Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Alexandre a réussi.
Il partage son temps entre son métier, sa famille et des projets qui fourmillent.
Dans cette course effrénée, il ne voit pas que son monde se délite, petit à petit.
C'est l'histoire d'un homme qui pensait tout connaître de l'existence.
C'est aussi l'histoire de Marco, Claude, Anouk et Sophie.
De ces amis que l'on garde pour la vie, et de nos défaites, dont jaillissent les plus grandes espérances.
Alexandre et Sophie vivent une vie rangée en province avec leurs enfants, deux adolescents. Mais la lassitude s’installe doucement dans ce couple pourtant soudé depuis des années. Avec l’aide de son ami Marco, son père Claude, mais aussi sa sœur Anouk, Alexandre souhaite observer la vie différemment et comprendre ce qui maintient les relations amoureuses. Mais les obstacles sont nombreux. Une chronique familiale et amicale qui démonte des idées reçues.
Ces personnages ne vous sont peut-être pas inconnus et vous trouvez cela étrange ? Et bien ça ne l’est pas tant que ça ! Nous, les Magnifiques est le troisième volet des aventures d’Alexandre, Sophie, Marco et Anouk à retrouver dans Hier encore, c’était l’été et Danser, encore aux éditions Livre de Poche. Mais nul besoin d’avoir lu les deux premiers pour apprécier et comprendre l’histoire de ce roman.
J’ai aimé chaque personnage pour leur caractère bien à eux et autant vous le dire tout de suite : impossible de les confondre. Ils sont attachants, particuliers et le lecteur prend facilement part à leurs états d’âme. Leur grande simplicité d’être nous projette dans leurs secrets, nous suggère de la joie et de la tristesse, ou bien souvent de la surprise.
Finalement, la vie que mènent Alexandre et Sophie, leurs soucis de couple et cette soif d’évoluer vers quelque chose de meilleur nous parle à tous. C’est cette quête du bonheur qui rend les personnages vivants car l’on retrouve à l’intérieur d’eux ce que nous sommes ou nous avons été aussi. J’éprouve une tendresse particulière pour Sophie qui cherche à changer de vie professionnellement et qui développe sa recherche dans le bien-être et la spiritualité. Ce groupe d’amis ressemble parfois, malgré la proximité spatiale qui n’existe pas, aux personnages de la série Friends. Tout n’est pas toujours rose mais ils sont avancent soudés pour la vie.
Pas de fioritures coté écriture, ni d’envolées lyriques. Tout l’intérêt est dirigé vers l’évolution des personnages et cette belle organisation narrative qui donne du rythme à l’histoire, provoquant ainsi l’envie d’en savoir toujours plus sur eux, et qui sait, sur nous aussi peut-être ?
L’auteur avec délicatesse, a toujours le don de faire le portrait d’une génération, ici celle de l’entre deux pas encore vieux, mais plus jeune non plus. Qui se rend compte des sacrifices pour le mieux être, le train de vie pour réussir. Comme des hamsters dans leurs roues et puis la vie se charge de rebattre les cartes. Elle montre aussi l’évolution des liens qui changent de parents à adultes et le chamboulement parfois brutal de l’adolescence.
Elle n’épargne pas ses personnages qui sont confrontés au chômage, la maladie, la perte de repères, et qui doivent se remettre en question. Les 2 enfants d’Alexandre et Sophie : Nathan et Juliette, 2 grands ados jugent parfois durement leurs parents ou sont indifférents, ils sont les témoins des hésitations de leurs parents. Ils ont d’autres rêves comme Juliette qui veut avoir un vrai impact sur la planète. La place des parents, l’amour important qu’a Alexandre pour son père, le passé qui parfois recogne à votre porte sans crier gare, la place dans le couple. Tout cela est traité de manière réaliste et en étant dans la tête de chaque personnage.
Donc découvrez un livre générationnel qui correspond bien à notre époque entre ombre et lumière, qui vous fera passer par une série d’émotions. Un livre miroir qui fait du bien, partez à la découverte de Nous, les Magnifiques. Car ils le sont vraiment ces personnages.
Dans le "flow" de la vie…
Je n'ai pas lu les deux premiers romans qui viennent avant celui-ci "Danser, encore" & "Hier encore, c'était l'été" : est-ce un problème ?
C'est la couverture du livre qui m'a interpellée avant de lire le résumé en quatrième de couverture.
Mais c'est finalement trompeur car je n'y ai pas trouvé ce que j'imaginais correspondre à l'image : ce n'est pas un roman qui parle de jeunesse, d'été, d'insouciance (bien que je comprenne l'idée du "grand saut", du bain de la vie qui peut être aussi parfois une belle machine à brasser…).
C'est plutôt le roman d'une période de vie, de la maturité d'un couple, lorsque le doute vient s'immiscer dans un quotidien peut-être "trop" bien rodé, dans un flux de vie qui lui aussi peut sembler trop rapide.
C'est léger, la vie tout simplement. J'aurais certainement dû lire les premiers tomes afin de me sentir plus imprégnée par les personnages du roman mais ce n'est pas une obligation : on peut tout à fait lire ce livre indépendamment des deux autres.
Alexandre est au top de sa carrière, dans son agence de communication, très impliqué, ne comptant pas ses heures, et n’économisant pas son énergie. Pendant que son épouse assure l’intendance, et gère le quotidien d’une famille ordinaire, en parallèle avec son emploi de fonctionnaire. Jusqu’au jour où elle est remerciée, et contrainte à quitter ses collègues lors d’une cérémonie de départ ratée, préparation de réveillon oblige, un soir de 31 décembre.
C’est sans doute l’occasion de réfléchir sur son parcours, et de prendre un peu de temps pour elle. Mais le destin en décide autrement. La fatigue accumulée, la crainte pour le niveau de vie de la famille, et l’angoisse de ses antécédents familiaux lui font perdre pied et la plongent dans un abime de découragement et de dégoût général qui a tout d’une dépression.
C’est tout un microcosme à flux tendu qui s’écroule : le couple en fait les premiers frais. L’opportunité d’un stage de remise en forme lui permettra de faire le point.
Ce roman reflète bien les écueils de la vie de famille et du statut de femme, qui doit à la fois assurer les rôles d’épouse, de mère et d’actrice de la vie active ! Avec toutes les conséquences qui en découle : lassitude, dépit, découragement devant l’ampleur de la tâche et le peu de reconnaissance. Si le monde du travail est sans pitié, celui de la famille fait preuve d’un aveuglement doublé d’une mauvaise foi inouïe !
Les personnages sont des archétypes des quarantenaires de notre société du 21è siècle, qui se débattent avec ce que l’évolution des moeurs a engendré d’incongruités.
Julie de Lestrange dresse avec tendresse et empathie le portrait de ses personnages, des gens ordinaires emportés dans le tourbillon de la vie, ni coupables ni innocents.
Je remercie l’autrice pour sa confiance.
Alexandre est au cœur de ce troisième opus. Il est marié à Sophie. Ils ont deux enfants qui sont maintenant adolescents. Alexandre s'investit beaucoup dans son travail. Et pour cause, avec son associé, il dirige une agence de communication. Tous deux se démènent pour décrocher des contrats. Pas toujours évident, beaucoup de stress. Sophie, quant à elle travaille dans la fonction publique. Tout va plutôt bien pour Alexandre et les siens jusqu'au jour où il perd un gros contrat, sa fille se retrouve au poste, sa femme perd son boulot et son père lui apprend l'existence d'un nouvel amour et de sa maladie. C'est bien connu les emmerdes ça volent toujours en escadrille... Autant dire que là Alexandre s'en prend en rafale.
Mais ce que traverse Alexandre c'est finalement ni plus, ni moins que de la vie avec ses hauts et ses bas. C'est un peu de la mienne, de la votre, celle de tout un chacun. Rien de bien extraordinaire, me direz-vous. C'est vrai et pourtant ils sont toujours aussi attachants les personnages de Julie de Lestrange. Ils ont un je ne sais quoi qui nous rassurent, qui nous touchent. Peut-être parce que l'auteure sait dépeindre avec justesse cette tranche de vie, qu'elle a ce qu'il faut d'empathie envers ses personnages pour qu'ils soient crédibles et émouvants avec leurs forces et leurs faiblesses. Nous les magnifiques se lit comme on déguste un bon vin avec des potes. C'est chaud, un peu enivrant et quand la bouteille est terminée on aimerait tellement en avoir une autre pour continuer à s'enivrer.
