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Mon coeur a déménagé

Couverture du livre « Mon coeur a déménagé » de Michel Bussi aux éditions Presses De La Cite
Résumé:

La vengeance est au coeur de ce roman policier qui nous replonge dans les années 1990.
"Papa a tué maman." Rouen, avril 1983. Ophélie a - presque - tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n'est pas le seul coupable. Un autre homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n'aura... Voir plus

La vengeance est au coeur de ce roman policier qui nous replonge dans les années 1990.
"Papa a tué maman." Rouen, avril 1983. Ophélie a - presque - tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n'est pas le seul coupable. Un autre homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et, patiemment, accomplir sa vengeance...
Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de la vie d'Ophélie sera marquée par sa quête obsessionnelle et bouleversante.
Dans une intrigue qui mêle roman d'amour et d'amitiés, récit initiatique et manipulations, Michel Bussi dessine aussi une fresque sociale inédite des années 1990 avec ce nouveau thriller.

Ce livre de Michel Bussi, figure de proue du thriller français, fait partie des nouveautés les plus attendues de 2024. Histoire d'une vengeance implacable qui est plus qu'un roman policier ou un thriller : ce nouveau roman de Michel Bussi est un grand roman.
N'hésitez plus, lisez Mon coeur a déménagé, un roman policier de Michel Bussi aux éditions Les Presses de la Cité.

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Avis (22)

  • À travers ce roman, je retrouve le grand Michel Bussi, le roi de l’intrigue et des rebondissements !

    Il ne m’a fallu que deux jours pour lire ce roman que j’ai bien eu du mal à lâcher (mais il faut malheureusement manger et dormir, entre autre). J’ai été complètement embarquée dans cette...
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    À travers ce roman, je retrouve le grand Michel Bussi, le roi de l’intrigue et des rebondissements !

    Il ne m’a fallu que deux jours pour lire ce roman que j’ai bien eu du mal à lâcher (mais il faut malheureusement manger et dormir, entre autre). J’ai été complètement embarquée dans cette histoire de vengeance maîtrisée de bout en bout. L’auteur sait manier le fil du suspense et nous balade d’une piste à l’autre avec une étonnante facilité. Un dénouement en cache toujours un autre et je dois avouer que c’est jubilatoire !

    Dans les histoires de Michel Bussi, j’apprécie beaucoup le fait que les enquêtes soient toujours accompagnées d’un large pan humain. En effet, on ne se contente pas de suivre une intrigue de type policière, on est également face aux troubles de l’âme humaine, à ce dont l’Homme est capable de faire de pire et parfois de meilleur, aux forces et aux fragilités dont nous sommes toutes et tous composés. Mon cœur a déménagé n’échappe pas à cette captivante caractéristique. Certains personnages sont blessés par la vie et n’ont pas été épargnés dès leur plus jeune âge, alors que d’autres ont emprunté de bien mauvais chemins. Si certains décident de finalement s’engager sur la voie du repentir, d’autres s’entêtent à suivre des routes bien plus tortueuses et cabossées. Mais si cela est une question de choix et de volonté, tout n’est, en réalité, pas si simple.

    L’auteur nous fait entrer profondément dans les méandres de l’esprit vengeur d’Ophélie depuis le décès de sa mère en 1983 alors qu’elle n’a que sept ans jusqu’en 1999 qui verra peut-être sa conscience apaisée. Elle est la principale narratrice même si d’autres personnages font parfois une incursion. Nous comprenons toute la détermination qui est la sienne à résoudre le mystère de la mort de sa mère, car elle en est persuadée, il y a bien un coupable, ce ne peut pas être un accident. Commence alors une traque sans relâche mais aussi et surtout pour nous lecteurs, une intrigue haletante et pleine de ténacité.

