La navigatrice est en plein Vendée Globe, l'occasion de dévorer cette BD qui raconte son précédent tour du monde !
La nouvelle série de Veronica Roth, l'auteure de la série best-seller Divergente !
Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un don', un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s'aider... ou décider de se détruire.
Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du cœur les éditions Nathan pour ce premier service de presse. Ils me font un immense honneur dont je leur suis extrêmement reconnaissante et j'espère que cette première lecture marquera le début d'un long partenariat, si cela m'est permis. Lorsque j'ai reçu mon colis, je l'ai ouvert avec des mains fébriles d'excitation, comme toujours avec mes services de presse, car il m'est donné la magnifique opportunité à chaque fois de lire des romans que j'ai pu choisir moi-même parmi le merveilleux catalogue des ces maisons d'édition que j'adore depuis que mon goût pour la lecture est apparu ou que j'ai pris le plaisir à découvrir en même temps que le partenariat est né. Ici, l'objet de ma convoitise s'intitule Marquer les ombres, de l'auteur internationalement connue Veronica Roth, qui est à l'origine de la trilogie Divergente.
Cette dernière m'a fait vivre une très belle aventure livresque avec des personnages forts et que je n'oublierai pas, un univers dystopique reconnaissable entre mille, de l'action et de fortes émotions. J'étais donc plus qu'impatiente de me plonger dans cette nouvelle saga littéraire qui s'annonçait plus que prometteuse au vu du calibre de cette jeune autrice bourrée de talent. Et du potentiel, c'est le moins qu'on puisse dire, elle en a.
Si vous avez peur que Marquer les ombres ne soit qu'une pâle copie de Divergente, je vous prie de tout de suite effacer cette appréhension de votre esprit. Certes, les deux sont des dystopies se passant dans un futur post-apocalyptique (du moins, je le suppose pour Marquer les ombres) et défendent les mêmes valeurs et la même force de caractère au niveau des personnages, mais ça s'arrête là. Voilà, comme ça, on commence sur de bonnes bases. Je ne me suis pas inquiétée en commençant à lire fébrilement ce livre, car mon sang bouillait d'envie de découvrir cette nouvelle histoire, ce nouvel univers crée par Veronica, et celle-ci a de l'imagination et de l'ingéniosité à revendre. J'ai en premier lieu aimé que cette histoire ne s'inscrive pas dans une borne chronologique connue, qu'elle se détache de notre monde à nous, de sorte que j'ai hésité tout du long à me dire si c'était véritablement un monde post-apocalyptique qui se serait fondé après notre ère.
J'en suis venue à la conclusion que c'était le cas, car, s'il n'est fait mention à aucun moment de notre espèce, de ce passé qui a été le nôtre (comme c'est le cas avec les "Rouillés" de Scott Westerfeld dans Uglies par exemple, ou même dans Divergente avec Chicago comme lieu central de l'histoire), on apprend au fur et à mesure des pages que cette galaxie de planètes-nations est un calque de notre système solaire, et qu'il est qui plus est nommé comme tel. On a ainsi neuf planètes comme dans notre système solaire bien connu, représentées aux mêmes endroits que les planètes qui nous sont familières, grâce à une très agréable et précise carte au tout début de l'ouvrage, qui mêle ainsi minutie et fantasmagorie, magie d'un univers imaginé, mais qui portent des noms différents et qui sont toutes peuplées d'êtres humains comme nous. Ce qui permet à la fois de nous détacher de notre Terre qu'on ne connait que trop bien, de nous évader et de prendre du recul, tout en restant proche de nos coutumes et modes de vie en pénétrant dans un univers à la fois fascinant, exaltant et crédible.
J'ajouterais que chacune de ces planètes, ou du moins les deux-trois planètes que l'on découvre sur les neuf dans ce premier tome, le temps de nous acclimater à la planète principale qui est Thuvhé/Urek, nous fait passer un message fort en sens et écologique. En effet, chacune de ces planètes-nations ont su accueillir l'Homme en leur sein, et en retour les populations ont su faire preuve de respect et de décence envers leur installation fortuite en exploitant les ressources de chaque planète à bon escient et en les mettant même en valeur, en les sublimant. Cependant, les hommes avides de pouvoir écument la Nature, ici sous la forme centrale de Ryzek, j'ai nommé le tyran des Shotet (ce qualificatif lui va comme un gant, qui plus est), qui n'hésite pas à s'allier à des planètes comme Pitha, dont l'eau regorge de prouesses technologiques auxquelles les humains donnent forme, afin de les manipuler.
