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Premier tome d'une série de cosy-crime située à Cracovie au 19e siècle. Avec son humour et son suspense, ce roman qui flirte avec le pastiche pourrait être l'enfant illégitime de Wes Anderson et Agatha Christie.
Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar , selon Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature.
Cracovie, 1893. Zofia Turboty?ska, sans enfants, mariée à un professeur d'université, s'efforce de gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les vieux.
Lorsqu'une résidente, Mme Mohr, est trouvée morte dans le grenier, le médecin conclut à une crise cardiaque. Mais Zofia, grande lectrice de romans policiers, y voit aussitôt un acte criminel et décide d'enquêter. Plonger dans les secrets des uns et des autres, sinistres ou anodins, est bien plus amusant que coudre des sachets de lavande... Et qui sait, Zofia y trouvera peut-être une nouvelle vocation ?
Première aventure de cette Miss Marple à la polonaise, ce roman mêle pastiche hilarant et satire bourgeoise, tout en offrant au lecteur un savoureux portrait de Cracovie, avec ses commérages, ses figures historiques et ses moeurs d'un autre âge.
Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar.
- Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature
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J'ai voulu par curiosité et parce que j'aime la Pologne découvrir cet auteur (en fait deux Messieurs qui écrivent sous ce pseudo).
Les détails historiques sont intéressants (on "croise" pas mal de personnes célèbres et on apprend des choses sur la situation de la région, alors sous la domination d'autres puissances), mais l'histoire se passe à la fin du XIXe siècle avec ce que cela implique de détails sur la vie des différentes classes de la société, les convenances… Ce côté-là m'a un peu ennuyée, à cette période je suis plus intéressée par la vie à la campagne. Mais c'est personnel.
L'héroïne, Zofia Turbotyńska, fait partie de la bourgeoisie, elle a lu Edgar Poe et Gaboriau et s'adonne aux enquêtes policières, celle-ci est la première, je ne lirai pas les suivantes.
Amatrice de cosy Mystery, lorsque j'ai vu que #Voolume proposait en version audio Madame Mohr a disparu de Maryla Szymiczkowa, je n'ai pu que me laisser tenter ! Ce fut pour moi l'occasion de découvrir mon premier cosy Mystery polonais qui s'est révélé être une satire savoureuse de la haute société de l'époque. Je remercie Voolume et #NetgalleyFrance pour cette expérience.
Nous nous retrouvons donc dans la société bourgeoise de Cracovie des années 1893 dans laquelle gravite Zofia Turbotyńska, épouse d'un professeur d'université qui s'ennuie à mourir dans un quotidien routinier. En s'investissant dans une cause caritative au profit d'enfants scrofuleux, Zofia était loin de se douter des "événements" qui allaient animer enfin ses journées...
En commençant cette écoute, je me suis demandée dans quelle galère je m'étais embarquée. Et pour cause, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur un récit riche en informations et aux personnages aux noms peu habituels. Finalement, après une autre tentative quelques jours plus tard, le charme de la voix de Françoise Chéritel (en vitesse 1.25) a opéré et j'ai réussi à rentrer dans l'histoire.
Outre une enquête agréable à découvrir, j'ai trouvé l'histoire écrite à 4 mains sous le nom d'emprunt Maryla Szymiczkowa très intéressante car j'ai appris des choses notamment sur la situation géopolitique et les conditions sociales de l'époque. Tout en étant une lecture à la fois légère et instructive, l'écoute de cet ouvrage m'a souvent fait sourire. J'ai trouvé que la voix de Françoise Chéritel allait parfaitement au personnage de Zofia, une femme espiègle au sacré caractère que l'on prend plaisir à apprécier. J'ai pris un grand plaisir à écouter les passages où Zofia échange avec son mari que j'ai trouvé cocasse.
