Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
Un homme mort depuis quatre mois retrouvé devant sa télé allumée ; un autre dans une forêt de sapins avec, dans la poche, un prospectus sur lequel la police retrouve les empreintes d'un tueur en série américain, c'est bien plus qu'il n'en faut pour lancer Line Wisting, journaliste à VG, et son père William, inspecteur de la police de Larvik, dans des enquêtes dont ils ne peuvent mesurer les conséquences...
À quelques jours de Noël, par moins quinze et sous la neige, va s'engager une des plus incroyables chasses à l'homme que la Norvège ait connues.
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A Larvik, dans la rue où vit le commissaire Wisting, un homme est mort. Seul, dans son fauteuil, devant sa télé. Mort en été, découvert en par hasard en décembre sans que personne ne se soit inquiété de lui. Pour Line, la fille journaliste du commissaire, il y a là matière à un article de fond sur la solitude dans la société danoise. Elle s’installe donc chez son père et commence son enquête, cherchant à en savoir plus sur Viggo Hansen, son enfance, sa jeunesse, sa famille, ses amis.
De son côté, Wisting a fort à faire avec un autre mort. Celui d’un inconnu abandonné dans une sapinière, le crâne défoncé, lui aussi décédé depuis quatre mois. Seul indice : un prospectus précieusement conservé par la victime. Enorme surprise lorsqu’on y découvre les empreintes d’un tueur en série recherché depuis vingt ans aux Etats-Unis. Le policer norvégien est bientôt rejoint par des agents du FBI venus prêter main forte. Soupçonné d’une vingtaine de crimes en Amérique, Robert Godwin, semble s’être réfugié en Norvège où il a sans doute continué de sévir. Une enquête d’ampleur pour Wisting, confronté pour la première fois à un serial killer.
Moins 16 degrés, les voitures ont froid. Même les Suédois ont froid. La neige, la glace. Bienvenue à Larvik en décembre !
La météo est cependant la moindre des préoccupations du commissaire Wisting aux prises avec un tueur en série américain qui sévit depuis longtemps en Norvège, en toute impunité, tuant des jeunes filles le long d’un axe qui va jusqu’en Suède. Secondé par le FBI, il mène son enquête, tout en tentant de tenir la presse à distance. Pas un mot à sa fille donc qui de son côté s’intéresse à la vie sans relief de leur voisin. Une enquête pour la revue de son journal où elle souhaite mettre l’accent sur ces êtres solitaires qui vivent sans faire de bruit, oubliés de tous et meurent dans l’indifférence générale.
Très scandinave par sa lenteur, son souci du détail, ses fausses pistes, L’Usurpateur finit par des chapitres plus rythmés où le suspense va crescendo.
Ce n’est pas le meilleur opus de la série, il lui manque la dimension psychologique des personnages qui sont ici bien plats. Mais l’écriture de l’auteur reste efficace et il réussit à nous embarquer dans cette histoire de serial killer à la sauce norvégienne. A suivre.
En pleine rigueur hivernale, deux cadavres sont découverts, et dans les deux cas, la mort remonte à l’été dernier. Le premier mort est retrouvé momifié devant sa TV allumée, un homme très solitaire sans famille, oublié de tous, semble être mort seul de mort naturelle. Line Wisting, journaliste, se saisi de la mort de cet homme pour faire un papier sur l’extrême solitude. Son père, lui, est appelé au cœur d’une sapinière où un cadavre vient d’être découvert : identité inconnue, mort violente et surtout, dans sa poche, un prospectus soigneusement conservé dans une pochette plastique. L’empreinte retrouvée sur le prospectus va lancer William Wisting sur l’enquête la plus gigantesque de sa carrière, et peut-être l’enquête la plus vaste de toute l’histoire de la Norvège moderne.
