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Métro-poèmes

Couverture du livre « Métro-poèmes » de Maram Al-Masri aux éditions Bruno Doucey
Résumé:

Ligne 5, République, Bobigny... Ligne 9, Jasmin, La Muette, Charonne... Chaque jour des millions de femmes et d'hommes se croisent dans le métro parisien, les yeux rivés à l'écran de leur téléphone mobile, pressés d'arriver à destination. Et pourtant, il y a tant à voir et tant à vivre dans ce... Voir plus

Ligne 5, République, Bobigny... Ligne 9, Jasmin, La Muette, Charonne... Chaque jour des millions de femmes et d'hommes se croisent dans le métro parisien, les yeux rivés à l'écran de leur téléphone mobile, pressés d'arriver à destination. Et pourtant, il y a tant à voir et tant à vivre dans ce monde souterrain. Tant de livres à déchiffrer sur les visages que l'on côtoie. Tant de scènes à filmer avec la caméra de l'empathie. Tant de jeunes et de vieux, de malades et de bien-portants, de riches et de pauvres "emportés dans le même voyage". Il fallait un regard de poète pour mettre au jour l'inépuisable richesse de ces transports en commun. Ce regard, c'est une femme venue de Syrie qui nous l'offre, dans ces "métropoèmes" écrits directement en français.
La poésie aussi est un service public.

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Avis (1)

  • Quel plaisir de retrouver l’écriture de la poétesse syrienne Maram Al-Masri dans ce recueil pour le moins original.
    A travers un voyage dans le métro parisien, l’auteure nous offre, à chaque station un poème comme un instantané, un poème dont le titre est le nom d’une station. Ce peut être une...
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    Quel plaisir de retrouver l’écriture de la poétesse syrienne Maram Al-Masri dans ce recueil pour le moins original.
    A travers un voyage dans le métro parisien, l’auteure nous offre, à chaque station un poème comme un instantané, un poème dont le titre est le nom d’une station. Ce peut être une rencontre Gare du Nord, la solitude, un SDF à Bastille et à République, ou encore une artiste de métro (mais si, ça existe !) et des émigrés à Denfert-Rochereau. Et puis, il y a Paris entraperçu à travers les vitres du métro aérien.

    « Le marché du mercredi
    Près du métro Barbès
    Marché des pauvres
    Avec ses clients pauvres
    Avec ses marchandises de pauvres
    Tout est là
    Et là
    Il n’y a rien. »

    Et puis il y a tous ces gens qui forment une foule serrée, qui se presse et se croise sans se rencontrer vraiment. Il faut le regard d’une poète pour leur donner corps, les faire vivre sous nos yeux. Tous ces anonymes, elle leur donne une identité.

    « Dans le wagon
    Les corps se rapprochent
    Mais s’ignorent
    Dans le wagon
    Nous voyageons côte à côte
    Mais pas ensemble
    Dans l’amour
    Même séparés
    Les amants sont ensemble. »

    J’ai trouvé beaucoup d’écoute et d’empathie dans ces fulgurances poétiques qui rendent son humanité à ce monde souterrain du métropolitain.

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