Deux romans en lice pour le Prix des lecteurs du Livre de Poche
Irene, Jacob, William, George et Sara, inséparables depuis l'université, viennent de s'installer à New York. Ils ont vingt-cinq ans, sillonnent la ville, naviguent entre fêtes et premiers jobs. Mais la maladie d'Irene bouleverse tout et donne une direction nouvelle à leur existence. Avec New York Odyssée, Kristopher Jansma signe un magistral portrait de groupe avant de basculer vers le drame intime de chacun.
Un roman ironique, juste et sensible sur le deuil et l'amitié.
Deux romans en lice pour le Prix des lecteurs du Livre de Poche
Première rencontre autour des personnages dans le huis clos d'une galerie d'art New-Yorkaise...
Voilà comment démarre le roman de Kristopher Jansma, un groupe de copains comme un autre, qui cache ses secrets intimes, ses faiblesses, son mal-être aussi parfois…
Et la maladie (satané cancer) qui n'en finit plus de rebattre les cartes et de bouleverser les vies et les trajectoires.
Irène va être épaulée évidemment, elle ne sera pas seule dans son combat.
C'est une très belle ode à l'amitié malgré tout ce qui nous fracasse.
Et ce lieu indistinct, la big apple qui absorbe tout…
On rit, on pleure, c'est la vie tout simplement.
Irene, Jacob, Sara et George sont inséparables depuis l’université. Tous les quatre installés à New-York, ils ont vingt-cinq ans, l’âge des fêtes et du premier travail. A leur groupe s’ajoute en satellite William qui, s’il ne fait pas parti du noyau dur de la bande, navigue à leurs côtés.
Mais leur bel équilibre va se fracasser contre la réalité quand Irene apprend qu’elle a un cancer. La maladie va bouleverser leurs vies, remettre en perspective leur avenir.
Ce livre est un peu la rencontre entre Friends et Love Story. Tous les ingrédients y sont : du groupe d’amis soudés auquel on a envie d’appartenir à l’ultime épreuve de la maladie.
Toute la première partie est consacrée à la maladie d’Irene et à la manière dont le groupe se soude encore plus autour d’elle pour l’accompagner à travers traitements et hospitalisations. Mais c’est surtout la seconde partie qui m’a le plus intéressée en explorant les réactions de Jacob, George, Sara et William et leurs différentes façons de traverser le deuil.
Ce roman est un livre qui raconte avec beaucoup de précision la fin de l’insouciance et l’entrée dans un âge plus mûr où de nouvelles responsabilités apparaissent, où de nouvelles étapes permettent de construire une personnalité plus dense et plus riche. Même si cela doit passer par la souffrance et l’absence.
Rien ne sera plus jamais comme avant pour aucun d’entre eux après le départ d’Irene. Même les rapports des membres du groupe se distendent et s’essoufflent tant il est vrai que chacun affronte la perte à sa façon sans moyen de vivre cela ensemble. Le groupe s’éclate alors en individualités blessées qui cherchent à composer avec une cruelle réalité.
Le personnage de Jacob est particulièrement intéressant et attachant à travers son cheminement pour apprivoiser la douleur et le manque d’une personne aimée. C’est celui qui semble le plus profond et à qui l’auteur consacre, d’ailleurs, une assez importante partie.
Il existe quelques longueurs dans ce roman, notamment à cause de certaines descriptions qui prennent un peu de temps mais l’ensemble est plein de sensibilité et d’humanité. Un très beau roman.
Une lecture dont je ressors mitigée.
Là pour le moment, je dirais que j'ai bien aimé, un roman sur la vie d'une bande de copains, amitié, amour, deuil... tout y est !
Mais mon interrogation est : dans un mois, est-ce que je m'en souviendrai ? Cette lecture m'a-t-elle assez marquée ? J'en doute déjà maintenant, mais peut-être...
3 ou 4 étoiles, j'hésite. Généralement, un roman nous fait découvrir séparément des personnages avant de les faire se rencontrer. Dans New York Odyssée, c'est tout le contraire, et je me demande si c'est cela qui m'a déroutée ou bien si c'est simplement que la 2e partie du livre m'a semblée un peu longue, sans intérêt particulier.
Une chose est certaine, il s'agit d'un groupe de meilleurs amis. Mais le livre analyse-t-il les conséquences de la maldaie d'un de ses membres sur le groupe lui-même, ou bien sur chacun de ses membres ? La question reste entière.
Une belle lecture qui me laisse cependant sur ma faim.
Très beau roman qui ne nous laisse pas indifférent... C'est l'histoire d'une amitié, quatre personnes qui se retrouvent confrontés à la maladie de l'une d'elle, Irène , 25 ans. Comment chacun des protagonistes vit le traitement, la progression de la maladie...
Cette lecture a été très émouvante pour moi... ce roman est très bien écrit, on a l'impression de faire parti de la bande et de vivre le cancer d'Irène avec eux...