Si vous n'avez pas peur de vous lancer dans une écoute peu conventionnelle, je vous conseille de tenter l'expérience. Maintenant, je n'ai plus qu'à découvrir en format papier "le rideau déchiré", deuxième tome de la série consacrée aux aventures de Zofia Turbotyńska.
Madame Mohr a disparu de Maryla Szymiczkowa, traduit du polonais par Marie Furman-Bouvard, VOolume 2023 (1ère édition, Agullo, 2022).
Ce roman est le premier tome d’une série de cosy-crime située à Cracovie au XIXème siècle.
Sous le pseudonyme de l’autrice, se cache un duo masculin, Jacek Dehnel, romancier, poète et traducteur, connu aussi pour son blog « The Secret Detective » consacré au tabloïd criminel de l'entre-deux-guerres, et Piotr Tarczynski, traducteur, historien et spécialiste des études américaines. Ce dernier, issu d'une longue lignée de Cracoviens, a vécu dix ans en émigré à Varsovie avant de s'exiler avec son mari à Londres.
Cracovie, 1893.
Zofia Turbotyńska, l’héroïne principale, est l’épouse désœuvrée, sans enfants, d’un universitaire, professeur de médecine, un peu distrait par rapport à tout ce qui ne concerne pas son travail ou ses hobbys. Ambitieuse, elle est prête à tout pour gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et aussi pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les personnes âgées sans famille.
C’est aussi une amatrice de roman policier… Donc, quand des disparitions et des décès mystérieux surviennent, elle décide de mener l’enquête à sa façon en se mêlant des affaires et des secrets plus ou moins avouables des un(e)s et des autres.
La version audio de ce roman, lue par Françoise Cheritel, est très agréable à écouter… J’avoue cependant avoir parfois un peu perdu le fil et n’avoir accordé qu’une oreille distraite à certaines péripéties.
Mais j’ai apprécié la tonalité un peu grinçante et parodique, notamment les longs titres de chapitres aux annonces savoureuses.
La promesse d’un pastiche hilarant et d’une satire bourgeoise est tenue et la plongée dans la bonne société de Cracovie, avec ses commérages, ses figures historiques et ses mœurs d'un autre âge offre un réel dépaysement. J’ajoute que, pour les puristes, le contexte historique est précisé car, à la suite des guerres napoléoniennes et après le congrès de Vienne, Cracovie et ses environs étaient une petite république semi autonome sous le contrôle conjugué de la Russie, de la Prusse et de l’Autriche.
J’ai souvent souri et plutôt que le souvenir d’une enquête, je retiendrai toute une ambiance désuète, théâtrale, la place faite aux femmes de toutes conditions, comtesses, bourgeoises, bonnes ou concierges…
Je lirai, sans doute, Le Rideau déchiré, le deuxième opus consacré à cette chère Zofia Turbotyńska… Surtout si les éditions VOolume me le proposent.
Bonjour, je vous parle ici de la version audio.
Genre : Cosy Mystery
Avis : ACIDE
La personnalité de l’enquêtrice donne un relief jubilatoire à ce thriller polonais…
J’ai passé de très belles heures sur la route avec dans les oreilles cette palpitante enquête menée par une Zofia étincelante, tournant et retournant dans la maison de retraite Hercel, à Cracovie. En effet, cette histoire m’a été offerte en livre audio par Voolume.
Nous sommes en 1893, Zofia Turbotynska est mariée à un professeur d’université aussi calme qu’elle est agitée et aussi humble qu’elle est arriviste. Quand Madame Mohr est retrouvée morte, tout le monde trouve le décès naturel mais pas Zofia. Alors, elle va mener ses propres recherches, voyageant dans le pays, rencontrant tous ceux qui naviguent dans le cercle des résidents, questionnant à tout va… Sans oublier de préparer la collecte pour indigents qui devrait lui permettre de monter d’un cran dans la Haute Société de Cracovie. Qui la fera revenir à la maison pour faire des travaux d’aiguille au lieu de courir les chemins ? Son mari comprendra-t-il cet engouement pour la justice ?