    Faire justice soi-même prend ici tout son sens. Ophélie s’enfonce dans une quête obsessionnelle de la vérité mais comment être persuadé de ne pas faire fausse route ? Pour cela, elle peut compter sur le soutien de quelques personnes dont Nina, son amie inconditionnelle depuis son placement en foyer, qui ne cessera de la soutenir mais aussi de la mettre en garde lorsqu’elle le juge nécessaire. Ce récit est donc celui du deuil qui peut parfois macérer dans la phase de colère et qui peut mener à une envie absolue de représailles mais il est également celui de nos certitudes qui conditionnent nos choix. Il n’oublie pas l’amour et surtout l’amitié dans tout ce que cela engage en terme de fidélité, de pardon, de dévouement. Il met le doigt sur l’importance de l’enfance et sur la difficulté de se construire lorsque tout a été décimé. Le roman est d’ailleurs sur fond des contes d’Andersen et sur ce qu’ils racontent de la vie. Loin du conte de fées, il aborde également les inégalités sociales et les injustices mais aussi la sombre quête du pouvoir.

    De plus, les références des années 80 et 90 sont intéressantes et nous replongent dans quelques grands évènements sociaux et politiques de l’époque.

    En bref, pour toutes ces raisons, je vous recommande ce roman de Michel Bussi qui est très réussi mais attention, dès les premières pages, vous serez sous son emprise ! Difficile de ne pas tout laisser tomber pour lire un chapitre supplémentaire, et encore un autre… Il y a du policier, du social, du psychologique et un peu d’animal, aussi. S’il on gratte un peu à la surface, l’attachement et les sentiments ne sont jamais bien loin. À découvrir sans attendre !

    Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/02/11/lecture-mon-coeur-a-demenage-de-michel-bussi/

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  • Ça faisait un bon moment que je n'avais pas plongé dans les romans de Michel Bussi. J'avais lu ses deux premiers romans, et même si j'avais bien aimé, il y avait parfois des passages un peu trop longs.
    C'est un de ces auteurs que je préfère écouter en livre audio plutôt que de lire sur papier....
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    Ça faisait un bon moment que je n'avais pas plongé dans les romans de Michel Bussi. J'avais lu ses deux premiers romans, et même si j'avais bien aimé, il y avait parfois des passages un peu trop longs.
    C'est un de ces auteurs que je préfère écouter en livre audio plutôt que de lire sur papier. Ses histoires collent super bien à ce format.
    Donc, avec beaucoup d'impatience, je me suis lancée dans l'écoute de son dernier livre, "Mon cœur a déménagé".

    L'auteur nous embarque dans l'univers des travailleurs sociaux et des jeunes placés par l’Aide sociale à l’enfance.

    En 1983, Folette, une petite fille de 7 ans qui habite dans une tour à Château-Blanc, vit une vie difficile à cause de son père, Jo, qui est violent et dépendant de l'alcool. La famille a peu d'argent, mais Jo le gaspille dans la boisson et la drogue.

    La situation prend un tournant crucial lors d'une nuit où le père, fortement ivre, se dispute avec la mère. La mère quitte l'appartement, suivie par le père, et elle ne revient jamais. Son corps est retrouvé en bas d'un pont.
    La question se pose : s'agit-il d'un meurtre ou d'un accident ?

    La colère de Folette grandit au fil du temps, alimentant sa détermination à se venger et à découvrir la vérité sur la mort de sa mère.
    En parallèle, se dessine une belle histoire d'amitié entre Ophélie, surnommée Folette, Nina et Steevy, trois enfants unis dans l'adversité. Béné, l'éducatrice engagée et persévérante, joue également un rôle important.

    Je me suis rapidement attachée aux personnages, en particulier à Ophélie et à ses camarades.

    Michel Bussi a réussi à rassembler tout ce qu'il faut pour rendre la lecture vraiment passionnante. L'histoire est bien ficelée, pleine de rebondissements et d'émotions, avec un rythme qui maintient l'attention.

    Même si parfois l'histoire semble un peu "exagérée" ou trop intense, j'ai vraiment aimé ce récit captivant et touchant.

    Il est fort probable que j'aurais ressenti des longueurs en le lisant, mais en version audio, cela m'a moins dérangé. C'est pourquoi, à mes yeux, le livre audio demeure la meilleure manière de découvrir cet auteur.

    Les talents de Laure Filiu et Jean-Marc Coudert ont vraiment mis en valeur les personnages, surtout celle d'Ophélie, avec sa voix de petite fille qui m'a vraiment marquée.

