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Paris, 1967, le Quartier latin devient la scène des beatniks débarquant place Saint-Michel. Essaims de chevelus et de minettes en minijupes, entre la rue Saint-Jacques, l'église Saint-Séverin et la rue de Seine. Autour du Mazet, où l'on boit, fume, drague, gratte la guitare, écoute les Stones, Antoine ou LSD des Pretty Things dans les juke-box, le Quartier est envahi par toute une jeunesse livrée à la défonce, au cinéma et même à la littérature. Le roman, habité par le fantôme d'une jeune fille morte, s'arrête au début de 1968, avec « l'affaire Langlois ». Paradis artificiels, pop music, psychédélisme. Une pléiade de personnages plus vrais que nature : Liliane, Sonny, Dora (les LSD), mais aussi Chico, Cybèle, Gégé, JF, Doudou. Incursion dans le passé d'un Paris médiéval, gothique, touchant au fantastique sous l'effet des hallucinogènes.
LSD 67, entre chronique historique et journal intime, a tous les parfums d'une époque révolue de jouissances immédiates, de mendiants et orgueilleux plongés dans des nuits sans fin pour vivre tous leurs désirs. Sans oublier Dylan, Hendrix, Burroughs ou Bukowski, l'auteur retrouve le pavé parisien sur les traces de Huysmans ou Rétif de la Bretonne.
Après une semaine de lutte, oui j'ai terminé LSD 67. Et j'en suis heureuse.
Dire si oui ou non j'ai apprécié ce livre est difficile… C'est une ambiance particulière qui règne, j'ai eu un peu de mal à m'y faire au début, arriver à distinguer ce qui relève du « réel » et de « l'imaginaire » dû aux effets des différentes drogues ingurgitées par le narrateur et ses amis.
Dans l'épilogue, l'auteur, Alexandre Mathis, présente les personnes qu'il a connu à l'époque, en 1967/68, et comment il s'en est inspiré pour écrire ce livre… Et je me demande si finalement, l'épilogue n'aurait pas été mieux placé en prologue…
Au final, ce livre me laisse perplexe. Est-ce que je le recommanderai ? J'ai beaucoup de mal à répondre à cette question… Je pense qu'il intéresserait beaucoup les personnes qui ont vécue cette fin des années 60, en plein coeur de la capitale. Ils pourraient je pense facilement se remémorer cette époque, d'autant plus, il faut le noter, qu'un énorme travail de recherches à été fourni par l'auteur au vue des indénombrables références cinématographies notamment, mais aussi sur un Paris dont on pourrait facilement retracer un plan à la lecture de ce roman.
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