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Mes soeurs, n'aimez pas les marins

Couverture du livre « Mes soeurs, n'aimez pas les marins » de Grégory Nicolas aux éditions Les Escales
Résumé:

Grand roman d'amour et d'aventure, Mes soeurs, n'aimez pas les marins rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais.
*Lauréat du Prix Albatros 2023* *Lauréat du Prix Livre & Mer Henri Queffélec 2023* 1942, sur les côtes de Bretagne. Quatre vies... Voir plus

Grand roman d'amour et d'aventure, Mes soeurs, n'aimez pas les marins rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais.
*Lauréat du Prix Albatros 2023* *Lauréat du Prix Livre & Mer Henri Queffélec 2023* 1942, sur les côtes de Bretagne. Quatre vies entre petits matins calmes et furie des tempêtes. Celles de Perrine et de son fils Jean, qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, décide d'embarquer sur un bateau de pêche à seize ans, contre l'avis de sa mère. Puis c'est la rencontre entre Jean et Paulette, le coup de foudre, la naissance de Pierre.

Quand le bonheur semble installé, c'est la mer qui revient pour l'arracher avec violence. Alors un jour, la jeune Paulette décide de briser les chaînes du destin : Pierre, son petit garçon, ne sera jamais marin. Elle l'emmène à l'abri, comme font les louves, aussi loin du rivage que possible. Mais il faut croire que la mer, encore et toujours, a des ruses auxquelles nul ne peut échapper...

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Avis (3)

  • Voilà une fresque familiale à laquelle on pourrait associer la chanson de Renaud "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme". C'est la première pensée qui m'est venue lorsque j'ai commencé ce livre de Grégory NICOLAS.
    Quatre destins liés à la mer, quatre destins...
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    Voilà une fresque familiale à laquelle on pourrait associer la chanson de Renaud "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme". C'est la première pensée qui m'est venue lorsque j'ai commencé ce livre de Grégory NICOLAS.
    Quatre destins liés à la mer, quatre destins différents mais toujours dominés par la mer. L'auteur nous emmène en Bretagne et nous voilà voguant avec Jean fils et petit-fils de marin. Sa mère voulait pourtant le dissuader. Le mariage le dissuadera--t-il d'embarquer ? Paulette, son épouse choisit de s'exiler loin de cette mer qui se sert sans pitié.
    Voilà un roman qui nous plonge au coeur de la difficile vie sur les bateaux mais au sein de celle tout aussi difficile des femmes à terre. et on pourrait à nouveau citer Renaud : Assise sur une bitte
    D'amarrage, elle pleure
    Son homme qui la quitte
    La mer, c'est son malheur

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  • Perrine est fille, femme et mère de marin.
    La mer lui prendra son père, son mari et son fils.
    Et pourtant elle a tout fait pour empêcher son petit Jean de devenir marin à son tour.
    Même marié à Pauline et père du petit Pierre, l'appel du large sera le plus fort

    Roman divisé en plusieurs...
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    Perrine est fille, femme et mère de marin.
    La mer lui prendra son père, son mari et son fils.
    Et pourtant elle a tout fait pour empêcher son petit Jean de devenir marin à son tour.
    Même marié à Pauline et père du petit Pierre, l'appel du large sera le plus fort

    Roman divisé en plusieurs parties.
    La première, c'est la rencontre de Perrine et de François, la naissance de Jean, la mort de François, puis ce sont essentiellement les lettres que Jean écrit quotidiennement à sa « chère petite M'an ».
    La deuxième, partie est raconté par Paulette, un peu fantasque, qui tombera amoureuse de Jean, l'épousera et lui donnera le petit Pierre.
    Elle fera tout pour que Pierre échappe au destin de son père et de son grand-père
    Et enfin la troisième est racontée par Pierre qui a grandi à la montagne mais viendra à la mer à son tour.
    Tragique destin que celui des femmes de marin dont la vie est faite d'attente, de peur, de larmes.
    Et de courage surtout.
    C'est une très bel hommage qui leur est rendu à travers ce livre.

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  • Magnifique roman qui saisit au cœur, sur les lignées de femmes de marins qui attendent leur mari, frère, fils, la peur au ventre à chaque sortie en mer.
    Ce roman s'articule autour de 4 personnages principaux : Perrine, Jean son fils chéri, Paulette, l'épouse de Jean et Pierre, leur fils....
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    Magnifique roman qui saisit au cœur, sur les lignées de femmes de marins qui attendent leur mari, frère, fils, la peur au ventre à chaque sortie en mer.
    Ce roman s'articule autour de 4 personnages principaux : Perrine, Jean son fils chéri, Paulette, l'épouse de Jean et Pierre, leur fils. Perrine a perdu son père, son mari et vient de perdre son fils quand le roman commence en 1951; tous les trois ont péri en mer; chacun des quatre personnages prend la parole pour raconter l'amour ou la haine de la mer, la peur en mer mais aussi et surtout à terre, la douleur des femmes lorsque la mer leur arrache un fils, un mari, un frère, la tentative désespérée des mères d'en écarter leur fils.
    Le titre de ce roman est emprunté à un texte de Jean Cocteau, interprété par Marianne Oswald en 1935; Gregory Nicolas s'est inspiré de ce texte poignant, émouvant pour en faire un roman tout aussi poignant et émouvant.
    Le personnage principal est la mer, pas celle des touristes, "la belle bleue" des vacances, mais celle des marins-pêcheurs, celle qui attaque les bateaux, qui gronde, qui dévore ceux qui essayent de se mesurer à elle; c'est celle, aussi, qui attire tel un sortilège, telle une femme qu'on aime, celle dont on ne peut s'éloigner malgré sa dureté, malgré le danger, celle qui nourrit les hommes et les fait rêver à des lointains, celle qui fait se sentir libre. Le roman se déroule en Bretagne, région chère à mon cœur, qui a payé et paye toujours un lourd tribut à la mer.
    Il rend hommage à ces lignées de femmes qui n'ont pu empêcher que la mer leur prenne les homme qu'elles aiment, elles sont obligées de capituler devant l'égoïsme et la passion des hommes. L'auteur n'oublie pas ces orphelins qui se construisent sans père et qui, à leur tour, prennent la mer pour aller à la rencontre de ce père disparu et idéalisé. Ce roman nous offre de très belles pages sur l'attente, la peur, la douleur de ces femmes à terre. Je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec les militaires partis en opération que les conjoints, les mères, les sœurs, attendent avec les mêmes sentiments et auxquelles Emilie Guillaumin a consacré son très beau roman "L'embuscade".
    Je repenserai souvent à ces femmes et à ces marins face à la mer que j'ai la chance et le bonheur de pouvoir rencontrer chaque jour.
    #Messœursnaimezpaslesmarins #NetGalleyFrance

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