Des idées pour toutes les envies de lecture !
Au château, il y a le père, vieux lion du cinéma français et gloire nationale. Il y a la jeune épouse, ex-Miss Provence-Alpes-Côte d'Azur, entièrement dévouée à sa famille et à la paix dans le monde. Il y a les jumeaux, la demi-soeur. Quant à l'argent, il a été prudemment mis à l'abri sur des comptes offshore.
Au château, il y a aussi les domestiques. L'intendante, la nurse, le coach, la cuisinière, le jardinier, le chauffeur. Méfions-nous des domestiques. Surtout si l'arrêt mondial du transport aérien cloue au sol les avions et nous tient dangereusement éloignés de nos comptes offshore.
Des idées pour toutes les envies de lecture !
Cette satire des célébrités et de leur entourage démarrait plutôt bien: on découvre deux histoires parallèles, l'une raconte le périple de Cendrine et son fils qui ont fui leur ancienne vie pour échouer dans un quartier populaire où la jeune maman est caissière dans un Super U. L'autre histoire, racontée par la fillette du couple, narre le quotidien d'un acteur célèbre sur le retour et de sa jeune épouse. Ils vivent dans un château, copie d'un petit Trianon, avec une domesticité nombreuse. le destin de Cendrine va croiser celui de cette famille et tout va s'emberlificoter avec de nombreux rebondissements plus ou moins crédibles.
On sourit bien au début de cette saga des travers et des petites manigances des personnages. Puis, à la longue, cela devient fastidieux. L'arrivée du président accompagné de sa femme Brigitte n'apporte pas grand chose à l'intrigue qui, dans la toute fin, est plutôt bâclée. Cela aurait pu être drôle et cynique de bout en bout, mais trop de personnages caricaturaux rendent tout cela aussi vaseux que l'eau de la piscine.
Dommage, car j'espérais mieux.
Un acteur vieillissant, monument du cinéma français, habite avec sa troisième épouse, de plusieurs décennies sa cadette, leur château de la périphérie parisienne. Un nombreux personnel de maison les entoure, de l’intendante au coach et du chauffeur au jardinier, sans oublier Cendrine, la nouvelle nurse, auparavant caissière de supermarché, qui vit sous une fausse identité et par qui les ennuis pourraient bien commencer.
Les indices sont légion, et l’histoire a beau avoir été réinventée avec force imagination, le lecteur amusé ne peut bien vite se retenir de voir planer sur ce vaudeville l’ombre d’une de nos gloires nationales et de sa famille déchirée par un héritage contesté. Mais, alors que se multiplient les clins d’oeil à l’actualité et qu’apparaissent en clair d’autres personnalités réelles venues se mêler aux protagonistes fictifs, se dessine bientôt une véritable satire sociale, joyeusement enlevée et mâtinée de ce qu’il faut de suspense pour un moment de lecture aussi réjouissant qu’addictif.
C’est ainsi que, sous les dehors légers d’une comédie qu’elle semble s’être follement amusée à écrire, Julia Deck use malicieusement de son regard cynique et mordant, tout autant que de sa plume fort joliment ciselée, pour se moquer de nantis tellement déconnectés des réalités, dans leur bulle stratosphérique, que, tels le corbeau de la fable, ils en restent stupéfaits et incrédules de se voir contester leur fromage par le premier « gilet jaune » venu.
Une comédie réjouissante, bien ficelée et pas ennuyeuse pour deux sous, dont l’humour satirique, à propos de nos hypocrisies sociales, m’a rappelé celui de L’os de Lebowski de Vincent Maillard.
C'est une énigme dans un château. Cela ressemble à un cluedo.
Encore une fois, je me suis régalée avec le dernier roman de Julia DECK.
Nous ne sommes plus dans une banlieue dortoir mais dans un riche château habité par un Monument national, comprenez un acteur vieillissant, sa nouvelle jeune femme et leur fille adoptée. Toute ressemblance avec une star du rock’n roll serait fortuite….