J’ai beaucoup aimé la personnalité ce Zofia et je l’ai suivie avec grand plaisir dans cette quête qui lui fait perdre le sens des réalités et de ses devoirs de ménagère bien éduquée, chargée de veiller au travail des employés et au bien-être du foyer et de l’homme de la maison. L’humour corrosif qui se lit derrière les nombreuses répliques est jubilatoire. Miss Marple et Hercule Poirot ont été convoqués pour ne faire qu’un et donner un second degré réjouissant à ce roman policier.
C’est aussi un magistral plongeon dans la ville de Cracovie au 19ème siècle avec une description très précise des événements sociaux et de l’ambiance politique de l’époque.
Si le récit est loufoque, le travail de recherche est remarquable et le sens des détails indéniable. Dix heures d’écoute, cela paraît long parfois mais on se laisse prendre dans l’énergie obstinée de Zofia et des personnages secondaires qu’elle manipule comme bon lui semble.
Si vous aimez ce genre littéraire et choisissez de me suivre dans mon conseil de lecture, je vous promets de belles soirées riches en bonne humeur alors que la disparition de Madame Mohr ouvre la porte à bien d’autres risques.
Je remercie #NetGalleyFrance et Voolume pour #MadameMohradisparu
Zofia Turbotynska, est une bourgeoise de 38 ans, vivant à Cracovie à la fin du 19ème siècle. Épouse d’un professeur d’université, elle gère d’une main de maître sa maison.
Il lui faut aussi tracer son chemin dans la bonne société, organisant pour ce faire des œuvres de charité et des repas mondains, le tout sans dépense superflue.
Mais, Zofia est oppressée par une sorte de vide, un ennui qui s’empare d’elle.
Heureusement, une pensionnaire d’une maison de soins privés, Madame Mohr, disparaît.
Disparition qui se révélera définitive pour la vieille femme retrouvée morte. Si tout le monde est persuadé qu’il ne s’agit que d’une mort naturelle, Zofia est persuadée du contraire et va mener l’enquête.
Ce roman est une œuvre divertissante. Il met en avant une scène originale : celle de la bourgeoise cracovienne de la fin du 19ème siècle. On trouve, croqué par une plume ironique, les vicissitudes de cette bonne société, obnubilée par son statut, avide de potins, sensible aux apparences.
L’héroïne de ce roman est une femme autoritaire, radine, peu sensible mais qui se révèle attachante. Sa vie tranquille, avec un homme sympathique mais sans grand talent, se trouve chamboulée par son désir le plus ardent : résoudre des crimes.
On retrouve le charme des enquêtes d’antan où seule l’intelligence vient résoudre les problèmes. Point besoin de tueur en série qui trucide et découpe ses victimes. Ce roman avec son charme suranné se révèle bien plus efficace, donnant au lecteur matière à réflexion.
Une lecture distrayante d’un roman, premier d’une longue série.
Nous sommes à Cracovie en 1893, Zofia Turbotyńska, femme au foyer, mondaine et bien établie, s’ennuie quelque peu. A son grand désarroi, malgré une position de notable elle ne fait pas partie du haut de la société. Elle aspire ardemment à y accéder. Ambitieuse, elle a assuré seule l'ascension de son mari jusqu'au rang de professeur d'université. Elle passe son temps à réseauter pour promouvoir son époux et gagner leur place dans le gotha de la ville. Pour y parvenir, rien de plus efficace quand on est une dame bien sous tous rapports, que de s’occuper des pauvres. Ses œuvres caritatives la conduisent à la Maison Helcel, une maison de retraite dirigée par des religieuses, au moment où une des résidentes disparait. Comment une petite vieille qui a du mal à se déplacer et qui ne voit personne, peut s’évaporer ? Comme un échappatoire à son ennui de femme rangée, Zofia enquête et se découvre une véritable vocation de Miss Marple. Aidée par sa cuisinière, Franciszka, Zofia fouine dans les affaires des autres, en se gardant bien d’en informer son mari.