Et donc de puiser sans scrupules dans leurs ressources afin de les utiliser à de mauvais desseins. Très, très mauvais même. Genre la guerre et la souffrance. Cela ne vous rappelle pas une certaine planète bleue toute cette histoire ? A moi, si. Fortement même.
Ce qui prouve que, même si Veronica Roth s'est mise à l'écart de sa ville natale Chicago afin d'aller explorer des confins inconnus, laissant la place large à son imagination, qui se doit cependant d'être contrôlée par des limites, afin de ne pas partir dans tous les sens, une dystopie reste une dystopie, même sous d'autres formes et, dans ce tome liminaire d'une nouvelle saga, soit d'une aventure inédite, les anomalies de notre société contemporaine sont abordées à différents niveaux bien ciblés. Tout d'abord, comme je l'ai mentionné ci-dessus, sur le plan environnemental. Ce n'est pas le point central de l'histoire, mais ça a cependant son importance. Les différents peuples ont la coutume de respecter ce que la Nature leur offre, de se montrer reconnaissants lors de cérémonies et de grandes fêtes et ne font même qu'un avec l'élément ambiant de leur territoire.
Les Thuvésit avec le froid et la glace, les habitants de Pitha avec l'eau et les Shotet avec la terre. Veronica Roth remanie même le concept du recyclage à sa manière ! A un moment donné de l'intrigue, Akos, notre Thuvésit, découvre ce que les Shotet appellent un "Séjour" : ils font le tour du système solaire en vaisseau afin de rendre visite à leurs alliés et en profitent pour récupérer tous les matériaux et objets inusités afin de leur redonner une seconde vie. En effet, selon les Shotet, chaque chose mérite une seconde vie et de rendre service à son plein potentiel. Un principe que j'approuve totalement, et j'ai beaucoup aimé le fait que Veronica Roth ait défendu notre environnement et le mariage avec la Nature que les Hommes devraient avoir, et qu'on voit subtilement dans cette dystopie, malgré des mauvaises dérives qui apparaissent. Il ne faut pas oublier que c'est une dystopie, donc un monde défectueux. Cependant, contrairement à beaucoup de dystopies où les dysfonctionnements de notre société sont exacerbés afin que cela nous saute bien aux yeux, celle-ci aborde les dits travers de manière très stratégique et du coup, cela en devient encore plus effarant.
J'en viens à parler de la pierre angulaire de ce roman : la guerre sous-jacente entre les Shotet et les Thuvésit, qui menace d'éclater depuis... depuis l'arrivée des deux peuples sur leur planète commune. Vous l'aurez compris, c'est pas la joie. Les deux moitiés d'habitants de la planète Thuvhé sont même en désaccord concernant le début des hostilités et sur qui a fait embraser l'étincelle de la haine entre les deux peuples. D'après les Shotet, les Thuvésit "à la peau tendre" ne seraient que des lâches qui n'assument pas leurs méfaits et auraient kidnappé leurs enfants lors de leur arrivée sur cette planète, qu'ils refusent de reconnaître comme Thuvhé.
Ils l'appellent obstinément Urek ("vide" en shotet, l'état de la planète avant qu'elle ne soit habitée par les Shotet. Signe également que les Thuvésit ont été les intrus, je suppose). Si ce que les Shotet soutiennent mordicus se trouve être vrai, cela m'éclairerait sur les véritables origines d'Akos, car j'avoue être toujours dans le brouillard. Veronica Roth nous laisse d'ailleurs beaucoup de questions sans réponses à la fin de ce premier tome, et cela me ronge toujours les entrailles, mais on en parlera plus tard. De leur côté, les Thuvésit voient les Shotet comme des monstres, qui ne comprennent que la violence et la brutalité et qui sont sans état d'âme. Le peuple d'à côté nourrit des préjugés enracinés depuis la nuit des temps envers l'autre et inversement. De quoi faire peur, nous glacer le sang même. Et un énième écho à des affrontements et querelles que notre propre Histoire a dû affronter.
