C'est le moment de préparer vos lectures d'été et de vacances !
Une île perdue en Méditerranée. Des collines, des oliveraies et, au fond d'une crique rocheuse, un village paisible avec son port minuscule. Depuis toujours, sa poignée d'habitants se tient à distance du continent... Ils racontent que de mystérieuses créatures marines veillent sur eux.
Assis sur un banc face à la mer, un vieillard se souvient. C'était l'époque de la dictature. Un jour, un jeune inconnu à l'allure de dieu grec, Benjamin, avait débarqué sur l'île. Il était en fuite, tous s'en doutaient mais nul, jamais, ne lui a demandé de comptes. Benjamin s'est installé dans une maison en ruine, sur un promontoire isolé où bientôt le rejoint Michaëla, fille de l'île et de la mer. Mais la haine qui ravage un continent peut frapper un bout de terre qui se croit à l'abri du monde.
Une puissante histoire de résistance et d'indocilité qui est aussi un appel à l'attention envers la nature et à la force de la fraternité. L'évocation poétique et solaire d'une mythologie méditerranéenne éternelle et celle d'une mémoire chargée de chagrin. On n'oubliera pas la vision de Michaëla et Benjamin, de leur amour éperdu, fracassé par l'horreur de la dictature.
C'est le moment de préparer vos lectures d'été et de vacances !
Du plus loin qu'ils se souviennent dans cette île on vit en harmonie d'abord avec ses habitants, mais également avec les êtres maritimes qui sont peut être les ancêtres de ces îliens. Beaucoup de bienveillance avec les gens qui passent, mais qui surtout ne restent pas. Laisser croire à la simplicité de penser tient éloigner tout risque d'invasion, laisse à croire à leur inoffensivité, surtout que là-bas, de l'autre coté, la dictature est présente. Et puis une histoire d'amour est en train de naitre, Benjamin, venu de l'on ne sait où, mais en fuite de quelques mauvaises situations. Michaëla cette jeune fille, tellement belle, tellement attachante, fille de l'ile toute entière. Tout le monde se réjouit de cet amour, mais parfois le destin se joue des belles histoires.
Poésie, conte, récit d'un vieux pêcheur, on se laisse porter par cette belle histoire, il y a de la légende, il y a une forme de leçon de résistance face à la tyrannie, on se met à réfléchir qui en sort vainqueur, l'amour est éternel.
Sur l’île, hommes et femmes vivent heureux et libres, même s’ils ont bien compris que sur la terre si proche les temps ont changé et la liberté est un mot galvaudé.
Le jour où Benjamin accoste, les regards sont d’abord inquisiteurs, puis très vite solidaires et amicaux. Car tout le monde l’aime ce jeune homme arrivé de nulle part, enfin, de cette terre inhospitalière si proche. Tout le monde comprend qu’il ne faut pas trop poser de question, qu’il faut accepter ou rejeter, mais qu’ensuite il n’y aura plus le choix. Alors on l’accepte avec ses secrets, avec son sourire, avec sa force, son sens du partage, son courage, sa volonté. Tout comme Michaëla d’ailleurs, qui très vite le rejoint en secret pour vivre avec lui sa plus belle histoire… enfin, si les hommes de là-bas ne le rattrapent pas, si la liberté existe, et si les hommes et les femmes libres ont le droit de s’aimer.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/07/04/maritimes-sylvie-tanette/
Une lecture poétique sur fond de dictature...
J'avais déjà beaucoup aimé l'un des précédents livres de l'auteur, Un jardin en Australie.
Décidément, on peut dire que Sylvie Tanette aime nous emmener en voyage…
Cette fois nous sommes sur une île indéfinie de la Méditerranée, nous ne savons pas vraiment où elle se trouve mais ce que l'on sait c'est qu'elle est rattachée à un pays qui vit l'oppression de la dictature.
C'est un vieux pêcheur qui va nous conter son histoire, faire refluer le flot des souvenirs comme ils viennent.
Et dans ce récit, il y a de la magie, parce que ces îliens, qui semblent avoir les deux pieds malgré tout bien sur terre, ont des allures de gardiens du temple, que rien, ni les idées, ni les hommes ne viennent perturber.
