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(Texte provisoire) Giverny. Début du XXe siècle. Alors qu'au loin ont cessé de retentir les bombardements, un vieil artiste scrute opiniâtrement un étang vibrant sous les fluctuations de la lumière. Il a formé le voeu de saisir l'intimité de la matière à travers le motif obsédant des nymphéas.
Mais une double cataracte menace sa vue, et la création côtoie si souvent le vertige.
C'est le dernier combat de Monet, qui le mènera à l'apogée de son art. À ses côtés, sa belle-fille, Blanche, peintre elle aussi - et son souffre-douleur, et Clemenceau, ami fidèle, alors retiré de la politique, sans qui le projet de l'Orangerie n'aurait jamais vu le jour.
Stéphane Lambert évoque, par le biais de ce bouleversant trio, les derniers jours de Monet dans la lumière enflammée du jardin de Giverny.
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste. Parallèlement à ses livres, il écrit des fictions radiophoniques pour France Culture. Il a publié chez Arléa, Nicolas de Staël, le vertige et la foi (2014), Mark Rohko, rêver de ne pas être (Arléa-poche n°209, 2014) et Avant Godot (La rencontre, 2016).
Plus d'info sur : http://www.stephanelambert.com
Version romanesque remaniée du texte de fiction radiophonique écrit pour France Culture par Stéphane Lambert qui met en scène les derniers moments de la vie de Monet avec, ses relations avec Clemenceau (le vieux tigre qu’on ne présente plus), Blanche (sa – double - belle fille : fille d’Alice la seconde épouse de Monet ; mais aussi femme de Jean, le fils de Claude), sa cécité et ses opérations avec plus ou moins de réussite, son caractère d’insatisfait permanent qui le conduit à reporter la livraison de la commande d’Etat des Nymphéa qui furent finalement installé, comme initialement prévu, à L’Orangerie après la mort de Monet.
Le texte initial prévu pour la radio devait avoir un rythme pour attirer et capter l’auditeur ; rythme qui traverse le texte soumis aux yeux du lecteur qui, pour autant qu’il ait un peu d’attirance pour l’œuvre de Claude Monet, se retrouve dans cette ambiance de Giverny et d’un certain intime de l’artiste et de ses proches.
Un court texte à la lecture plaisante et intéressante.
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