Ce qui m'a vraiment surprise, et j'ai trouvé que l'autrice a agi comme un chef sur ce point-là, c'est qu'en tant que lecteur, on nous introduit d'abord à l'univers dit pacifique des Thuvésit, fait de blanc, de fleurs de silences (tout un glossaire nous est proposé à la fin du livre, il est super pratique), de froid et d'harmonie. Un monde pur comme la neige en somme. L'ambiance familiale chez les Kereseth, famille d'Akos, est chaleureuse, belle à voir, et on se sent presque appartenir à cette famille soudée par un amour et une tendresse puissants. Or, au bout de deux-trois petits chapitres seulement, on est arrachés très brutalement à ce cocon familial.
Ce déchirement est fait avec une telle cruauté que mes yeux s'en sont écarquillés d'épouvante et que j'en ai eu le souffle coupé d'horreur. Cette transition abrupte, sans aucune douceur, nous immerge sans ménagement dans le monde shotet. On se croit alors conforté dans notre idée que les Thuvésit sont des êtes accueillants et pacifiques, tandis que le peuple jugé illégitime et illégal, à cause de leur opposition virulente, des Shotet serait bien de ceux qui font couler le sang et qui ont le cœur de pierre. Mais que nenni les amis.
Ce qui est judicieux de la part de Veronica Roth, c'est qu'au départ, nous les lecteurs, on se familiarise d'emblée avec les Thuvésit. Mais elle n'en a pas décidé ainsi. Oh, non. Veronica nous "force" en quelque sorte à découvrir les Shotet, alors qu'on serait d'instinct repoussé par ceux qu'on nous présente comme des meurtriers dans leur scène d'introduction.
Pas vraiment flatteur et attirant, loin de là. Cependant, l'autrice ne va pas nous laisser d'autre choix que de copiner avec ce peuple indésiré par l'Assemblée des neufs planètes-nations. On va devoir s'acclimater à eux et s'ouvrir à leur mode de vie, leurs coutumes, qu'on le veuille ou non. Et on découvre qu'en fait... Ils sont des êtres humains, qui ont des sentiments, qui ressentent la peine, la douleur, et qui ont un sens de l'honneur, comme nous. Alléluia, quel miracle ! Ou l'art de briser nos préjugés qui, malheureusement, nous collent à la peau. Merci Veronica de m'avoir ouvert les yeux !
Certainement pas de la manière la plus agréable, mais j'ai eu la sensation d'être secouée comme un prunier et ce n'est pas plus mal. Résultat, on ne sait pas grand chose du peuple des Thuvésit, à part ce que daigne nous en raconter Akos, encore amer de rancœur après son kidnapping (et ça se comprend) mais ce qui est clair comme de l'eau de roche, c'est que les différences entre Shotet et Thuvésit sont minimes. Le fossé entre eux ne tient au fond qu'à une chose (en dehors des préjugés dans lesquels ils sont moulés) : leurs dirigeants.
D'un côté, un tyran sans aucune pitié, mais qui montre une certaine peur face à l'idée d'infliger de la douleur. Un jeune homme qui était autrefois un frère aimant et bienveillant et dont le père l'a modelé pour devenir un souverain tyrannique. De l'autre, une jeune femme qui porte des cicatrices qui ne se sont pas encore refermées sur son visage, qui la brûlent encore de souffrance et d'indignation, mais au contraire elle en reste une chancelière respectée, courageuse et qui n'a pas la langue dans sa poche. Le choix est vite fait quant à savoir qui est fait pour régner comme il se doit. Ryzek fait plier son peuple sous la terreur, en éliminant ceux qui s'opposent à lui et en le faisant savoir haut et fort. Et son arme fatale, son "fléau", est en réalité une personne : sa sœur Cyra.
Au début, je ne comprenais pas comment Cyra pouvait se servir de son don-flux pour rendre service à son frère de façon aussi ignoble. Ah oui, les personnes faisant partie des "élus" dans cet univers ont un don particulier, qui correspond à leur personnalité, et qui peut donc changer si un changement profond s'opère en eux. J'avais oublié de vous prévenir. Vous vous souvenez de quand je vous parlais du respect de la Nature ? Eh bien, il y a aussi un certain respect religieux au sein de cette galaxie. Ce qu'on appelle le Flux serait en quelque sorte la divinité des habitants de ce système solaire. Il est particulièrement vénéré par les Shotet car le Flux nous apporte notre force intérieur, celle qui nous maintient en vie. Le Flux nous traverserait donc tous sans qu'on ait forcément besoin d'un Don.