    En somme, c'est un roman très plaisant, à découvrir.

    https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/

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  • Si maman siiii si maman si... J'ai enfin lu ce livre de Michel Bussiiii
    L'histoire d'une vengeance : Celle d'ophélie.
    Victime d'un drame familial, cette petite fille de sept ans nourrira une haine féroce contre celui qu'elle juge coupable ... Non pas contre celui qui a tué sa mère mais bien...
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    Si maman siiii si maman si... J'ai enfin lu ce livre de Michel Bussiiii
    L'histoire d'une vengeance : Celle d'ophélie.
    Victime d'un drame familial, cette petite fille de sept ans nourrira une haine féroce contre celui qu'elle juge coupable ... Non pas contre celui qui a tué sa mère mais bien contre celui qui n'a rien fait pour les protéger malgré les supplications et les pleurs de celle-ci. Une histoire haletante et pleine de bouleversements. Seulement, remise dans son contexte, cette histoire semble peu vraisemblable ... En effet, a seulement 13 ans, cette gamine est capable de défier toutes les lois qu'un grand bandit n'oserait pas ! Une fois nos chakras ouverts, disons que ça passe mais faut pouvoir les ouvrir ! lol J'ai passé un excellent moment de lecture mais malheureusement l'auteur ne m'a pas surprise ...

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  • Avec sa sensibilité et sa finesse habituelle, Michel Bussi nous offre un polar aussi touchant qu’addictif. Suite à la mort de sa mère alors qu’elle avait sept ans, probablement tuée par son père accro à la drogue et l’alcool, Ophélie, ou Folette, est placée dans un foyer d’accueil. Dès lors,...
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    Avec sa sensibilité et sa finesse habituelle, Michel Bussi nous offre un polar aussi touchant qu’addictif. Suite à la mort de sa mère alors qu’elle avait sept ans, probablement tuée par son père accro à la drogue et l’alcool, Ophélie, ou Folette, est placée dans un foyer d’accueil. Dès lors, elle n’a plus qu’une idée en tête : elle doit reconstituer les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu’à la vérité, retrouver les témoins et débusquer tous les responsables afin de se venger. Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie est marquée par sa quête obsessionnelle et destructrice.

    L’histoire, qui se déroule sur plusieurs périodes de la vie de la jeune fille, est habilement construite. J’ai trouvé intéressant d’écrire du point de vue de l’héroïne qui s’adresse intérieurement aux autres personnages. Ce procédé narratif rend la lecture encore plus immersive et bouleversante. J’ai beaucoup aimé Folette, écorchée vive et cherchant désespérément à accomplir sa vengeance, quitte à se perdre en chemin. Les personnages sont tous complexes avec une construction très fine de leur portrait psychologique qui se dévoile au fur-et-à-mesure que leurs secrets et leurs non-dits sont révélés. J’ai particulièrement apprécié Nina, la meilleure amie, et Bénédicte, l’éducatrice.

    Ce roman mélange habillement les genres, entre polar, récit initiatique ainsi que roman d’amour et d’amitié. Portés par une plume aussi fluide qu’agréable, les indices, rebondissements et drames s’enchaînent jusqu’à un plot twist final qui ne peut laisser indifférent. Alors que le coupable semble désigné dès le départ, l’auteur prend un malin plaisir à jouer avec les nerfs de ses lecteurs et à les mener en bateau.

    Pour conclure, Mon cœur a déménagé est un véritable coup de cœur.

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  • Michel Bussi réunit dans Mon cœur a déménagé deux axes de son talent, le suspens et son empathie, ou plutôt sa tendresse pour les âmes cabossées par la vie. Cette humanité qui affleure, comme sa gentillesse et sa simplicité en interviews, elle éclate dans le récit de la vie de Poucette.

    Dès...
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    Michel Bussi réunit dans Mon cœur a déménagé deux axes de son talent, le suspens et son empathie, ou plutôt sa tendresse pour les âmes cabossées par la vie. Cette humanité qui affleure, comme sa gentillesse et sa simplicité en interviews, elle éclate dans le récit de la vie de Poucette.

    Dès les premières pages, le ton est juste, la problématique posée et la peur pour cette petite fille de sept ans, Ophélie, extrêmement présente. Elle vient de perdre sa joie, sa mère, après une dispute de ses parents. À la place, elle enferme son malheur dans un grand trou noir au plus profond d’elle-même, afin de le cacher aux yeux des autres.