En parallèle, nous suivons Cendrine, qui ne s’appelle pas Cendrine, son travail au U dans le 93.
Comment ces vies différentes vont se retrouver mêler, et surtout pourquoi ?
J’ai aimé suivre Cendrine et sa présence au château, l’intrigante petite fille du couple, l’énigmatique gouvernante Madame Eva.
J’ai aimé le regard de l’auteure sur cette banlieue aisée et ses rapports de force entre les habitants.
Une lecture réjouissante.
L’image que je retiendrai :
Celle de la jeune mère qui veut absolument que tout le monde soit joyeux dans la maison, au point d’instituer l’apéritif du soir avec le personnel.
https://alexmotamots.fr/monument-national-julia-deck/
J'avais envie d'une lecture courte entre deux gros romans, d'une lecture légère, mais pas trop et les critiques du dernier roman de Julia Deck m'avaient alléchée ...
'Monument national' a été un parfait livre de transition, sans être inoubliable.
On y découvre Serge Langlois, ancienne gloire du cinéma français qui approche des 70 ans, sa troisième épouse, Ambre, qui règne en maîtresse sur l'image du patriarche, et de leurs jeunes enfants, au cœur d'un immense chateau en lisière de la forêt de Rambouillet, doté d'une imposante domesticité !
Le calme et l'ordre sont bousculés par la pandémie qui provoque le retour au bercail de Virginia, fille aînée de l'acteur, du quasi-même âge que son épouse.
A quelques kilomètres de là, dans le 9/3 se côtoient dans un Super U, les caissières Aminata et Cendrine, le client Abdul, et le patron Gilet Jaune Mathias.
Ces deux mondes qui n'auraient jamais dû se croiser se rencontreront, cohabiteront et exploseront de conserve dans l'apothéose finale ...
Un roman où on croit reconnaitre quelques monstres sacrés (un peu mélangés, quand même), où le couple présidentiel actuel fait quelques apparitions et où on retrouve quelques personnages du précédent roman de l'auteur, 'Propriété privée' !
Un roman un peu fourre-tout, dont le seul intérêt est de faire passer un bref moment mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Note à moi-même : éviter de lire un autre roman de Julia Deck !
Monument national est une chronique sociale écrite par Julia Deck dont la plume malicieuse et humoristique raconte notre monde contemporain et la place que chacun occupe sous le prisme d’une famille médiatisée et de son entourage proche.
Le roman de Julia Deck commence dans un château situé au bord de la forêt de Rambouillet qui abrite une tribu, composée d’une ancienne star du cinéma, Serge Langlois, la soixantaine ventripotente et souvent alcoolisée, de sa troisième femme Ambre, de son vrai nom Adrienne, ancienne Miss, devenue au fil du temps son, presque, agente, et qui expose sur Instagram sa vie irréelle qui n’a vraiment rien à voir avec la vrai !
Son rôle d’Ambassadrice de l’Unicef lui fit découvrir la possibilité de l’adoption, qu’elle mit en œuvre par une obscur démarche en adoptant deux petits enfants asiatiques, Joséphine et Orlando, le dernier surnommé Ory. Autour gravite, les hommes et les femmes qui font vivre cette demeure ancienne : l’intendante, la nurse, la cuisinière et son mari, le jardinier, et bien sûr le chauffeur, auquel sera ajouté bientôt un coach.
Seulement, un chapitre sur deux, on abandonne les fauteuils Louis XIV pour le cœur du département 93 et plus précisément la commune de Le Blanc Mesnil, et surtout Cendrine Barou, caissière dans une supérette, qui semble être une « transfuge de classe » mais à l’inverse.
la suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/03/07/julia-deck/
Ce titre populaire de « monument national » pourrait revenir à un certain nombre de célébrités et il est évoqué lorsque le dit monument fait ses adieux définitifs à ce bas monde. Dans ce roman, les pistes sont brouillées mais malgré tout, l’ombre d’un géant plane sur le texte, au point qu’il est parfois difficile de s’accrocher au portrait du personnage fictif ré-inventé. Trop d’indices pour ne pas percevoir la malice de Julia Deck.