C'est donc à regret que l'on laisse Alexandre, Sophie, Marco, Anouk et les autres ensemble, envers et contre tout. Quoi qu'il en soit, je suis heureuse d'avoir croisé leur route toutes ces années durant. Merci Julie de Lestrange !
https://the-fab-blog.blogspot.com/2021/05/mon-avis-sur-nous-les-magnifiques-de.html
Avis : ACTUEL
Quand j’ai reposé Nous, les magnifiques, de Julie de Lestrange, j’ai pensé qu’il était rare qu’un homme soit le personnage principal d’un roman feel-good. Et pourtant, qu’est-ce que c’est bien !
Comme dans certains films « culte », il y a plusieurs personnages mais Alexandre en est le principal pour plusieurs raisons que vous découvrirez mais qui le rendent essentiel — surtout ses interrogations et ses « vibratos » intérieurs—, à l’histoire. Histoire de famille bien actuelle, au demeurant.
Alexandre est bien dans sa vie avec une femme qui travaille et qui s’occupe de tout et de tous, pour le plus grand confort de ceux qu’elle aime. Mais patatras, son contrat de travail se termine et cette fois-ci, elle prend une claque et a du mal à s’en remettre. Quand le pivot se grippe, c’est tout l’appareil qui bloque. Si les enfants restent des enfants avec des parents qui doivent assurer coûte que coûte, quand la maman se cherche, le papa doit assurer. Heureusement les amis sont là pour dire ce qu’on aime entendre mais aussi le reste ! Comment va évoluer le couple que chacun croyait sans histoires ?
Je rentre dans un livre comme dans un bois à champignons, je hume, je ressens et j’aime trouver la phrase qui fait écho en moi, qui dit ce que je perçois sans pouvoir l’exprimer ; ici, j’ai fait une belle récolte d’aphorismes. Ce n’est pas le moindre des plaisirs que j’y ai trouvés.
L’écriture est à saluer, elle est simple et directe sans être simpliste, on y sent l’énergie de la vie qui pulse dans tous les personnages aussi attachants les uns que les autres. Les dialogues sont au millimètre ; nous sommes derrière la porte à écouter. C’est la vie de chacun d’entre nous qui nous est donné à regarder, la vie de familles ordinaires sans drame en une des journaux et c’est en cela que c’est extraordinaire.
Il faut que je trouve Hier, encore c’était l’été et Danser encore car je souhaite savoir comment Alexandre et Sophie en sont arrivés là, comment Claude vivait avant la mort de sa femme, etc. etc. Mais ne vous inquiétez pas, ce livre se lit indépendamment des autres. En revanche, procurez-vous la trilogie si vous aimez rester longtemps en plongée littéraire.
Je remercie #NetGalleyFrance pour le SP de #Nouslesmagnifiques ainsi que Babelio et sa Masse critique privilégiée.
Alexandre a tout réussi dans sa vie, un métier passionnant, une femme parfaite, des enfants épanouis, une famille et des amis aux petits soins. Mais, dans la vie parfois le ciel s'assombrit, devient noir et l'orage éclate.
Sophie, sa femme perd son emploi à l'aube de ses quarante cinq ans et perd pied. Alexandre perd un grand projet professionnel. Le père d'Alexandre décide de lui présenter sa nouvelle compagne. Sa fille, adolescente décide d'en faire qu'à sa tête. Une vie de famille qui bascule du jour au lendemain..
La vie, la vraie, voilà ce que Julie de Lestrange nous propose dans "Nous, les magnifiques". L'auteure a la plume juste, les mots adéquats pour peindre la vie de ses personnages. Des personnages attachants, émouvants, où l'empathie vous emporte dans cette tranche de vie mouvementée.
Avant ce roman, je n'avais aucune idée de qui pouvait être Julie de Lestrange, et j'ai découvert que ce roman était le troisième d'une "saga". Mais un roman qui se lit indépendamment des deux premiers.
"Nous, les magnifiques" est comme un hymne à l'espoir, un hymne au surpassement de soi, comme une volonté de ne pas baisser les bras devant les épreuves que la vie peut nous mettre sur notre chemin.
Un roman réaliste, une histoire simple mais tellement vrai, un style fin et sensible. Un homme qui se pensait invincible et tout connaitre de son existence mais qui parfois déraille et fait naitre l'espérance au milieu de la tempête. Un très beau roman !
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