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New York, 1947 : un mystérieux tueur assassine de sang-froid tous les occupants d'un hôtel de Harlem. On parle d'un meurtre rituel, lié au vaudou. Un suspect est arrêté, condamné.
Une ancienne détective de l'agence Pinkerton, Ida Davis, et le patron d'un club en vogue de Manhattan, Gabriel Leveson, se retrouvent mêlés à l'enquête. Ils découvrent bientôt avec effroi que l'affaire est liée à une série de meurtres bien plus importante, impliquant le crime organisé et la haute société de la ville.
Après La Nouvelle-Orléans de Carnaval et le Chicago de Mascarade, Ray Celestin nous entraîne dans le New York de l'après-guerre. Au fil d'une intrigue palpitante, inspirée de faits réels, où se croisent Frank Sinatra, Bugsy Siegel et Louis Armstrong, il dresse, sur fond de jazz, un portrait inoubliable de la ville, épicentre du cauchemar américain.
J'ai reçu ce roman dans le cadre des Explorateurs du Polar, et j'en suis très contente ! Je remercie encore l'équipe de Lecteurs.com pour cet envoi.
L'histoire se passe à New-York, en 1947. Quelqu'un assassine de sang-froid tous les occupants d'un hôtel à Harlem. Un suspect est arrêté et condamné. Le père de ce dernier, un ancien détective privé, est persuadé du contraire. Accompagné de son amie Ida, ils vont plonger dans une enquête passionnante.
J'ai bien aimé ce roman. Je n'ai pas eu le plaisir de lire les tomes précédents, mais cela ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire et de l'apprécier. L'auteur a su me plonger directement à New-York, dans cette ambiance mafieuse de l'époque. Tout est basé sur des faits réels et je trouve cela captivant. La plume de cet auteur est belle, fluide et très intéressante.
Je conseille ce roman, et je vais très certainement me procurer ses autres romans dans les prochains jours :)
J'ai reçu ce livre dans le cadre des explorateurs du polar. 600 pages au longs desquelles j'ai, parfois, un peu perdu le fil de la lecture . Et puis, au milieu de tous ces personnages, on revit les années 40 sur fond de musique de jazz et des grandes familles mafieuses qui dirigent , sans foi ni loi, des villes de la Nouvelle Orléans à Chicago.* Deux enquêtes, avec la violence, le racisme, la corruption, les gangs toute une vie organisée autour du pouvoir et de l'argent.
C'est une lecture qui amène beaucoup de réflexions, quand même, sur fond de faits réels aménagés pour créer une histoire romancée et bien vivante.
Un régal que ce troisième opus du quatuor The City blues quartet proposé par Ray Celestin ! Je précise qu'il peut se lire tout à fait indépendamment des deux précédents ( Carnaval et Mascarade ) puisque je n'ai lu ni l'un ni l'autre et mon plaisir de lecture a été au zénith !
Dans ce roman très ambitieux, deux enquêtes vont finir par se croiser à mi-parcours. Celle de Michael Talbot, retraité de la police, et de Ida Davis, détective privée pour sauver le fils du premier de la chaise électrique, Afro-américain accusé d'avoir sauvagement assassiné quatre personnes dans un hôtel miteux de Harlem. Celle de Gabriel Leveson, mafieux chargé par le parrain Franck Costello, capo di tutti capi, de retrouver deux millions de dollars qui lui ont été dérobés. Nous sommes en 1947.
L'intrigue est excellemment menée jusqu'à révéler un vertigineux complot, dont les racines plongent dans la Deuxième guerre mondiale, impliquant mafia, police et hautes sphères politiques. Si ce roman n'était « que » cela, un super polar rythmé et tendu, ce serait déjà fort bon, mais il est bien plus que cela en offrant aux lecteurs un portrait panoramique et ultra vivant de la New-York post Deuxième Guerre mondiale.
Des ses bouges à appartements de luxe, de ses clubs de jazz, de ses quais à dockers, de Brooklyn à Time square, la New-York de Ray Celestin est criblée de corruption massive et endémique, de racisme, de violences occasionnelles et de crimes organisés. Cet arrière-plan omniprésent aux côtés de l'enquête policière est absolument passionnant. D'autant plus que l'auteur y injecte des personnages réels : des mafieux comme Franck Costello et Vito Genovese, des jazzmen comme Louis Armstrong ou Charlie Parker, Ronald Reagan et le patron de studio Jack Warner, Franck Sinatra et même Stanley Kubrick alors photographe.
Dans ce cocktail jubilatoire fait de violences, de réalités sociales ( déjà les procès arbitraires dont sont victimes les Afro-américains ... ) et de détails historiques ( par exemple le début de la chasse aux communistes dans le milieu du cinéma ) , Ray Celestin parvient en plus à créer de très beaux moments d'humanité et d'émotion, à travers notamment de personnages superbes comme Gabriel Leveson, le mafieux qui veut se repentir et fuir la ville pour mettre sa nièce à l'abri, le mafieux qui brûle de venger l'assassinat de sa soeur par un tueur à gages qui refait surface au moment des faits. Le personnage de Louis Armstrong, mineur dans la trame en elle-même, est tout aussi passionnant, au fond du trou face à la disgrâce des big bands, éclipsé par le prodige be bop Charlie Parker et rebondissant grâce à un producteur mafieux qui s'est reconverti en agent.
Un roman total captivant du début à la fin !
°°° Lu en tant que membre des explorateurs du polar ! Merci Lecteurs.com et les éditions Le Cherche-Midi . °°°
« Mafioso » est le troisième volet de Ray Celestin qui, après nous avoir emmenés dans La Nouvelle-Orléans puis à Chicago, nous fait entrer dans la grande ville américaine qu’est New-York en 1947. L’auteur part une nouvelle fois d’un meurtre, ou plutôt de plusieurs meurtres en l’occurence, pour raconter l’histoire d’après guerre à New-York. Années où les familles mafieuses font leur loi. Où la ville de New-York ne dort jamais. Où les meurtres sont monnaie courante. Où la police est corrompue. Où la guerre entre les clans fait rage. Où tout le monde se méfie de tout le monde. Où la musique est présente. Où les talents se font connaître. Où la misère et le racisme explosent. Où la corruption est un véritablement fléau.
À chaque grande partie du roman, des connections, des indices, des preuves, des implications font leur apparition. Mais Ray Celestin sait parfaitement tenir son lecteur. Il ne le perd pas dans toutes ces aventures, dans tous ces évènements, dans tous ces personnages et c’est un vrai don car le roman fait tout de même 600 pages!! Tout réside dans le rythme de l’histoire, un rythme qui reste le même, un rythme envoûtant et un rythme calqué sur la musique, cette musique toujours aussi présente et importante: le jazz et l’apparition du be-bop!
J’ai tourné les pages en suivant le tempo musical. J’ai aimé retrouver Michael et Ida, et aimé faire la connaissance de Gabriel et de Sarah. Mais j’ai eu une petite faiblesse, une perte de rythme pendant quelques pages. Et cela n’a pas duré puisque j’ai vite retrouvé une envie de retourner dans les rues new-yorkaises avec impatience! Je n’ai pas boudé un certain plaisir à retrouver Louis Armstrong, voir apparaître Miles Davis et participer aux premiers clichés de Stanley Kubric. « Mafioso » est un véritable thriller historique où Ray Celestin livre des faits vrais, même si des fois, il fait quelques arrangement pour coller au mieux à son histoire.
Et comment ne pas parler de cette couverture juste superbe!! Voilà « Mafioso » est à lire et Ray Celestin est un maître dans son domaine!!
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