Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Angleterre, de nos jours.
La première fois que Jemma s'est rendue dans le manoir de Polskirrin, c'était en compagnie de Matt, son époux, pour célébrer le mariage du richissime Lucas JarrettJamais Jemma n'oubliera la vue saisissante de cette demeure dominant la mer, perchée sur un éperon de Cornouailles. Jamais, non plus, n'oubliera-t-elle la vue du corps d'Alex, la soeur tant aimée du marié, flottant sans vie le jour des noces, sur cette plage de galets...
Un an après, Jemma et Matt sont de retour à Polskirrin, à la demande expresse de Lucas. Pourquoi ce dernier tient-il tant à célébrer le premier anniversaire de ses noces funestes ? La question est sur les lèvres de tous les invités.
Car ce que Lucas a en tête n'a rien d'une gentille réunion entre amis. Non, c'est à une fête macabre qu'il les a tous conviés, un murder game visant à faire rejouer à chacun son rôle de l'an passé et révéler ainsi la vérité sur la mort d'Alex. Mêmes personnes, mêmes tenues, même repas, mêmes discussions, la nuit qui a vu mourir la jeune femme se répète dans une mise en scène terrifiante.
Jemma sait bien qu'elle n'est pas coupable. Mais qu'en est-il de Matt ? Détient-elle réellement toutes les cartes de ce jeu mortel, dont nul ne semble connaître l'issue ?
Trois amis, accompagnés de leur compagne ou sœur se retrouvent, en Cornouailles, dans le magnifique manoir de Lucas qui les a invités à l'occasion de son mariage avec Nina, une française. Mais la fête tourne au cauchemar puisque la sœur de Lucas est retrouvée noyée. L'enquête conclut à un suicide.
Un an après, à l'invitation de Lucas, les mêmes invités se retrouvent au manoir. Lucas est persuadé que sa sœur a été assassinée et il veut démasquer le coupable, à sa manière, sans l'aide de la police qui s'invite quand même à ce "murder game".
L'atmosphère rappelle étrangement, mais avec un peu moins de talent, celle que savait créer Agatha Christie : manoir isolé, huis-clos oppressant entre un groupe de personnes au sein duquel se cache un meurtrier, chacun a quelque chose à cacher, chacun soupçonne son voisin.
Lecture détente, agréable, écriture fluide mais même si l'auteure coche la plupart des cases du genre, des longueurs et des invraisemblances ne font de ce polar qu'un cru moyen dont je ne garderai pas un souvenir impérissable.
Un roman policier avec une enquête plutôt classique.
Mais le récit à la première personne est racontée par une des participante au fameux jeu, même si elle ne veut pas participer.
Un roman d'ambiance, même si l'ambiance ne m'a pas paru si british que cela malgré le grand manoir et les dépendances.
Et puis ce personnage principal qui ne souhaite que remonter dans sa chambre pour se cacher a fini par me lasser.
Une lecture qui ne me restera pas longtemps en mémoire.
Deuxième volet avec la Detective Superintendant Stephanie King et même si c’est sympa d’avoir lu le livre précédent, les deux peuvent se lire de manière totalement dépendante.
L’histoire est racontée par Jemma, l’épouse de Matt, à la première personne, avec l’alternance de point de vue de quelques personnages.
Une bande de potes se retrouvent à Polskirrin, un magnifique domaine au cœur de Cornwall, à l’occasion du mariage de leur ami Lucas avec Nina. Le lendemain d’un dîner bien arrosé et convivial, Alex, la sœur de Lucas, est découverte morte. Elle se serait suicidée. Un an plus tard, on retrouve les mêmes personnages, invités pour des retrouvailles que peu comprennent… Finalement Lucas, n’a pas dit son dernier mot, il ne se résout pas à accepter le suicide de sa sœur et décide de jouer à un jeu où chacun devra abattre ses cartes pour prouver son innocence.
Même si j’ai apprécié la dynamique du groupe autour de Lucas, il faut attendre plus de 150 pages avant que l’on n’arrive à entrer dans l’intrigue et qu’elle puisse prendre forme. Et franchement, je suis contente de m’être accrochée, car sans la LC avec Annesophie books je pense que j’aurais pu laisser tomber, alors que j’ai bien accroché au final, puisque le rythme s’accélère quelque peu et que l’auteur nous balade un peu dans tous les sens. Je n’ai d’ailleurs pas vu venir la fin, ni pensée à un meurtrier en particulier. Je me suis laissé porter par l’intrigue et ça m’a fait du bien. C’est le genre de lecture que l’on apprécie entre deux livres plus noirs ou moins légers.
Même si la lecture n’a pas démarré comme je l’aurais voulu, j’ai quand même été surprise et c’est tout ce que je demande à mes lectures !
Le livre est présenté comme une enquête de Stephanie King et même si elle est présente, son rôle se joue à la périphérie des personnages et de la résolution. Disons qu’elle explore les pistes, mais qu’elle ne résout rien. Cela aurait pu être un huis clos et un vrai mystery cosy, sans sa présence, même si le sous-genre est quand même bien exploité.