Les créatures marines tiennent une bonne place dans le folklore de l'île, voire même un peu plus… Ces idées, ils les respectent et les perpétuent depuis toujours.
Car la dictature vient jusqu'ici ternir le paysage idyllique insulaire, elle va même avoir un impact sur la vie des îliens et notamment sur celles de deux personnages arrivés sur l'île : un immigré dont on ne sait rien mais qui sera accepté par tous et une orpheline qui va grandir protégée par toute la communauté de pêcheurs.
C'est un livre court mais qui parle fort au coeur, il est très poétique et porte les thématiques de l'engagement, de l'exil, de l'immigration et de l'émigration, de l'oppression…
Il y a des livres qui nous emportent dans leur sillage dès les premiers mots.
Des mots qui s’échappent du texte et qui ont le pouvoir de prendre corps.
Nous ne sommes plus de simples lecteurs mais acteurs, nous vibrons au cœur du récit.
Maritimes de Sylvie Tanette nous embarque dès les premières pages.
Nous sentons le vent qui claque sur notre visage, le soleil qui réchauffe notre corps. Une atmosphère solaire qui nous enveloppe au fils des pages.
Sensation de bien être, nous sommes bien sur cette île perdue en Méditerranée. Loin des bruits du continent, les journées paisibles défilent.
Un vieil homme assis sur un banc face à la mer se souvient.
Un visage lui revient, celui de Benjamin, l’inconnu qui débarque sur leur île.
Il est en fuite, tout le monde se doute du pourquoi et pourtant personne ne l’interroge.
Bienveillance et quiétude règnent sur l’île contrairement au continent qui est frappé par la dictature.
Aucun bout de terre n’est à l’abri de la haine de l’homme...
Maritimes est un texte court mais d’une puissance rare.
Chaque mot est une sensation, un son qui réveillent en nous ce que nous avons de plus précieux : l’amour, la liberté ou comment lutter contre la tyrannie.
Ce texte est d’une grande beauté.
Son atmosphère mystérieuse, proche de la mythologie nous insuffle délicatement que la nature est plus forte que tout.
Maritimes fait parti de ces rares livres que je relirais.
Voilà un livre certes court, rapide à lire, mais qui est très puissant !
Nous sommes sur une petite île méditerranéenne, où il n'y a qu'un village. Un vieil homme se remémore des souvenirs.
L'île, c'est un microcosme. Ce qu'il se passe sur le continent ne concerne pas ses habitants, et ils le font bien savoir.
La dictature frappe le continent, mais ils comptent bien ne pas la laisser entrer sur LEUR île.
Ici c'est l'hospitalité qui prime.
La loi de la nature prévaut sur les lois humaines.
Les liens entre les îliens et les créatures marines sont d'ailleurs assez ténus. Qui sont réellement ces habitants ? Quelles sont leurs origines ? Nul ne pourra en être sûr.
C'est une très belle histoire, à l'ambiance parfois assez proche de la mythologie, qui a su me toucher par l'humanité qui y est décrite.
Réussiront-ils à tenir éloigner d'eux la stupidité et l'horreur qui ont envahi le continent ? La fraternité sera-t-elle plus forte ?
Une histoire méditerranéenne : une île aride, un seul village, un vieux qui se rappelle ! Il se rappelle la dictature du pays et la façon qu'avaient les îliens de se faire oublier ; il se rappelle l’arrivée d’un jeune homme, fugitif et qui s’est fondu dans l’île !
Des histoires d’hommes et de femmes, arides comme leur îlot, taiseux pour l’extérieur ; des histoires de créatures marines, leurs ancêtres ; leur refus de la haine et de la violence au loin ; leurs refus aux propositions des citadins de développer le tourisme pour leur bien !
Petit livre mais intense en émotions, avare de mots mais ils sont puissants ! Entre mythe et réalité, presque un conte qui donne envie de se laisser bercer même si tout n’est pas rose au pays des pierres !
#Maritimes #NetGalleyFrance
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