La structure de cette enquête fait écho aux romans d’Agatha Christie et ont pourrait carrément y voir un hommage quand tous les suspects sont réunis en fin d’enquête pour que Zofia révèle le nom du meurtrier.
C’est très réussi mais ce que je retiendrais c’est surtout le talent des auteurs (ils sont deux derrière un seul pseudo) à avoir créé une enquêtrice aussi ambigu. Difficile dans un premier temps d’apprécier cette femme snob, superficielle, ambitieuse, froide et sournoise. Et puis au fur et à mesure de l’histoire on lui découvre un visage différent dont elle même n’a pas consciente. Le caractère de Zofia est un point fort de ce livre.
Autre point fort, la restitution de la vie en Pologne à l’époque. C’est un remarquable travail d’historiens avec de riches descriptions de Cracovie et de la société avec les divisions de classes sociales, la politique, la culture, la religion et la place des femmes.
Bourré d’humour, ce cosy mystery, très éloigné de mes goûts, a été pour moi un moment fort agréable. C’est certes léger mais ça ne manque pas de finesse et cette première enquête de Zofia Turbotyńska pourrait bien annoncer une belle série.
Traduit par Marie Furman-Bouvard
L’histoire se déroule à Cracovie en 1893.
Mme Mohr, une résidente de la Maison Helcel, maison de soins pour les malades et les personnes âgées (tenue par des sœurs), a disparu !
Notre héroïne (et quelle héroïne !) Sofia Turbotyńska, mariée à un professeur d’université, sans enfant, cherche à se faire une place dans la haute société bourgeoise de Cracovie.
Intriguée par la disparition de Mme Mohr, curieuse et passionnée de lecture de romans policiers, Sofia décide de mener l’enquête !
J’ai adoré plonger dans la haute bourgeoisie Cracovienne. J’ai beaucoup aimé l’écriture et l’intrigue ainsi que le personnage de Sofia avec sa force de caractère et son énergie. C’est un savoureux mélange de Polar, de satire sociale (sur la haute bourgeoisie Polonaise) et de roman historique le tout saupoudré d’humour !
Un très bon moment de lecture !
Derrière Maryla Szymiczkowa se cachent deux auteurs : Piotr Tarczyński et Jacek Dehnel. Un roman écrit à quatre mains, donc, par Jacek Dehnel, un écrivain pur jus, poète, traducteur et par Piotr Tarczyński un historien et traducteur depuis l’anglais. C’est un roman qui me tenait à cœur de lire, de par son cadre cracovien, de par son intrigue, de son genre policier rétro qui m’interpellait et de par les influences très anglaises des auteurs, qui s’inscrivent entre Edgar Poe et Agatha Christie.
Une fois n’est pas coutume, une table des matières, un avant-propos et un prologue précèdent le roman : il est d’usage désormais de placer la table des matières en fin de roman, le fait de la placer en ouverture me rappellent des usages passés. Puis l’avant-propos qui a la tâche de planter le décor historique de Cracovie et de la Pologne depuis la fin du XVIIIe siècle, ce qui en toute bonne foi n’est pas une mauvaise idée. Et puis, il y a ce prologue, qui donne le la : « PROLOGUE Dans lequel on ne voit pas grand-chose, on n’y entend pas grand-chose non plus« . Dernière chose, Zofia Turbotynska tire son nom du turbot, le poisson, d’après un choix de la traductrice du roman vers l’anglais. En effet, Jacek Dehnel m’a expliqué, après lui avoir demandé la raison du changement de nom du couple qui en polonais se nommait Szczupaczyńska en un Turbotynska pour, au moins, les langues anglaises et françaises. Il m’a expliqué que dans sa langue natale Szczupak désigne une espèce de poisson prédateur, en l’occurrence le brochet, traduction fournie avec l’aimable coopération de reverso.
