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Mémoire

Couverture du livre « Mémoire » de Mc Gahern-J aux éditions Albin Michel
Résumé:

Dans ces Mémoires, son ultime livre, publié quelques mois avant sa mort, McGahern évoque pour la première fois de manière directe sa trajectoire et en particulier les éléments clés de son enfance qui ont alimenté toute son oeuvre.

Aîné de sept enfants, John a grandi dans le comté irlandais de... Voir plus

Dans ces Mémoires, son ultime livre, publié quelques mois avant sa mort, McGahern évoque pour la première fois de manière directe sa trajectoire et en particulier les éléments clés de son enfance qui ont alimenté toute son oeuvre.

Aîné de sept enfants, John a grandi dans le comté irlandais de Leitrim, là où se rencontrent le nord et le sud, à l'ombre des Iron Mountains. Un paysage de collines et de marais, souvent désolé, dont il sait magnifiquement rendre toute la subtile beauté. Ses jeunes années sont marquées par la violence de son père et la douceur de sa mère - une institutrice d'une rare indépendance - ainsi que par la tragédie de sa mort, alors que McGahern n'avait que neuf ans. Cette mort lente constitue le centre émotionnel du livre, l'oeil du cyclone. McGahern l'évoque avec une sincérité laconique qui bouleverse. Ce livre est l'hommage d'un fils aimant à celle qui l'a protégé, lui et ses soeurs, des imprévisibles sautes d'humeur de son gendarme de père. Son adolescence sera ensuite dominée par cet homme secret, brutal et lunatique, qui n'avait que des spasmes d'affection à offrir à ses enfants privés de leur mère.

Cette autobiographie est aussi un remarquable portrait de l'Irlande des années 40 et 50, époque difficile pour de nombreux habitants de ce pays apparemment sans avenir. McGahern relate également ses souvenirs des années 60, ses années d'enseignement, ses débuts d'écrivain et l'interdiction de son deuxième roman L'Obscur, en 1965, pour " obscénité ", qui lui vaudra de perdre son poste d'instituteur. Il partira quelques années à l'étranger mais regagnera dès que possible son comté de Leitrim où " les gens, la langue, le paysage. étaient comme ma respiration ".

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