Un roman dans lequel j'ai eu, au départ, du mal à entrer, à trouver ma place de lectrice, mais en avançant dans ma lecture, je me suis retrouvée face à cinq personnages attachants, bouleversés par la maladie d'Irène. Nous découvrons aussi leurs vies, à eux, leur enfance, leur adolescence, ce qui fait ce qu'ils sont devenus.
New York aussi, fait partie intégrante de l'histoire, une ville vivante, cosmopolite, où chacun peut réaliser ses rêves, ses projets car il y a une ouverture d'esprit.
Un roman à glisser dans sa valise cet été et que je vous recommande de lire. Pas déçue, au final, par ce roman captivant.
New York Odysée
Résumé :
Irene, Jacob, William, George et Sara, inséparables depuis l’université, viennent de s’installer à New York. Ils ont vingt-cinq ans, sillonnent la ville, naviguent entre fêtes et premiers jobs. Mais la maladie d’Irene bouleverse tout et donne une direction nouvelle à leur existence.
Mon avis sur le livre :
New York Odyssée est le véritable journal de bord de 5 jeunes, on parcours leur vie à travers le livre entre les joies de se retrouver tous ensemble, mais aussi les peines, les difficultés à surmonter, les secrets, l'amour. Le livre est facile à lire, on s'attache aux personnages plus spécialement à celui de Jacob et d'Irène qui sont au centre du roman. On vie avec eux leurs difficultés, leur doutes, leur insouciance.
Je recommande ce livre qui vous emmènera dans la vie bien remplie de cinq jeunes à New York.
Et vous verrez que le titre n'a pas été choisi au hasard...
Bonne lecture !
Ils viennent de quitter les bancs de la fac et se sont lancés à l'assaut de New York, prêts à en découdre avec la Grosse Pomme. Entre leurs rêves de réussite et la réalité pas toujours à la hauteur de leurs espérances, ils ont un peu déchanté. Jacob, le poète juif, n'écrit plus. Englué dans une relation avec son patron qu'il trompe allègrement, il s'est enfermé dans un centre de soins pour adolescents en souffrance où il est surveillant/aide-soignant. George observe les étoiles, déteste son collègue,se console dans l'alcool. Sara travaille dans un journal, fait le boulot de quatre personnes sans obtenir la reconnaissance qu'elle mérite. Irène, l'artiste fantasque, est factotum dans une galerie. Elle organise les expositions, les vernissages, les soirées, pendant que ses œuvres prennent la poussière dans son atelier. Séduisants et irrésistibles, Jacob, George, Sara et Irène attirent William comme un aimant. Le jeune coréen les admirait de loin à l'université et quand il a la chance de les approcher lors d'une fête, il se greffe à la bande et tombe amoureux de la belle Irène. Ces inséparables, amis pour la vie, n'ont pas encore accompli leurs ambitions mais il leur reste New-York, trépidante, grouillante de vie, festive, infatigable, ville de toutes les solitudes, de toutes les solitudes, de tous les possibles. Pourtant cette ascension qu'il voulait fulgurante va se briser quand Irène tombe malade. Celle qu'ils aiment, leur pilier, leur étoile, est atteinte d'un cancer. Il va falloir se battre, ensemble, même quand Irène semble baisser les bras, même quand la maladie semble la plus forte.
Une bande de copains, une ville, le cancer...Des rêves, de l'insouciance et une épreuve, une perte puis la douleur, le deuil, la remise en question, la maturité. Cette odyssée new-yorkaise apporte son lot de rires et de larmes même si les personnages, soit stéréotypés, soit désincarnés, peinent à être attachants. De belles phrases et de beaux sentiments mis bout à bout ne font pas toujours une bonne histoire. On se perd parfois dans des digressions sans intérêts et malgré le sujet grave et émouvant, on ne partage pas forcément la peine de ces adulescents un brin poseurs et condescendants. Jacob le poète maudit et homosexuel, Sara la plus raisonnable, George l'alcoolique honteux et William la pièce rapportée évoluent au fil du roman vers la maturité si ce n'est l'épanouissement. On retiendra surtout New York qui les entoure, les promenades sous le pont de Brooklyn, la visite du MET, les bars ouverts jour et nuit, la magie d'une ville audacieuse qui rend audacieux.
Bilan mitigé mais pas négatif. Une odyssée new-yorkaise reste un bon roman d'apprentissage qui pêche parfois par excès de bavardages mais offre une belle vision de la jeunesse qui en veut mais doit se résoudre à accepter la vie telle qu'elle est, avec ses hauts et ses bas, ses coups durs qui rendent plus forts, tout ce qui fait que l'on se construit pour devenir adulte. Le titre fait bien sûr référence à l'Odyssée d'Ulysse et à Homère. Comme le héros héros grecs, les personnages traversent les épreuves que les dieux mettent sur leur route pour finir par arriver à bon port, là où ils peuvent espérer trouver le bonheur.
Un grand merci à Lecteurs.com, au Livre de poche et à Dominique Sudre pour ce cadeau.
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