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J'avais déjà lu cette auteure et avait apprécié ses précédents romans. Elle nous entraînait dans l'histoire trouble de la Lituanie et Estonie et nous parlait de vengeance, de non dits dans les familles et c'était souvent de beaux portraits de femmes. Cette fois ci nous sommes dans un roman qui est aussi le portrait de plusieurs femmes. Norma vient de perdre sa mère qui s'est jetée, un matin sous les rails du métro. Elle va tout de même chercher à comprendre sa mère et ce geste. Cette jeune femme a une sacrée particularité, elle est atteinte de pousse excessive de ses cheveux. Ce handicap semble être héréditaire et va perturber sa vie quotidienne. L'auteure va nous entraîner dans un trafic de cheveux, mais aussi d'utérus. J'avoue que j'ai été un peu perdue dans cette histoire de mafia capillaire et d'usines à bébés. L'histoire est un peu tirée par les cheveux (jeux de mots très facile je l'avoue). L'auteure juxtapose plusieurs niveaux de lecture et je me suis vite perdue dans les méandres des histoires de famille, Norma qui essaie de comprendre les trafics de sa mère, une jeune sœur qui va essayer de se libérer de sa famille mafieuse, un fils qui va tomber amoureux de Norma et accepter sa particularité. de plus avec ses cheveux on va pouvoir continuer le trafic de cheveux. Eh oui, il y aurait des trafics de cheveux pour permettre à certaines femmes d'avoir des implants de beaux et longs cheveux. Dommage car j'avais beaucoup plus apprécié les romans précédents de cette auteure. Une déception de lecture, même si je suis allée jusqu'au bout.
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