"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nino, 19 ans, raconte son quotidien de jeune sans le sou à Paris, entre petits boulots, trafics en tout genre et fêtes. Amoureux de Lale, il voit son couple menacé par la pauvreté, contre laquelle il lutte avec obstination. Mêlant des dialogues truculents aux observations et réflexions du personnage, ce roman esquisse le portrait d'une génération sans avenir.
"Tu sais, trouver quelque chose où on laisse ta dignité en état, où tu enrichis pas ceux qui veulent pas du bien et où ton corps se fait pas défoncer, mais sans pour autant avoir le rôle de celui qui carotte les autres,ni être flic,il reste pas grand-chose. Prof d'arts plastiques ? "
Ce roman d'une actualité brûlante parle de galères sociales de jeunes dans un style d'écriture très cru. le monde du travail dur et humiliant et à côté de cela la tendresse de l'amour
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Voici une lecture dont on ne sort pas indemne, une lecture qui dérange, qui bouscule et qui renverse les codes littéraires.
En proposant lors de sa deuxième sélection du prix des lecteurs Privat le roman à quatre mains de Capucine et Simon Johannin, les libraires de Privat ont bousculé mon confort de lecture.
Voici la présentation de l’éditeur – Allia
Nino, 19 ans, raconte son quotidien de jeune sans le sou à Paris, entre petits boulots, trafics en tout genre et fêtes. Amoureux de Lale, il voit son couple menacé par la pauvreté, contre laquelle il lutte avec obstination.
L’histoire semble simple et commune et toute la force de ce couple d’auteurs c’est de transformer la banalité sociale en une œuvre littéraire. D’aucuns diront que le langage est celui de la rue, vulgaire, que cette jeunesse n’est qu’un miroir décevant de notre société. Moi, j’y ai vu un héritier des plus grands noms de la littérature. Chez ces auteurs, il y a du Louis Ferdinand Céline pour cette écriture orale, brutale, qui percute l’oreille du lecteur mais on y retrouve aussi du Baudelaire. En sortant de ma relecture des Fleurs du Mal, j’ai trouvé dans la plume de Capucine et Simon Johannin cette écriture qui transforme le banal, la jeunesse ordinaire, la pauvreté, la saleté, le commun et le décevant en poésie, en or.
Ce roman fait parfois sourire – les scènes à la Légion Etrangère sont d’anthologie – mais il prend surtout aux tripes, il interroge, il est social tout en étant poétique, il est fort. Il est auditif, visuel, sensoriel, il est total !
En résumé : une œuvre nécessaire pour le tableau social et indispensable pour sa force poétique et littéraire !
Un coup de cœur
Je vous dis pourquoi..
C'est une lecture atypique, fascinante et addictive.
Des romans que je classe dans ma catégorie avant gardiste !
C'est frais, audacieux et très original.
L'écriture est incroyablement percutante et brutale.
Une fois commencé, j'ai été happée par l'histoire, et même si celle-ci peut dérouter, je vous conseille de vous accrocher dans tous les sens du terme !
Un roman écrit à quatre mains, qui m'a subjuguée du début à la fin.
Ça parle de quoi ?
Nino, un jeune homme au bord de l'implosion, essaye de survivre, se débrouillant pour subvenir à son quotidien et celui de sa petite amie dont il est viscéralement épris.
Il loge dans un logement insalubre et vit de petites combines.
Il tente de trouver des petits boulots mais souvent exploité et humilié, cela l'emmène à accepter des affaires douteuses et dangereuses.
Son quotidien, c'est la drogue,
les fêtes, l'alcool, les amis et sa copine.
Excessif, drogué, alcoolique,
où la rage, la peur, l'amour, l'amitié se côtoient,
c'est la descente en enfer qui commence...
Un portrait âpre, réaliste et factuel d'une jeunesse qui existe véritablement et qui n'est pas si éloignée de nous.