Au final c’est une belle surprise, avec une construction classique du huis clos, une exploration psychologique des personnages, sans être trop manichéens, chacun a ses petits secrets, tout le monde passe par la case suspect, et c’est bien construit. L’auteur essaie de nous embrouiller, mais cela reste léger et le suspect est démasqué pour notre plus grand plaisir. La chute que sert l’auteure est assez inattendue, ajoutant une touche supplémentaire à mon plaisir.
Murder Game regroupe tous les ingrédients d’un très bon cosy crime : un mariage réunissant d’anciens amis perdus de vue, une grande et belle maison donnant sur la mer, des mensonges calculés, des secrets inavouables... et un meurtre.
L’intrigue coche toutes les cases du genre, le talent de l’auteure se charge du reste.
Et ça fonctionne.
Si je suis restée sur la retenue durant les 150 premières pages, j’ai compris par la suite pourquoi Rachel Abbott avait voulu prendre son temps pour installer son histoire et ses personnages.
L’ambiance colle parfaitement, surtout durant la deuxième moitié où le rythme s’accélère lorsque l’on rentre enfin dans le Murder Game. Il devient alors plus soutenu durant cette seconde période, ce qui est vraiment appréciable.
J’ai deviné, dès la page 200, qui était le coupable, mais cela n’a rien enlevé à l’énorme surprise finale que nous réserve l’auteure.
Celle-là, par contre, je ne l’avais absolument pas vue venir tant Rachel Abbott a su se jouer de moi avec brio !
Les neuf personnages autour desquels l’histoire prend forme ne créent aucune confusion dans l’esprit du lecteur. Ils ont chacun des caractères différents, et des spécificités propres, tant physiques que morales, qui empêchent toute confusion.
J’aurais par contre préféré que cela reste un huis-clos strict, sans implication de l’enquêtrice Stephanie King.
En refermant ce thriller, on ne peut s’empêcher de penser qu’une adaptation pour le cinéma pourrait rencontrer un grand succès, tant pour l’intrigue que pour l’atmosphère qui s’en dégage.
L’auteure nous propose donc un nouveau thriller qui rencontrera sans aucun doute un franc succès, même si, de mon seul point de vue, j’aurais préféré une première partie de roman plus rapide et surtout plus immersive.
Comme la deuxième partie répondait à toutes mes attentes, et que l’une des révélations finales m’a réellement surprise, je le conseille à tous les amateurs du genre, qui y retrouveront tout ce qui fait la renommée de Rachel Abbott.
Murder Game est un thriller psychologique en huis-clos: des jeunes gens sont invités à « rejouer » le déroulement d’une soirée où a eu lieu un meurtre, dans le cadre idyllique d’un manoir côtier en Cornouailles.
La première fois que Jemma s’est rendue au manoir de Polskirrin, c’était avec Matt, son époux, pour célébrer le mariage du richissime Lucas Jarrett.
Jamais elle n’oubliera la vue saisissante de cette demeure dominant la mer, perchée sur un éperon de Cornouailles. Jamais, non plus, elle n’oubliera la vue du corps sans vie d’Alex, la sœur du marié, le jour des noces, sur cette plage de galets…
Un an plus tard, les invités sont de retour à Polskirrin, à la demande de Lucas. Pourquoi ce dernier tient-il tant à célébrer le premier anniversaire de ses noces funestes ?
C’est en réalité à une fête macabre qu’il les a conviés, un murder game visant à faire rejouer à chacun son rôle de l’an passé et révéler ainsi la vérité sur la mort d’Alex. Mêmes personnes, mêmes tenues, même repas, mêmes discussions, la nuit qui a vu mourir la jeune femme se répète dans une mise en scène terrifiante.
Apparences trompeuses, manipulation et faux-semblants : Rachel Abbott déploie tout l’éventail de son talent dans un roman à énigme digne d’Agatha Christie.
Le point de vue narratif que choisit l’auteure est judicieux: Jemma est un personnage à part de cette bande d’amis qui se connaissent depuis l’enfance et ont des souvenirs en commun dont elle ignore tout. Etrangement, son mari Matt n’a pas été très loquace sur ce sujet… Elle les découvre donc, tout comme nous par son intermédiaire, et les observe attentivement pour tenter de deviner leurs liens, objectif qui s’avère assez ardu, tant leur passé est chargé de secrets, de non-dits, qui viennent impacter insidieusement le présent.
Sont évoquées trois périodes : le drame sordide que vit Alex adolescente, le mariage de Lucas et Nina, et un an plus tard, le « jeu » de reconstitution du meurtre d’Alex. Le démarrage se fait en douceur par l’arrivée des invités dans un manoir de Cornouailles paradisiaque. Rapidement, la présence d’Alex, la sœur du futur marié intrigue : se retrouver après de longues années auprès de ses amis d’enfance semble réveiller en elle un traumatisme enfoui… Quel est ce drame dont il est interdit de parler ?
Le lecteur avance à tâtons entre ces diverses époques, suspendu à la tension croissante instiguée par l’auteure : révélations, rebondissements foisonnent jusqu’à un final inattendu. Ce roman se lit rapidement tant l’envie est grande de progresser dans l’intrigue. L’inspectrice Stéphanie King est un personnage récurrent de Rachel Abbott, je serai ravie de découvrir « Ce qui ne tue pas« , sa première affaire tant celle-ci m’a plu. Je remercie les Editions Belfond Noir ainsi que la plateforme NetGalley pour cette lecture.
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