80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il s'agit d'un autoportrait où, pour la première fois, le romancier Serge Filippini se livre à un exercice personnel .
Né à Pontarlier en 1950, dans un milieu modeste aux origines italiennes et espagnoles, il tire les fils qui continuent de le rattacher à cet univers- le père projectionniste, la mère ouvreuse, la famille italienne sur laquelle le vingtième siècle semble n'avoir pas prise...Il essaie d'y distinguer les linéaments de l'être qu'il est devenu : pourquoi les livres sont entrés dans sa vie par le truchement de romans d'espionnage et d'une bible oubliée un jour par des visiteurs ? Quelle vision du cinéma se forge un enfant qui baigne dans les salles obscures depuis l'âge de sept ans ? quelle géographie, quels événements , parfois fugaces, souvent ordinaires, ont formé le futur écrivain ? Ce texte littéraire s'accompagne d'images qui ne sont pas des illustrations mais un contrepoint visuel renvoyant à des thèmes présents dans le livre. Ce choix renvoie plus ou moins au Nadja d'André Breton - un " roman " avec images dont l'incipit bien connu est : Qui suis-je ?
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Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année