrouvé assassiné après un match de foot. Il a eu le crâne défoncé à coups de pierre. L’arbitre ayant eu une violente altercation lors du match avec Guiseppe Costa le père d’un joueur, le coupable est tout trouvé. Toutefois Micaela, jeune policière inexpérimentée mais ambitieuse connait Costa et ne croit pas à sa culpabilité. L’enquête semble bâclée et de nombreuses zones d’ombre demeurent encore. Hans Rekke, consultant sur cette enquête est de son avis. Ils vont donc tous les deux remonter le fil de l’enquête, mais quand la CIA s’en mêle, ils comprennent qu’ils s’approchent de la vérité.
Je m’arrête ici pour ne pas spolier mais nous sommes dans les années directement post 11 septembre et la géopolitique s’invite grandement dans ce polar .
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