Notre monument, donc, la soixante alourdie de quelques années de gloire et d’abus, vit dans son château de la couronne-est de la capitale, avec sa troisième épouse, et toute une armada d’employés qui résident sur place.
De son côté, Cendrine vit des jours mornes à la caisse du U qui l’emploie pour retrouver en fin de journée son garnement de fils. On apprend que la jeune femme vit sous une fausse identité.
Comment les histoires de deux mondes si différents pourront-elles se rejoindre ? C’est tout le sujet du roman.
C’est drôle, caustique, enlevé, on ne s’y ennuie pas deux minutes, tant les portraits des personnages sont ciselés avec un humour grinçant.
Comme dans Propriétés privées, Julia Deck a l’art de mettre le focus sur les fragilités et les bassesses de nos groupes sociaux. Avec légèreté mais fermeté.
Un excellent moment passé en compagnie de ce monument national.
J'ai sur ma liste de livre à lire le roman "Propriété privée" de Julia Deck. Ce roman est sorti en 2019 et je n'ai toujours pas trouvé l'occasion de me plonger dedans et finalement voilà que j'ai eu l'opportunité de découvrir son dernier roman sorti à l'occasion de la rentrée littéraire de janvier 2022. J'ai évidemment saisi cette occasion et me voilà donc plongé aux côtés d'une gloire vieillissante du cinéma français mais pas seulement puisqu'en parallèle l'écrivaine nous invite également à suivre d'autres personnages provenant d'un milieu bien différent et, vous le voyez venir j'imagine mais, ces deux milieux sont amenés à se rencontrer dans le récit évidemment, pour le meilleur et pour le pire. On distingue bien les deux arcs narratifs qui vont finir par se rejoindre comme je l'évoque plus haut.
Pas facile à résumer ce livre qui part un peu dans tous les sens avec pas mal de personnages qui ont chacun leurs petites particularités. Il y a, à mon sens, deux gros points forts dans ce roman. Cette galerie de personnages très variés, tous hauts en couleur, qui évitent au lecteur de sombrer dans l'ennui. Alors, certes le trait est fortement grossi, on est largement dans la caricature (avec quand même parfois quelques passages montrant un peu plus de finesse) mais c'est complètement assumé tout au long du récit et c'est par moment très drôle il faut bien le reconnaître. Le deuxième point fort, c'est cette écriture moderne, dynamique. Ce livre se lit très bien, pas prise de tête même si l'écrivaine nous donne à voir une critique parfois acide de certains pans de notre société et qu'il y a bien une bonne dose de second degré.
Il n'en reste pas moins que le récit s’enlise un peu par moment puisqu'il ne se passe pas grand chose au début. On suit les personnages dans leur vie de tous les jours et c'est sûrement pour cela que ce roman n'est pas simple à résumer, c'est une succession de petits évènements, de portraits, de tranches de vie sans trop de liens évidents par moment. Et puis, assez loin dans le déroulé du récit, comme si l'écrivaine sentait également l'enlisement de son roman, un rebondissement que je vais taire même si il n'est pas bien difficile de le deviner de nombreuses pages en amont. Cela a le mérite de traiter un autre thème en fin de roman et de redynamiser un peu tout ça.
Au final, j'ai passé plutôt un bon moment, l'écrivaine se fait plaisir à écrire cette histoire, ça se ressent, aucune censure, liberté de ton assumée. Je conseillerai surtout cette lecture aux amateurs de second degré poussé un peu à l'extrême parfois. Il faut prendre pas mal de recul pour cette lecture, ceux qui recherche un côté très crédible auront un peu plus de mal (quoique...). Les lecteurs qui apprécient l'humour corrosif devraient apprécier. Un roman déjanté à découvrir !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !