"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici le récit de la vie et des exploits d'un libertin, un Français exilé en Angleterre, Philibert de Gramont, par son beau-frère écossais, Antoine Hamilton : portraits sans concessions des fidèles de la cour anglaise de Charles II et des intrigues amoureuses qui s'y jouent, récits de batailles, scènes de séduction, dans un mélange de grandeur et d'esprit canaille. La publication en 1713 est un succès immédiat : le livre apparaît comme l'exemple d'une mondanité brillante où un bon mot fait la renommée d'un gentilhomme aussi bien qu'une prouesse à la guerre. Gramont incarne une aristocratie qui maintient sur les champs de bataille, sur les tables de jeu, dans les alcôves et surtout dans le verbe une souveraineté en train de disparaître. Le bel esprit est une posture qui s'apprend. L'art d'Hamilton consiste, de manière fort moderne, à brouiller la relation du grand au petit, à confondre l'historique et le romanesque, la première et la troisième personne. Aux côtés des Mémoires de Saint Simon, des Historiettes de Tallemant des Réaux ou du Siècle de Louis XIV de Voltaire, il est temps de redécouvrir les Mémoires du comte de Gramont.
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