Ca fait plaisir de lire un roman noir scandinave aussi bien fichu, passionnant de la première à la dernière page, avec une intrigue double qui va crescendo sans jamais faiblir et qui a la bonne idée de paraitre en plus parfaitement crédible. J’avais lu et bien aimé la première enquête de William Wisting « Fermé pour l’Hiver », mais avec « L’Usurpateur » il change de calibre. Il s’agit du troisième tome de la série (je me suis un peu embrouillé et laissé filer le deuxième mais je vais me rattraper car je préfère vraiment lire les sagas dans l’ordre). Ici l’intrigue est limpide, bien plus forte que dans « Fermé pour l’Hiver ». Elle est double, d’un côté l’enquête policière de William Wisting, parfaitement tenue, qui va l’amener à travailler avec le FBI, qui évoque le passé norvégien de beaucoup d’américain de la région des Grands Lacs, et qui s’attache à la question douloureuse des « cold case ». De l’autre côté, Line Wisting cherche à en savoir davantage sur la vie d’un homme font la solitude extrême est assez tragique, une donnée sociologique malheureusement très répandue. Viggo Hansen est mort devant sa TV allumée, sa pension a continué d’alimenter son compte bancaire, ses factures étaient prélevées, il est resté là dans son fauteuil sans que personne, ni amis ni voisin, ne s’en inquiète. Elle remonte le cours de sa vie pour son article et on se doute bien que les deux intrigues vont finir par se nouer. Je dirais que vers le milieu du roman, j’ai commencé à comprendre où et comment cette jonction allait se faire. La fin est pleine de suspens et à deux pages de la fin, on est encore en pleine frénésie policière. Jusqu’au dernier chapitre Jorn Lier Horst aura maintenu son intrigue d’une main solide et il ne lève le voile sur le « qui » que très tardivement. Bon, j’avoue que cette révélation ne m’a pas réellement surprise, si on est un peu habituée aux romans noirs, on voit venir les choses de plus loin… C’est peut-être le minuscule petit bémol que je soulignerais quant à « L’Usurpateur », avec aussi un léger déficit en humour. Pour alléger le propos, qui est quand même très sombre, une toute petite pointe d’humour, même légère, même ultra discrète, aurait fait un peu de bien. Mais je chipote, « L’Usurpateur » est un super polar, qui pourra plaire bien au-delà des fans de polars scandinaves, et qui ferait un super film ou une chouette série : à bon entendeur…
Je n'ai pas attendu très longtemps avant de me plonger dans le troisième opus des enquêtes de l'inspecteur William Wisting, héros norvégien de Jorn Lier Horst..
Noël approche, et c'est une découverte macabre qui attend une famille de partie couper son sapin : un cadavre.
l'équipe de William Wisting va mener l'enquête pour l'identifier et découvrir les causes du décès.
Dans le même temps, Line. la fille de William, journaliste à VG, décidé d'écrire un article sur la solitude des personnes âgées, après qu'on des voisins de son père est retrouvé mort 4 mois après son décès.
Un roman où des fils épars se retrouvent et tissent un roman fluide et profond.
Une belle écriture, des personnages attachants, une belle composition et la découverte de la vie quotidienne norvégienne, au gré des repas pris en famille par les deux héros de cette série.
D'autres romande Jorn Lier Horst m'attendent dans ma liseuse. Je m'y plonge très vite.
Bien ficelé
Lu pour les explorateurs des polars. Un grand merci à Lecteurs.com et aux éditions Gallimard Série Noire pour leur confiance et pour m'avoir permis de découvrir cet intriguant polar.
Ce polar est le troisième de l’auteur norvégien Jorn Lier Horst, ancien inspecteur de police. Ses romans noirs ont connu un vif succès à travers le monde.
L’auteur met en scène ici l’inspecteur Wisting et sa fille Line journaliste à Oslo. Le premier enquête sur un tueur en série dont le corps pourrait avoir été retrouvé au pied du tronc d’un arbres dans un bois de sapin. La seconde fait un reportage sur un homme retrouvé chez lui, devant sa télévision allumée, mort depuis 4 mois.
Ce polar reprend des thèmes classiques : un tueur en série, une chasse à l’homme, des « hommes des cavernes », une journaliste un peu trop curieuse, les hommes du FBI…
Ce qui l’a rendu pour moi particulièrement prenant
- c’est d’abord l’ambiance blanche, froide à l’approche des fêtes de Noel, les lumières (du matin, du soir, grises ou celle des bougies derrière les fenêtres..), la solitude (des hommes et des paysages, routes désertes…), l’isolement (personnes vivant seules au bout de chemin rendus impraticables par la neige)
- C’est aussi le rythme des chapitres volontairement courts et qui alternent le plus souvent entre le reportage de la fille et l’enquête du père et le style de l’écriture à la fois agréable, fluide et efficace.
- C’est enfin le récit lui même qui ne contient que peu d’éléments psychologiques, peu de fioritures mais beaucoup d’intrigue et de suspens, de rebondissements, de fausses pistes, de culs de sac et qui est particulièrement imagé comme si tout était filmé.
Si l’on ajoute à cela le titre et la couverture du roman qui sont particulièrement bien choisis, on obtient un polar passionnant assez stressant qu’on ne peut lâcher une fois commencé.
