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Madeleine, résistante Tome 1 : la rose dégoupillée

Couverture du livre « Madeleine, résistante Tome 1 : la rose dégoupillée » de Jean-David Morvan et Dominique Bertail et Madeleine Riffaud aux éditions Dupuis
  • Date de parution :
  • Editeur : Dupuis
  • EAN : 9791034742752
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs. Du moins jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale ne sépare la famille, envoyant Madeleine, atteinte de tuberculose, dans un sanatorium. Sans doute le pire endroit possible pour que... Voir plus

La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs. Du moins jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale ne sépare la famille, envoyant Madeleine, atteinte de tuberculose, dans un sanatorium. Sans doute le pire endroit possible pour que l'adolescente têtue réalise un projet fou et nécessaire : entrer dans la Résistance. Madeleine y parviendra pourtant, sous le nom de code "Rainer", devenant une actrice et un témoin privilégié de son temps. Un destin exceptionnel qu'elle raconte aujourd'hui dans une première trilogie qui l'est tout autant, nourrie des milliers de détails d'une mémoire qui n'a rien oublié...

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Avis (10)

  • Suite au conseil d'une amie, je viens de découvrir cette BD avec plaisir.

    C'est toujours très intéressant de lire sur cette période de l'histoire et encore plus, sur les résistants qui se sont battus si courageusement.
    Je suis admirative de cette jeune fille, Madeleine, de sa force de...
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    Suite au conseil d'une amie, je viens de découvrir cette BD avec plaisir.

    C'est toujours très intéressant de lire sur cette période de l'histoire et encore plus, sur les résistants qui se sont battus si courageusement.
    Je suis admirative de cette jeune fille, Madeleine, de sa force de caractère et de son courage car elle n'était qu'une enfant (17 ans) quand elle est rentrée dans la résistance.

    Aurais-je eu le même courage qu'elle ? C'est la question que l'on se pose après avoir lu cet ouvrage vu les atrocités qui ont été commises pendant la seconde guerre mondiale notamment sur les résistants torturés par les allemands.

    Je vous la recommande aussi !
    Je lirai le second tome sans aucun doute.

    En ce qui concerne les illustrations, elles sont sombres (dont je ne suis pas fan) mais cela est de circonstance vu les thèmes abordés. Cela ne m'a pas dérangée car une fois la lecture commencée, j'ai été tout de suite happée par l'histoire de Madeleine.

    A découvrir.

    https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/?hl=fr

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  • Devoir de mémoire en BD, l'entrée dans la Résistance

    Devoir de mémoire en BD, l'entrée dans la Résistance

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  • Une BD sur une jeune femme française qui s'est engagée pendant la Seconde Guerre Mondiale pour son pays au péril de sa vie. Cet album relate les premiers pas de Madeleine Riffaud dans la Résistance après une hospitalisation dans un sanatorium près de Grenoble pour soigner une tuberculose. Les...
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    Une BD sur une jeune femme française qui s'est engagée pendant la Seconde Guerre Mondiale pour son pays au péril de sa vie. Cet album relate les premiers pas de Madeleine Riffaud dans la Résistance après une hospitalisation dans un sanatorium près de Grenoble pour soigner une tuberculose. Les dessins sont simples mais réussis, faits dans des coloris de bleu, noir, gris et blanc. Je lirai avec plaisir les deux tomes suivants si j'en ai l'opportunité.

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  • Honnêtement je ne savais pas vraiment qui était Madeleine Riffaud. Si on m’avait demandé de citer l'une des grandes figures de la Résistance au féminin, j’aurais immédiatement pensé à Lucie Aubrac, à Geneviève de Gaulle-Anthonioz ou à Germaine Tillon. Pas à Madeleine que je ne connaissais que...
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    Honnêtement je ne savais pas vraiment qui était Madeleine Riffaud. Si on m’avait demandé de citer l'une des grandes figures de la Résistance au féminin, j’aurais immédiatement pensé à Lucie Aubrac, à Geneviève de Gaulle-Anthonioz ou à Germaine Tillon. Pas à Madeleine que je ne connaissais que comme journaliste à l’Humanité.
    Normal, elle ne fera publiquement part de son engagement dans la Résistance qu'à partir de 1994, sur l’insistance de Raymond Aubrac.

