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Un ado plongé dans une guerre des gangs entre gamins d'une violence inouïe Hugo, 14 ans, fils d'expatriés en mission aux quatre coins du monde, n'a jamais vécu en France et n'a connu que des écoles paisibles comme des cocons pour expatriés. Contraint de regagner le pays, il intègre un collège présumé ordinaire qui se révèle un nid de violence, où bouillonne de vieilles rivalités de quartiers, des jalousies, des embrouilles en tout genre. Il observe cela de loin avec l'intention de ne surtout pas s'en mêler. Mais qu'en sera-t-il de sa neutralité si une guerre des clans éclate ? Que fera-t-il si l'un des belligérants en vient à s'en prendre à lui ? À ses nouveaux amis ? À sa famille ? Hugo découvrira alors, in vivo, que lorsqu'une guerre commence, nul ne sait où cela peut s'arrêter. Il entrera alors dans un monde nouveau pour lui, et terrible, celui du... No-limit, la violence !
Professeur-documentaliste, je suis toujours à la recherche de nouvelles pépites qui pourraient plaire à mes élèves. Mon attention s'est naturellement porté sur "No limit, la violence" d'Arthur Ténor.
Effectivement, l'auteur aborde ici un thème malheureusement de plus en plus récurent dans les établissements scolaires : la violence.
De plus en plus d'élèves en viennent aux mains ou utilisent le harcèlement pour en venir à leurs fins et c'est un réel fléau.
Dans ce livre, nous suivons le jeune Hugo, âgé de 14 ans qui vient de déménager avec ses parents en France. Si le jeune garçon a l'habitude de changer d'école suite aux boulots de ses parents, c'est la toute première fois qu'il met les pieds dans une telle école. Là-bas, deux clans se font face et mènent une guerre sans pitié. D'un côté les Mariniers et de l'autre les Martinots.
Si Hugo compte bien rester à l'écart et observer cette bagarre de loin, il risque à tout moment de se retrouver mêler à cette querelle incessante. Bien qu'étant de nature calme et réfléchit, les bons sentiments d'Hugo se font la malle lorsqu'on s'en prend à sa famille et à ses amis.
La grande question qui se pose alors est : Hugo, parviendra-t-il à suivre cette année scolaire sans devoir prendre position pour l'un ou l'autre des deux clans ?
Arthur Ténor ne prend pas de gants dans ce livre, ce qui est une bonne chose. Effectivement, s'il y avait plus de romans jeunesses dans ce genre, peut-être que de telles conséquences n'auraient pas lieu dans la vie réelle. Chaque scène qui prend place dans ce livre est purement réfléchit de la part d'Arthur Ténor qui n'hésite pas à dépeindre sans fioritures les disputes qui prennent place dans le roman.
Certes, certaines scènes sont plutôt violentes, mais elles sont nécessaires pour l'avancée du récit.
En plus de cette violence, Arthur Ténor aborde le thème de la colère qui pousse les jeunes à agir sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. C'est par exemple le cas de notre jeune héros, Hugo. Loin d'être imperturbable, il réagit au quart de tour lorsqu'on s'en prend à lui et à ses proches ce qui lui attire des ennuis au fur et à mesure du roman.
Le message que veut faire passer Arthur Ténor est que la violence ne résout rien. Effectivement, la violence appelle la violence et cela empêche les jeunes de réfléchir correctement.
En résumé un livre sympathique que j'ai pris plaisir à découvrir. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il trouvera sa place, aussi bien dans les étagères des établissements scolaires, mais également chez les familles.
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