    Mais, un jour, tout va éclater. Le lecteur ne sait ni quand, ni comment, ni sur qui, véritablement. Alors, il s’immerge dans le décryptage de signes, tout en accueillant cette haine qui consume la jeune Folette.

    Appelée aussi Poucette, tant Michel Bussi lui témoigne sa tendresse, elle grandit et s’écorche aux griffes de l’adolescence, toute proche, certainement trop, du gouffre qui la consume. “Comment empêchez un gamin du foyer de jouer avec le feu ?”

    Un bras tendu lui évitera la chute mais ne la guérira pas de sa soif de vengeance. Et tout au long des plus de quatre cents pages, le lecteur suit, impuissant, ce ressentiment qui ne quitte plus l’héroïne brûlant sa soif de vivre avant qu’elle ne s’exprime.

    Récit d’une revanche
    Michel Bussi dédie ce roman à tous les professionnels du social et c’est un juste retour, car les descriptions, à part l’éducatrice Béné, sont gentiment gratinées : un directeur encombré par la réputation de sa boîte, une déléguée de l’ASE dévoreuse d’espoir, un psychologue, vieux et trop fatigué pour défendre ses patients et un directeur général, n’en parlons pas !

    Mais, Mon cœur a déménagé est une fiction avec une fin qui le rappelle parfaitement, même s’il fait penser à un conte ! Michel Bussi déroge à son petit fétichisme de donner des titres en rapport avec des chansons. Ici, c’est une série de contes de la collection Rouge et Or qui assurent le fil rouge.

    Implanté dans les années 80, à Rouen, dans sa Normandie natale, Mon cœur a déménagé de Michel Bussi offre un thriller qui se démarque des stéréotypes du genre actuel, loin du côté sanguinolent et effrayant. Comme toujours, la psychologie est au centre de son récit, et son empathie est le moteur de l’histoire. Additif, impossible de le reposer avant de l’avoir fini ! Un si excellent roman !

    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/01/22/michel-bussi-mon-coeur/

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  • Depuis la lecture de l'excellent « Nymphéas noirs » qui lui a offert la célébrité, je ne loupe presque jamais un nouveau roman de Michel Bussi en espérant retrouver la magie de ce coup de cœur.
    Las, malgré quelques belles surprises (« N'oublier jamais » et « Le Temps est assassin »), le charme...
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    Depuis la lecture de l'excellent « Nymphéas noirs » qui lui a offert la célébrité, je ne loupe presque jamais un nouveau roman de Michel Bussi en espérant retrouver la magie de ce coup de cœur.
    Las, malgré quelques belles surprises (« N'oublier jamais » et « Le Temps est assassin »), le charme opère moins.
    Alors pourquoi continuer à lire les livres du Normand ? À cause du fameux twist qui est son modus operandi.
    Dans « Mon cœur a déménagé », il est décevant.
    Nous sommes en 1983 dans un quartier sensible de Rouen. Devant Ophélie, sa fille de sept ans, une femme enjoint le travailleur social gestionnaire du budget de la famille de lui donner de l'argent pour que son compagnon achète ses doses d'alcool et de drogue afin d'éviter sa violence quand il est en manque.
    L'homme, intraitable, refuse.
    Lorsque le mari arrive, le ton monte, la femme s'enfuit poursuivi par son bourreau. On retrouve son corps inanimé en contrebas d'une passerelle.
    Sa mère étant morte et son père incarcéré, accusé d'avoir occis son épouse, la gamine est placée dans une maison d'enfants où elle trouvera le réconfort auprès d'une éducatrice dévouée et une amitié indestructible avec Nina, une fille de son âge.
    Pourtant, Ophélie n'a qu'une obsession : se venger de l'homme qui, selon elle, serait responsable de la disparition de sa mère par son entêtement à l'aider.
    Cette némésis, Michel Bussi la met en scène sur quatre cents pages.
    On ne s'ennuie pas, mais la fin, pas à la hauteur de mes attentes, m'a laissé un goût de frustration.

    https://papivore.net/litterature-francophone/critique-mon-coeur-a-demenage-michel-bussi-presses-de-la-cite/

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