    Il suffit de lire quelques pages de cet album pour comprendre que Madeleine a un sacré caractère et qu’il est presque logique que ce soit en BD qu’elle accepte aujourd’hui de témoigner. « La rose dégoupillée » est le premier tome d’une trilogie qui va retracer les combats et les engagements de Rainer, son nom de guerre. Dans cette genèse nous la suivons de son enfance dans la Somme jusqu’en 1942 et ses premiers pas dans la clandestinité.

    Mon avis sera clair et concis : j’ai adoré cette bd ! pour l’aspect historique, pour les poèmes de Madeleine qui viennent ponctuer le récit, pour tous les petits détails des dessins mais avant tout pour Madeleine. Si vous entrez en librairie, lisez sa préface et vous comprendrez immédiatement qu’on ne peut pas rester insensible à ce personnage. J’attends avec impatience la suite.

    « Je ne suis pas un symbole. Je ne suis pas une femme extraordinaire. Ce que j'ai fait, des centaines d'autres, des milliers dans le monde, l'ont fait. Et vous pouvez aussi. La seule chose extraordinaire dans cette histoire, c'est que je sois encore en vie pour vous la raconter. »

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  • La rose dégoupillée Madeleine, résistante tome 1

    Madeleine, résistante est l’une de ces bandes dessinées qu’on ouvre et qu’on ne lâche plus
    Il retrace le parcours héroïque et réel d’une résistante de la première heure : à 17 ans Madeleine Riffaud, dont le nom d’engagement sera Rainer,...
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    La rose dégoupillée Madeleine, résistante tome 1

    Madeleine, résistante est l’une de ces bandes dessinées qu’on ouvre et qu’on ne lâche plus
    Il retrace le parcours héroïque et réel d’une résistante de la première heure : à 17 ans Madeleine Riffaud, dont le nom d’engagement sera Rainer, s’engage pour lutter contre l’occupant nazi et le Tome 1 va jusqu’à ses premières actions héroïques.
    La mort rôde autour d’elle dès sa prime enfance, elle n’a que six ans quand elle voit mourir trois camarades d’école, tués par un obus de la Première Guerre Mondiale.
    Lors de l’éprouvant exode de 1940, elle échappe miraculeusement à la mort après un raid fatal de l’aviation nazie, autour d’elle des dizaines de cadavres l’effraient.
    « Je m’en étais tirée. Je ne savais pas que c’était le début d’une longue série. Pour la première fois, survivante… », raconte-t-elle.
    A 97 ans, elle aura attendu d’avoir la cinquantaine sonnée pour témoigner et accepter tout récemment notamment à ce que son histoire soit en bande dessinée.
    L’humiliation infligée par les nazis à son grand-père malade et elle, le séjour en sanatorium dans les Alpes, les années s’égrènent et forgent chez Madeleine une puissante certitude inébranlable de devoir résister !
    Sacrée femme ! Les anecdotes collectées se retrouvent dans le récit presque invraisemblable et inédit de cette femme déterminée.
    Le trait délicat du dessinateur Dominique Bertail révèle un talent assuré de graphiste et ses bleus donnent à cet album un climat absolument addictif !
    On attend les tomes 2 et 3 qui boucleront la boucle et feront entrer Madeleine Riffaud au Panthéon des Résistantes

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  • Alerte coup de cœur pour ce tome 1 qui est sorti le 20 août aux Editions Dupuis.

    Ce premier opus de l’autobiographie de la résistante est une pépite. Nous suivons le parcours de Madeleine, de sa tendre enfance à son engagement dans la résistance. JD Morvan est allé à le rencontre de Madeleine...
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    Alerte coup de cœur pour ce tome 1 qui est sorti le 20 août aux Editions Dupuis.

    Ce premier opus de l’autobiographie de la résistante est une pépite. Nous suivons le parcours de Madeleine, de sa tendre enfance à son engagement dans la résistance. JD Morvan est allé à le rencontre de Madeleine qui est toujours parmi nous à 97 ans et qui se livre sans filtre sur sa destinée incroyable. Les dessins de Bertail, teintés uniquement de bleu, donne une atmosphère froide et brute qui nous happe dès les premières pages lues. Avis aux âmes sensibles, certains passages sont durs mais nécessaires pour comprendre l’histoire et la force de caractère de cette femme d’exception. Je n’ai qu’une hâte désormais : lire les deux tomes qui suivront.