Quant aux "élus", il s'agit de ceux dont les oracles ont vu leur destinée. Peu de personnes ont le privilège, ou plutôt la malchance, d'avoir une destinée, qui est soit complètement contraire à ce qu'on espérait, soit impossible à déchiffrer. Bien évidemment. Et on a beau essayer de l'annuler, les oracles sont formels : les destins sont scellés, peu importe quelle vision du futur se réalisera. Ce n'est pas nouveau, mais ça a le mérite d'être clair. Je reprends donc avec Cyra, qui, Dieu soit loué, est bien plus humaine que son frère. Son don-flux est celui de la douleur. Il m'a tout spécialement fascinée. En même temps, je le trouvais être un fardeau terriblement lourd à porter. Cyra estime qu'elle mérite cette souffrance en elle à cause de l'inhumanité de sa famille et des répercussions sur son peuple et elle pense également au fond d'elle que les autres méritent que cette souffrance leur soit infligée.
J'ai trouvé ce don extrêmement intéressant et réaliste. Cyra est une analogie vivante de la souffrance que les Hommes s'infligent entre eux, que ce soit de manière inconsciente, involontaire ou pire : de manière calculée, voir sadique. Je n'arrivais pas à comprendre Cyra, pourquoi elle se forçait à obéir à son frère sans l'attaquer de manière frontale ? A ce moment-là, l'histoire n'aurait pas eu lieu et les peurs de Cyra d'être rejetée par son peuple, qui a fini par "accepter" la cruauté de son frère, au vu des traditions brutales des Shotet (il n'y a pas que du faux là-dedans), ont fini par éclairer ma lanterne.
Ce que je retiens de Cyra, c'est que sous ses apparences de guerrière redoutable, se cache une fragilité sans nom, une personne extrêmement humaine bouleversée par la douleur tant physique que morale qui l'environne chaque jour, et qui est curieuse de la vie, des cultures des autres, si lumineuses par rapport aux ombres de son don qui la rongent. Je me suis finalement très vite attachée à cette femme forte, déterminée mais qui doit porter à elle seule et dans son être la souffrance d'un peuple. J'avais envie, comme Akos, dont le don est d'annuler celui des autres au toucher, de prendre, ne serait-ce que temporairement, ce fardeau du corps et de l'âme de Cyra. Les deux forment parfaitement la paire, à tous les points de vue : ils sont les piliers l'un de l'autre, ils s'entraident et rendent le quotidien de l'autre plus supportable à vivre, et surtout, ils apprennent à être tolérants l'un envers l'autre, à cesser d'être divisés à cause d'une appartenance à un peuple, in fine pas si marquée que ça, la frontière entre les deux peuples de Thuvhé étant très floue au fond. J'aime ces personnages du fond de mon cœur, eux qui sont prêts à tout pour sauver leur peuple, leurs proches, quitte à y laisser la vie, à restaurer un semblant de dignité humaine. Ils ont une combativité et une noblesse qui les honorent.
J'allais oublier, un petit point que je voulais souligner en parlant de tolérance. J'ai tout bonnement adoré le fait que l'écrivain évoque sans faire de chichis aucuns, de façon toute naturelle un couple homosexuel et qu'elle en suggère clairement un autre, sans fioritures ou scandale inutile. De nos jours, il me semble intolérable que l'Amour, même sous une forme dite "inhabituelle", "anormale" ou que sais-je encore comme âneries, ne soit pas accepté tel qu'il est. Je referme ma parenthèse.
Comme je vous l'ai dit plus haut, ce premier tome me laisse avec des questions dont les réponses encore inconnues m'obsèdent. Le tome deux ne sortira probablement pas avant 2018, et j'en souffre déjà le martyr, sérieusement. Comment fais-je faire si je me retrouve obligée de me triturer l'esprit de mes propres théories douteuses et vacillantes ? Je vais devenir certainement folle assez rapidement. Au cours de l'histoire, des portes s'ouvrent à nous, des portes du passé des personnages ouvertes sur le Néant, et qui ont pourtant bien des répercussions sur l'histoire qui se déroule au fil des pages (qui se dévorent comme une bouchée de pain, un vrai page-turner ce livre).