Un roman fort sur les addictions, mais aussi sur l'importance de l'amitié et de l'amour.
Sortir de sa zone de confort apporte de belles surprises !
Pour finir, je tiens à souligner particulièrement le talent d'écriture de ces deux auteurs.
Ils racontent cette histoire d'une manière puissante et jubilatoire avec une grande dérision et un humour noir décapant.
J'ai beaucoup souri et à la fois, c'est une vraie réflexion qui se joue en lisant ce livre.
Beaucoup de subtilité et de poésie, effaçant judicieusement le côté trash que l'on peut rencontrer.
Une lecture qui m'aura bousculée et c'est aussi cette émotion que je recherche dans la littérature contemporaine.
C'est donc une belle réussite et je vais sans tarder lire L'été des charognes, premier roman de
Simon Johannin.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/06/nino-dans-la-nuit.html
Nino dans la nuit de Capucine et Simon Johannin
@Editions allia
Retrouvez moi sur mon blog: https://emmatourte.wixsite.com/website
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Mon deuxième ouvrages de cette maisons d’édition et c’est à chaque fois une belle découverte
Premières phrases : » PARADIS ? Nino Paradis ? Bordel c’est qui ta mère, Amélie Poulain ? Qu’est-ce que tu viens chercher ici Nino, tu veux en finir avec ton nom ? »
La vie de Nino est faite d’embrouilles, de débrouilles et de magouilles. Trouver sa place, trouver un travail, trouver un toit, de galère en galère, Nino cherche une solution sans pour autant vouloir rentrer dans le moule.
Au fil de la lecture, nous rencontrons Malik, son ami exubérant et présent, toujours présent.
Nous rencontrons les fêtards de la nuit, en quête de défonce et de paradis artificiels.
Et surtout nous rencontrons Lale, l’amour aux yeux bleu saphir.
Sans savoir de quoi sera fait le lendemain, et si le loyer pourra être payé le mois prochain, ils s’aiment.
Ce roman écrit à quatre mains est abrupte et cru, il reflète la difficulté pour certains de trouver une place, leur place, dans un univers où un chat est un chat, où les choses sont dites « cash », sans enluminures, ni dentelles.
Si les trente premières pages ont bien failli me perdre, je me suis vite retrouvée avec l’urgence de lire, de tourner les pages encore et encore et de suivre « Nino dans la nuit. »
Emma aime
-Une écriture contemporaine
-un roman différent de mes lectures habituelles
-Nino et Lale
-Une histoire de nuit
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Formidable roman en ce début d'année
Une jeunesse qui n'est rien... et pourtant belle et si fraternelle
Ça bouscule et cela fait un bien fou
https://animallecteur.wordpress.com/2019/02/24/nino-dans-la-nuit-simon-capucine-johannin/
Je vous l’accorde, la quatrième de couverture ne dis pas grand chose sur le roman, mais c’est tout ce qui fait le charme de cette sublime maison d’édition qu’est Allia. En revanche le clip qui accompagne le livre est très parlant et surtout quelle belle idée !
Bon alors je me lance et je vais essayé de vous faire un bref résumé du livre. Nino 19 ans tente sa chance dans la légion étrangère mais ce n’est pas son truc, il ne veut pas y aller et la légion ne veut pas de lui. Du coup il va chercher de quoi s’occuper, gagner sa croûte pour payer le loyer d’un minable appartement qu’il partage avec sa belle et douce Lale. Il oscille entre vie de débrouille et de fêtes, petits trafiques en tout genre et petits boulots parfois dégradants et souvent mal payés. On y fait la rencontre de Malik le meilleur ami présent dans les bons comme les mauvais moments, le Farfadet qui fabrique des bijoux à partir de pierres plus ou moins gagnées légalement, Charlie, Adam, Elodie, Valentin… Une bande de jeunes dont on se fout de la couleur de peau, de la religion ou de l’orientation sexuelle, le seul point commun c’est leur désir d’élévation dans une société qui n’a plus de place pour eux, qui tente de trouver sa place grâce à l’intelligence de la débrouille. Parce que ces jeunes là n’ont pas appris la vie sur les bancs de l’école mais ils la vivent et la subissent chaque jour à haute intensité. C’est l’histoire d’enfants tombés dans la fosse aux lions qu’est le chaos social actuel. Et puis tout ce qui est difficile, éreintant la journée devient facile la nuit : des copains, de la musique, de la drogue et tout va mieux jusqu’au levé de soleil suivant. Et même au levé du jour, là où tout n’est que galère et payant, l’amour reste là, facile, accessible, gratuit et apaisant.