Polar offert gracieusement par lecteurs.com en "échange" d'une kronik. La voici:
Comment peut-on passer plusieurs mois, mort devant sa télé sans que personne ne s'inquiète ? Comment est-il possible d'être aussi seul et oublié de tous?. Viggo Harsen est retrouvé chez lui, mort dans son fauteuil. Au même moment un deuxième homme est découvert, mort dans une forêt de sapins. Pas d'identité pour cette victime. Le seul point commun au départ est que les deux décès remontent à quatre mois, c'est à dire au mois d’août.
A quelques jours de Noel ces deux macabres découvertes vont perturber la population locale et déclencher une véritable chasse à l'homme au sein de la police.
Dans ce 3ème polar de Jorn Lier Horst, nous retrouvons avec plaisir l'inspecteur Wisting et sa fille Line journaliste venue passer les fêtes de fin d'année avec son père et son grand-père.
Les deux affaires ne prennent pas la même dimension. La mort de Viggo Harsen, d'ailleurs voisin de Wisting, est déclarée "mort naturelle". Line décide d'écrire un article sur cet homme oublié et commence son enquête de journaliste. L'homme du bois de sapins ne dévoilent que peu d'indice; des coups portés à la tête et des empreintes digitales sur une pochette plastique retrouvée dans une poche. L'ADN parle, ce sont les empreintes de Robert Godwin, tueur en série américain recherché depuis plus de vingt ans. Mais est-ce bien l'homme retrouvé?. A partir de là tout s'accélère, les pistes se multiplient, se croisent et s'éloignent. Le FBI débarque en Norvège dans la petite ville paisible de Starven.
Jusqu'où l'inspecteur Wisting va t-il devoir investiguer pour dénouer ces enquêtes qui font ressurgir des rancunes anciennes, des histoires de familles et des disparitions mystérieuses.
L'atmosphère est blanche, froide mais pourtant ce polar est brûlant de rebondissements. L'inspecteur Wisting est au plus fort de son engagement dans ce nouveau polar.
Jorn Lier Horst n'a plus rien à prouver en nous offre à travers ces quatre cents pages norvégiennes, son écriture rythmée et fluide. Les chapitres sont courts et alternent entre le travail du père inspecteur et de la fille journaliste. Une lecture agréable qui nous tient en haleine car la vérité n'apparaît vraiment que vers la fin du roman.
Je conseille
Norvège. Un homme mort depuis quatre mois retrouvé devant sa télé allumée ; un autre dans une forêt de sapins avec, dans la poche, un prospectus sur lequel la police retrouve les empreintes d’un tueur en série américain : voici les prémices de ce roman...
La première enquête est menée par Line Wisting, une journaliste désireuse d’écrire un papier sur Viggo Hansen, l’homme décédé devant son poste de télévision : comment, dans la société actuelle, est-il possible de mourir sans que personne ne s’en aperçoive avant plusieurs mois ?
« Je crois que ça pourrait être un bon article pour les fêtes, déclara-t-elle avant de boire une gorgée de café. L’ONU vient de nous classer parmi les pays qui ont la meilleure qualité de vie. Mais dans les enquêtes sur le sentiment de bonheur des habitants, la Norvège arrive cent douzième. C’est un pays du Pacifique qui caracole en tête de liste, une petite communauté insulaire où les gens ont toujours du temps pour autrui et prennent soin les uns des autres. » [p. 13-14]
La seconde enquête, menée par la police norvégienne, est dirigée par William Wisting, le père de Line, à mille lieues d’imaginer que la découverte d’un corps abandonné dans une plantation de sapins aura des ramifications insoupçonnées… et insoupçonnables…
« Mais c’était un début et il savait d’expérience que d’autres éléments viendraient. Strate après strate, l’affaire s’épaissirait. Comme une boule de neige. » [p. 54]
Le récit alterne les investigations de la fille et du père et si le lecteur comprend vite que les deux enquêtes risquent « très fortement » d’être liées, les deux protagonistes respectent leur devoir de réserve, si bien que l’un et l’autre n’ont nullement conscience des avancées de l’autre…
Difficile de déposer le livre – à la superbe couverture – une fois commencé : les chapitres courts alternant les points de vue de la fille et du père ferrent le lecteur pour ne plus le lâcher. Pas d’inutiles fioritures ici, mais un froid prégnant et une neige immaculée (!), cadre idéal de ce qui se joue en ces lieux alors qu’une course contre la montre succède au travail de fourmis mené par les enquêteurs… Le rythme s’accélère. Dangereusement.
Une bien belle découverte...
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