Ajoutez à cela que ce premier tome se termine au moment où je m'y attends le moins, moi qui suis assez perspicace, surtout au niveau des sagas, j'ai été totalement prise de court. Je ne pouvais pas croire qu'on puisse s'arrêter à cet instant T de l'intrigue. Il me fallait plus de pages, plus d'éléments, une plus grande avancée dans cet incroyable, et ce à tous les niveaux, récit... Mais, à mon grand malheur, il va me falloir attendre le tome deux pour être enfin rassasiée. Et le pire dans tout ça, c'est que Veronica Roth m'a assommée par un choc en ouvrant une nouvelle inconnue avec une révélation qui m'était passée au-dessus de la tête jusque là et qui va me frapper avec la force d'un coup de poing. Je suis KO, et encore abrutie après cette lecture fracassante et si riche en tout.
En intelligence, en ingéniosité, en émotions, en moments poignants et marquants, en sagesse et en vérité, en humanité. Je sens que je vais avoir du mal à prendre mon mal en patience, et je n'avais pas été depuis longtemps surprise par une lecture, qui m'ébranle à un niveau d'une autre stratosphère, ce n'est pas rien de le dire. Je m'attendais à du très bon, je ressors avec du prodigieux. Je vais le dire sans vergogne, cela en dépasserait presque Divergent à mes yeux. Oui, je peux dire que cela le dépasse aisément. Ce n'est pas une dystopie pour ados populaire, comme les autres. Celle-là, elle vient d'autres firmaments, plus brillants encore et qui nous aveuglent face à tout le reste. Merci Veronica Roth, et encore merci aux éditions Nathan pour cet envoi mémorable. Et puis, j'ai hâte de découvrir les autres planètes, le périple est loin d'être fini. L'aventure ne fait que commencer, je serai résolument là pour le prochain épisode. COUP DE FOUDRE ϟ
On commence l'histoire en découvrant le personnage d'Akos dans sa jeunesse, lors d'une cérémonie réalisée par son peuple. Cela nous permet alors de connaître les quelques relations qu'il entretient ainsi qu'une partie de la culture de la population à laquelle il appartient. Dès le second chapitre, l'action débute, et nous entraîne vers le récit qu'on va suivre, le sien en compagnie de Cyra. On suit cette dernière dans le chapitre suivant, et dès lors, on aura une alternance de leurs deux points de vue le long du roman, de manière irrégulière, en fonction des besoins du récit.
J'avais adoré la saga "Divergente" de l'autrice, et dès l'annonce de la sortie d'une nouvelle oeuvre de sa part, j'ai voulu en savoir plus. J'ai eu un peu de mal au début, mais au fil des pages, la tension et l'action s'intensifient pour nous donner l'histoire de ces deux personnages, ainsi que celles d'autres.
Dès lors, cela devient alors prenant, on veut savoir ce qu'il advient d'eux à chaque instant, tandis que les moments de suspense et mouvementés deviennent plus forts. Il est alors difficile de lâcher le fil de l'histoire, afin d'en connaître la résolution. Néanmoins, Veronica Roth a aussi su créer des moments plus calmes, afin de souffler et pour permettre à ses personnages de se poser un peu avant de repartir dans leur aventure. Ces moments sont alors tout aussi importants que les moments intenses dans la construction de la relation entre Akos et Cyra.
Ces derniers m'ont d'ailleurs énormément touchée, et ce pour des raisons différentes. Akos est je pense mon personnage préféré, il essaye d'avoir le moins recours possible à la violence, alors que la vie a été peu tendre à son égard à de nombreuses reprises. On sent que c'est un personnage extrêmement sensible, à certains endroits en lui brisé, tandis qu'il garde le plus possible espoir. Il m'a plu dans son entièreté, et ce je pense, quasiment à chaque instant. Cyra m'a elle aussi beaucoup touché, dans la construction de sa personnalité, dans le fait qu'elle est dû grandir plus vite qu'elle ne l'aurait dû à cause de son don. Sa manière de penser, et plus particulièrement dans son évolution, dans la seconde partie du livre m'ont vraiment plu. Cela a alors donné une relation entre ces deux personnages que j'ai trouvé belle, simple et complexe à la fois.
Ces deux protagonistes sont aussi entourés de nombreux autres personnages. On retrouve notamment Ryzek, sombre dirigeant des Shotet, dont l'on peut éventuellement comprendre le façonnement de sa personnalité, mais que l'on ne peut s'empêcher de détester pour sa cruauté, Eijeh, que l'on voit peu mais de manière parfois alarmante, Cisi, la soeur d'Akos, l'oracle Sifa, ainsi qu'encore bien d'autres qui ont chacun une place dans le récit.