Ce roman respire, transpire, pue la jeunesse. L’écriture est dure et puissante, elle est imagée de manière magnifique. Les comparaisons et les métaphores sont dingues au point qu’on pourrait dire que ce livre est un recueil de punchlines toutes plus puissantes les unes et les autres. Le langage va droit au but, pas de fioriture et de tournures de phrases longues comme celles de Balzac. Juste des mots simples pour décrire des situations simples.
J’avais déjà adoré le premier roman de Simon Johannin, L’été des charognes, cette fois on passe de la campagne à la ville avec toujours cette même intensité dans l’écriture. Avec deux mains de plus, Simon Johannin a gagné en puissance, on ne pourrait pas dire qui a écrit quoi dans ce roman tellement que l’écriture est fluide. ça ne m’étonnerait même pas que dans le rap certains artistes s’inspirent de leur qualité d’écriture ou d’un jour voir sur grand écran les personnages créés par Simon et Capucine. C’est tout le malheur que je leur souhaite. J’attends déjà leur prochain roman avec impatience.
Nino dans la nuit, c’est le roman d’un duo, d’un couple, de deux personnages qui sont au centre, duquel gravitent d’autres.
Nino Paradis.
Un gosse de dix neuf ans. Des conneries jusqu’au ras du cou. A suffoquer d’une vie qui est étau. Une société qui fait tout pour le renvoyer par k.o sur le tapis de ses désillusions. A survivre de petits boulots, à comprendre que l’exploitation et la tête baissée est l’unique chemin d’une réussite sur laquelle il crache avec véhémence. Nino le grain de sable dans un rouage déjà trop encrassé. Dysfonctionnement. La gueule d’un malfrat mais la verve d’un mioche. Le coeur qui palpite pour une fille ; Lale.
De l’histoire, je préfère me taire, n’en donner aucune information. L’histoire, finalement, ce n’est qu’une excuse. Le plus important se faufile entre les lignes, entre les élucubrations de Nino et ses copains.
Roman de la jeunesse égarée.
Roman de la société qui broie les nouveaux venus.
‘‘J’ai la tête, les yeux et la bouche qui crament, j’ai avalé des braises qui me font des trous partout. Des trous dans le sol quand j’avance, des trous dans les phrases que je veux dire à des gens qui ont des trous dans le visage quand je les regarde.”
La plume ? Mon amour pour ces auteurs qu’on peut reconnaître aux premières lignes se voit frétiller de joie. Toujours cette même dégaine verbale. Ca claque, ça jacte, ça dégoise et dégueule. Entre poésie et crasse verbale. Au bonheur de n’y voir aucune duperie, rien qui ne soit surjoué. À l’impression fabuleuse de dialoguer avec Nino, de l’accompagner, lui et ses potes dans leur ritournelle noire.
Nino dans la nuit, une valse noire, une dernière danse pour la jeunesse qui s’échoue à trouver chemin entre les débris d’une société en vrac.
Une écriture pleine de trouvailles, un festival de mots. Une collection d'images. Ce roman est un OLNI (objet littéraire non identifié).
La vie de petites débrouilles en petits trafics puis la découverte d'un milieu factice.
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