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  • Madeleine Riffaud, résistante, poète, journaliste et surtout combattive a oeuvré pour beaucoup et continue encore aujourd’hui en nous racontant sa vie et surtout une période de notre histoire où pas mal d’événements m’étaient inconnus.
    Madeleine raconte et Jd Morvan pose les mots et les...
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    Madeleine Riffaud, résistante, poète, journaliste et surtout combattive a oeuvré pour beaucoup et continue encore aujourd’hui en nous racontant sa vie et surtout une période de notre histoire où pas mal d’événements m’étaient inconnus.
    Madeleine raconte et Jd Morvan pose les mots et les événements tels qu’elle lui donne… on ressent cette complicité et collaboration main dans la main.
    Osmose identique avec Dominique Bertail qui donne vie à Madeleine dans un crayon bleu magnifique, un travail magistral planche après planche. Je suis bluffée et contemplative de son travail.
    Pas de pitch, à vous de découvrir la vie de Madeleine et les événements de notre histoire.
    J’ai été émue, révoltée, surprise … des émotions palpables avec un micro tsunami dans les yeux par moment.
    Une composition brillante, un bel hommage à cette femme forte dont le courage est enviable !
    Un coup de cœur absolu !

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  • Alors, Madeleine, c’est Madeleine Riffaud, et Madeleine Riffaud, c’est une voix, une voix sortie de l’ombre, une voix qui nous happe et nous hante. C’est cette voix envoûtante de narratrice intarissable que l’on retrouve dans La rose dégoupillée, premier opus de la trilogie Madeleine, Résistante...
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    Alors, Madeleine, c’est Madeleine Riffaud, et Madeleine Riffaud, c’est une voix, une voix sortie de l’ombre, une voix qui nous happe et nous hante. C’est cette voix envoûtante de narratrice intarissable que l’on retrouve dans La rose dégoupillée, premier opus de la trilogie Madeleine, Résistante paru dans la collection Aire Libre des Editions Dupuis. Survivante multirécidiviste, devenue l’amie d’Eluard et Picasso, elle figure parmi les derniers témoins et acteurs de la libération de Paris d’ailleurs petite parenthèse on en a beaucoup entendu parler à l’occasion de la célébration du 77ème anniversaire et une exposition lui est consacrée aux buttes Chaumont. Fermons la parenthèse. Elle fut - à la fois ou tour à tour- résistante, poétesse, grand reporter.
    Mais commençons par le commencement. Cet opus retrace l‘enfance et l’adolescence de Madeleine jusqu’à son entrée dans la résistance et aurait pu s’intituler De Madeleine à Rainer : la métamorphose.

    Cette fille d’instituteurs limousins, née le 23 août 1924 a grandi en Picardie, région encore très marquée par les stigmates de la guerre de 14. «C’est là que je suis née… Entre deux cimetières de croix blanches...Sous un ciel de traîne...Sur un sol gorgé de cadavres et d’obus qui remontent encore quand ça les toque.» Nous sommes en août 1931. La petite fille espiègle, passionnée de lecture est alors âgée de 7 ans. Son père, lui, se ressent encore des blessures reçues au combat. Survient alors un drame provoqué par l’explosion d’un obus qui la marquera à jamais et lui fera prendre la guerre en horreur. Passant directement à juin 1939, nous retrouvons l’adolescente à la chasse avec son père. Sont évoquées également des vacances dans le Limousin. Vont suivre l’exode en ce beau mois de mai chanté par Aragon où elle va échapper une première fois à la mort, puis l’humiliation subie dans ce qui reste de la gare Amiens qui va l’amener à vouloir rejoindre la Résistance, la tuberculose qui la conduira au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet, sa rencontre avec Gagli, la montée à Paris. L’album s’achève en 1942, date à laquelle ses premières missions de résistante lui sont confiées. Madeleine a tout juste 18 ans et elle ne s’appelle pas encore Rainer.

