Parce qu’on peut TOUS se souhaiter beaucoup d’amour en ce 14 Février !
« Je vivais depuis dix ans avec une femme remarquable ». Rien n'aurait en effet menacé ce couple moderne, indépendant, construit sur l'amour et le respect de l'autre, si lui ne s'était laissé subjuguer par une partenaire de danse dans un cours de tango.
Lui, c'est le narrateur de cette histoire passionnelle, il est architecte et n'est jamais nommé par son prénom. La danseuse d'un soir, une photographe d'origine polonaise, s'appelle Ellénore. Dès leur rencontre s'installe entre eux une relation charnelle d'une rare intensité, qui le plonge dans l'impatience permanente de leurs retrouvailles. Impatience dont se joue la jeune femme qui, de dérobade en fausse distance, exerce une véritable emprise sur cet homme incapable de choisir entre sa compagne et son amante. Leur passion soumise à la question - je serai donc toujours ta geisha ? - et au doute - dois-je quitter l'Une (c'est ainsi qu'il dénomme sa compagne) ? - est de plus en plus tourmentée. Et leur désir est de plus en plus entravé par les peurs, les fantasmes et les souffrances morales.
Parce qu’on peut TOUS se souhaiter beaucoup d’amour en ce 14 Février !
Nu intérieur – Bélinda Cannone
Le protagoniste est un homme qui aime l’amour et les femmes et qui vit depuis dix ans avec l’Une, sa femme, remarquable et intelligente. Il pratique assidument le tango depuis douze ans et c’est lors d’un stage qu’il a fait sa rencontre.
Après un léger infarctus dont il s’est rétabli, il rencontre l’autre : Ellénore, photographe, d’origine polonaise, un esprit ordinaire, tissé d’idées non pas fausses mais convenues, bien-pensantes, qui contrairement à celles de l’Une, et que l’homme avait estimée pas « son genre » notamment pour se protéger, est finalement tombé sous son charme lorsqu’elle lui récite de la poésie de Ghérasim Luca (poète qui a existé) …
Bélinda Cannone nous dresse un portrait d’un homme amoureux de deux femmes, où l’adultère est sans commune mesure une peur qui nous traque à chaque virage. La liberté sexuelle est mise en avant avec des passages parfois joliment crus, mais où la jalousie d’un homme marque le pas sur celui de la femme.
Le féminisme devient alors : liberté, égalité, sensualité !
La fin réserve une surprise et nous laisse libre arbitre de penser qui de l’homme ou de la femme a prouvé le mieux ses sentiments.
Un roman juste, sexualisé, finement psychologique pour les amoureux d’une plume qui glisse sur la peau !
Si vous n’avez jamais lu Belinda Cannone, courez vite en acheter un !
Un homme, amoureux de deux femmes. Ce point de départ est si simple et pourtant cela va donner lieu à un roman d’une profondeur, d’une sensibilité rare. Le narrateur, architecte, installé dans sa routine, dans sa liaison avec celle qu’il nomme « l’Une », et qui le comble, va lors d’un cours de Tango faire la rencontre de l’autre, de Élléonore .
Et soudain cela change tout. Et remet tout en question. C’est un très court roman, qu’il est difficile de dévoiler, sauf ce point de départ. Mais ce roman va plus loin, car raconté à la première personne, par cet homme qui hésite, nous fait plonger dans son esprit, nous fait suivre son cheminement et ses questionnements.
C’est une belle réflexion sur le couple, la sexualité, l’usure de la routine, l’amour et la passion. L’écriture est précieuse, parfois surannée dans la description des sentiments. On est proche d’une intrigue du 19eme (il est fait mention dans le roman de Emma Bovary et Anna Karenine ), mais regardé avec l’œil de notre siècle. Mention toute particulière au titre et à la manière dont il intervient au cours du roman.
Et un dernier conseil : à ne pas lire trop vite, pour s’en empreigner, le déguster un chapitre par jour.
Merci à lecteurs.com pour cet envoi
Nu intérieur....
petit résumé très simple: un homme qui a le démon de midi et qui rencontre une jeune femme dans une Milonga.... je n'ai pas trouvé qu'il y avait une histoire. Ce livre parle d'une relation un peu complexe mais plate. Aucun intérêt pour ma part.
Le héros de ce roman vit depuis dix ans avec une femme qu'il dit admirable. Leur amour a été total. Mais le temps vient où le désir charnel varie dans son intensité. Ce qu'il ne peut se résoudre à accepter. Il reprend la pratique du Tango, danse sensuelle, avec le secret projet d'y retrouver la passion du désir. C'est alors qu'il rencontre Ellénore, femme splendide et libre, qui appelle sa fougue et son ardeur.
L'écriture de Belinda Cannone fait merveille pour dire le désir et la fête charnelle. Le bonheur du héros dans "l'amour-désir" est très communicatif durant une cinquantaine de pages. Quand la situation de l'homme aimant deux femmes devient difficile à tenir, quand la seconde femme se ressent réduite à une parenthèse dans la vie de son amant, quand la compagne se ressent délaissée, le texte perd sa légèreté, sa fluidité. L'écriture, qui savait si bien faire vivre la danse, l'étreinte, les comportements amoureux, devient discours psycho-philosophique, nous projette dans l'abstrait, à travers la souffrance et les interrogations mentales du héros, et l'intérêt de la lecture diminue. Dommage ! Cela rend ce roman pesant dans son développement central. Le début -la montée de l'histoire- et la fin -la retombée- sont très belles. Cette écriture est pourtant raffinée, digne des romans du XVIIIème siècle.
L'exploit de l'auteur est de s'exprimer au masculin et de placer son récit de l'intérieur de cette voix d'homme, en tentant de répondre à la question qui semble la tarauder : Que veut un homme ?
Apparemment Belinda Cannone est fascinée par le désir, après un "petit traité du désir", voici , plus redoutable, de la part d'une femme, un roman qui s'attache à démontrer ce qu'est le désir de l'homme.
En soi, la trame du roman n'a rien d'original: un homme trompe son épouse...,il l'aime et surtout la respecte et admire son intelligence.De l'autre , en traînant dans les lieux où l'on danse le tango, il est attiré et envouté par une autre femme extrêmement sensuelle.
Tout le livre décrit comment fluctue le désir de l'homme. Ecrit par un homme ,ce pourrait-être banal, analysé avec beaucoup de finesse par une femme avec une si jolie écriture, cela donne un livre qui sort de l'ordinaire parce que traîté a contrario.
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