Fin XIXe siècle, Cracovie. Zofia est l’épouse du professeur Ignacy Turbotynska et elle n’en est pas peu fière ! En digne bourgeoise de l’ancienne capitale, Zofia est le moteur de son couple, sans enfant, soigne son époux aux petits oignons, entretient ses relations, il lui arrive de s’occuper d’œuvres de charité, ou de « campagnes caritatives » pour rentrer dans le carcan de ces notables cracoviens, mais elle s’ennuie. Voilà qu’entre deux sorties au théâtre, elle tombe sur une étrange affaire de disparition, celle de Mme Mohr. Et pas n’importe où puisqu’il s’agit de la Maison Helcel, grande fondation caritative de la ville et dirigée par des religieuses, faisant office de maison de retraite pour personnes argentées ou indigents. Zofia Turbotynska délaisse ainsi mari et autres enfants scofuleux pour s’adonner à son enquête qui va la mener hors de Cracovie.
Ce roman policier d’un autre temps a l’ingéniosité de jouer sur l’histoire foisonnante et multiculturelle d’un pays à l’unité encore fraîche, et qui se trouve à la croisée de plusieurs cultures, autrichienne, prussienne et ukrainienne. Sans faire abstraction de cette ville, au statut très particulier de République semi-autonome, qui passa sous domination autrichienne par la suite: les auteurs l’expliquent, Cracovie était un vivier de communautés différentes. Un point central de la vie sociale de l’époque, en concurrence directe avec Vienne la capitale de l’Empire austro-hongrois. Au milieu de cela, Zofia quant à elle évolue dans la ville par monts et par vaux pour essayer de trouver le fin mot de l’histoire, et ce qui rend son personnage plutôt atypique c’est la liberté dont elle jouit pour enquêter alors même qu’elle vit dans une époque où on lui donne volontiers du « professeur », le titre de son époux. Si effectivement, on retrouve quelques éléments d’Agathe Christie, notamment dans le processus de révélation des tenants et aboutissants de l’intrigue, qui se passe de façon collégiale devant l’assemblée des protagonistes impliqués, l’ambiance est nettement moins solennelle et affectée que celle de l’auteure anglaise : les deux auteurs gardent ce ton parfois pince-sans-rire, cet humour parfois très caustique, qui est le leur, et qui rend la lecture de ce roman plus légère sans être superficielle pour autant.
On se perd parfois dans quelques longueurs dans cette enquête, qui multiplie les déambulations dans les rues de Cracovie, le titre a le mérite de nous divertir et de nous instruire, à ce niveau-là les deux auteurs se complètent parfaitement, ce qui est d’ailleurs bien apparu lors de l’entretien vidéo. Et la décision de faire de Cracovie, deuxième plus grande vie de Pologne, et qui se cache derrière la lourde histoire de la capitale, le cadre des aventures de Zofia est un excellent choix : le château, le théâtre, la Vistule, ses légendes, elle possède un charme évident. Ce roman policier rentre d’ailleurs dans ce que l’on nomme romans policiers rétros. Pourtant, la recherche du coupable est la même, les mêmes ressorts sont utilisés, les alibis en carton, les suspects qui le sont trop, les retournements soudains de situation. Mais c’est diablement efficace, à moins d’être le Sherlock Holmes polonais, j’avoue que la clef de l’énigme résiste à toutes les hypothèses qui se sont profilées dans mon esprit.
La bonne nouvelle, c’est qu’Agullo devrait le prochain tome des aventures de Zofia, sachant que quatre titres ont déjà été publiés en Pologne et que les auteurs prévoient d’en écrire quelques autres. Pour notre plus grand plaisir, puisque Cracovie regorge de lieux fascinants susceptibles d’être des scènes de crimes et d’enquêtes ! Ce que d’après les résumés qu’on peut traduire depuis le polonais les auteurs n’ont pas manqué d’exploiter. Peut-être même qu’ils finiront par sortir Zofia de Cracovie, pourquoi pas.
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