    Ce qui fait l’extrême puissance de ce récit à la première personne, c’est d’être un témoignage direct qui reprend les propos mêmes de cette femme d’exception. On retrouve à la lecture la voix entendue sur France Culture dans la série de 10 émissions qui lui est consacrée «Madeleine Riffaud, la mémoire sauve » et on s’imagine face à elle dans son appartement parisien. On lit et on l’entend :on se prend son histoire poignante en pleine tête et en plein cœur.
    Et puis, il y a l’extrême finesse et intelligence de la mise en scène, l’art de pratiquer l’ellipse du scénariste Jean-David Morvan. Les 3 premières planches qui ouvrent l’ouvrage plantent le décor : double page panoramique sur le village, la petite Madeleine bouquinant dans son arbre, le grand-père paternel, ce barde tant aimé, et les roses … Puis moteur, on passe à l’action avec les évènements clés de l’enfance et de l’adolescence qui conduiront Madeleine à rejoindre la résistance sous le pseudonyme de Rainer. Aérant et rythmant la narration viendront s’intercaler des poèmes de Madeleine.
    Le récit est sublimé par l’illustration de Dominique Bertail. Le choix d’un gaufrier à trois bandes et de 6 cases maxi par page ainsi que les magnifiques planches panoramiques pleine page ou s’étalant sur une double page contribuent à la lisibilité de l’ensemble. Ses reconstitutions, son souci du détail sont traduits par un trait réaliste et de splendides aquarelles monochromes exploitant toutes les nuances et les profondeurs de bleu qui retranscrivent parfaitement les différentes atmosphères.

    Ah le bleu, après la période bleue de Picasso qu’évoque Madeleine, puis le bleu Yves Klein voici donc le bleu Bertail. Pourquoi ce choix ? Le dessinateur nous confie qu’il n’aurait pas pu raconter cela en couleurs et ce pour 2 raisons : La première étant que les couleurs de l’exode sous le soleil printanier et celles de l’insurrection parisienne sous un soleil estival entraient en totale contradiction avec le côté dramatique des évènements. La seconde est que les seuls documents couleur de l’époque étaient allemands. Pourquoi pas le noir et blanc alors ? Pour deux raisons également. Le bleu permet d’adoucir un peu le propos et la lumière créée par ce bleu si particulier rend le blanc très lumineux. De plus, c’est la seule couleur qui va jusqu’au noir dans ses tons les plus sombres.

    Alors cet album a tout d’abord été pré publié entre juillet 2020 et juin 2021 sous la forme de trois cahiers venant enrichir la collection des cahiers Aire Libre. Quelques appendices des cahiers vont se retrouver dans l’album : notamment en intro une préface de Madeleine et en fin d’album une petite BD composée de quatre planches qui nous resitue le contexte d’élaboration et de réalisation du projet qui a vu le jour en 2017 et a donné naissance à une belle amitié et complicité entre Madeleine, Jean-David et Dominique tombés sous le charme de la voix de cette Shéhérazade des temps modernes et captivés par l’espièglerie, l’énergie et la lumière du regard de celle qui vient de fêter ses 97 printemps en cette date ô combien symbolique du 23 août. Si le magnifique portait ornant la couverture du premier cahier n’est bleue, c’est tout simplement parce qu’il n’est pas signé Dominique Bertail mais Picasso, excusez du peu. C’est le portait que le peintre offrit à Madeleine pour ses 21 ans en 45.
    Précisons enfin que Dominique Bertail a également illustré la très belle affiche ainsi que différentes scènes du documentaire «Les 7 vies de Madeleine Riffaud» de Jorge Amat, grand ami de Madeleine lui aussi.

    Une bd, ce n’est pas que pour les mômes. La «petite fille qui a abattu un officier allemand» a bien fait d’écouter Raymond Aubrac en 1994 au moment de la commémoration des 50 ans de la libération de Paris et d’«ouvrir enfin sa gueule». Son témoignage passionnant et bouleversant, admirablement recueilli et transmis par le tandem Morvan/Bertail, est essentiel.
    Mais ce n’est que le début des aventures extraordinaires de Madeleine Riffaud … A suivre ...

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