Il faut le dire, l'histoire est extrêmement différente de celle décrite dans la saga "Divergente", mais on le sait dès le résumé. J'ai néanmoins vraiment apprécié ce roman, que je ne regrette pas avoir découvert. L'idée des dons qui peuvent être considérés comme des malédictions autant que des bénédictions est véritablement intéressante, et l'autrice a su créé un monde propre à elle, avec des croyances, des marchés, des politiques, des modes de vie bien spécifiques pour former un univers original. Cela apporte plus de sens et de crédibilité bénéfiques pour l'immersion dans cet ensemble, bien qu'on sait peu de choses sur une bonne partie des planètes existantes, et vraiment pas assez sur la fameuse Assemblée qui a pourtant l'air de tenir un rôle crucial.
On retrouve dans le livre des éléments propres à la plupart des romans de la science-fiction, comme par exemple le voyage dans l'espace, une technologie inexistante dans notre propre monde, ainsi que d'autres, et nous imprègnent d'autant mieux dans cet univers différent du nôtre.
Pour la fin, on arrive dans un moment intense voire suffoquant quand on s'imagine être à la place des personnages, mais aussi empli de tout un tas d'émotions, que ce soit l'appréhension, la tristesse, la surprise ou encore l'espoir. Mais surtout, on fera face lors des dernières lignes, qui ne laissent pas de doute quant au fait qu'il y aura une suite, ce qui est confirmé par le titre original du livre "Carve the mark, Volume I", à une révélation importante qui nous laisse dans l'attente d'une suite certaine. On reste avec plusieurs questions sans réponses, que l'on voudrait alors obtenir dans un second tome dans lequel on ne sait pas du tout à quoi s'attendre.
En conclusion, ce livre, avec lequel j'ai d'abord eu du mal à m'attacher, m'a réellement plu par la suite, par l'histoire mais aussi par les personnages. Ces derniers m'ont marqué et touché, j'ai pris beaucoup de plaisir à les suivre pour les connaître le plus possible. De même, l'univers créé par l'autrice est intéressant et bien construit, bien que l'on sait en revanche peu de choses à propos de certaines planètes et plus particulièrement à propos de l'Assemblée qui les dirigent. J'attends alors avec impatience le second tome de cette série, afin d'en savoir plus sur cette organisation dont j'espère en savoir plus, sur la situation des différents personnages que l'on devine non figée, ainsi que sur la révélation à laquelle on assiste à la fin, laissant présager une suite que l'on escompte aussi bonne.
J'ai tellement entendu parler de ce livre que je l'attendais avec beaucoup d'impatience. Surtout en ayant entendu que l'auteur était la fameuse Veronica Roth qui a écrit la superbe saga Divergente. Les attentes avant lecture étaient donc grandes...
J'aime beaucoup la couverture très mystérieuse et sobre de ce roman mais dès la couverture j'ai eu un doute sur le fait que ça me plaise. Dès les premiers chapitres, j'ai compris que ce n'était pas mon genre du tout, c'est de la fantaisie, une science-fiction qui mêle surnaturelle et romance, un genre qu'il faut aimer pour apprécier, malgré mon attirance pour la romance, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.
Les fans du genre devraient aimer cette saga qui est très prenante malgré quelques bémols dont la lenteur du démarrage dû à un univers très compliqué dont il faut poser les bases avant de se lancer dans l'aventure. N'étant pas fan du genre, j'ai décroché à cause de ça dès le début. Toutes ces choses à assimilé sont trop prise de tête pour moi. A réservé donc à un certain style de lecteur qui ne sont pas obligatoirement ce qui ont aimé la saga divergente...
Comme beaucoup j’ai été séduite par la saga Divergente, ainsi que par l’adaptation télé, il était donc évident pour moi de découvrir cette nouvelle série.
De prime abord, cette superbe couverture vous tape dans l’œil, je le sais, je vous vois derrière votre écran;-).
Il faut donc que je commence par vous dire que de mon point de vue, ce premier roman n’a rien à voir avec DIVERGENTE, il est davantage dans le registre science-fiction traditionnelle que dans la dystopie ( tout cela adapté un public jeune, car la science-fiction pure peut se révéler assez ardue au niveau de la compréhension, pour moi en tout cas). L’écriture est plus mature, plus travaillée et l’univers, même si on retrouve la patte de l’auteure, est plus complexe. Alors certes, l’attirance entre ELLE et LUI est présente, mais elle n’est pas le centre de l’histoire.
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