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Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s'ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence.
Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d'anticipation et conte philosophique. Le romancier, qui fut linguiste et compositeur, réussit en outre le prodige d'inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros raconte sa propre histoire.
À l'occasion du centenaire de la naissance d'Anthony Burgess, son roman culte, L'Orange mécanique, s'enrichit aujourd'hui d'une postface inédite de l'auteur sur le film qu'en tira Stanley Kubrick, ainsi que de fac-similés de son tapuscrit, illustré de ses propres dessins, permettant de jeter un éclairage nouveau sur ce classique de la littérature anglaise.
Je ne connais aucun écrivain qui soit allé aussi loin avec le langage. William S. Burroughs
En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression qu'Anthony Burgess prédisait la crise du chômage en Angleterre et l'apparition de la génération Punk de 1977 (les années Thatcher pour faire plus simple). Ce livre est horriblement prémonitoire.
Dans un futur indéterminé, Alex, jeune de quatorze un peu livré à lui-même, se livre à des actes d'ultra-violence en compagnie de trois compères, à eux quatre ils forment un gang qu'ils ont surnommé les drougs. Ils se régalent de leurs petits larcins jusqu'au jour où Alex se retrouvera en prison, trahit et laissé pour mort pas ses trois acolytes. Il en sortira lobotomisé, étant incapable de faire du mal ne serait-ce à une mouche.
Ce roman laisse entrevoir comment un gouvernement démocratique peut se laisser aller jusqu'à des méthodes clairement totalitaristes pour enrayer la délinquance et ce uniquement à des fins politiques et électorales, ce cynisme fait froid dans le dos. Le seul petit bémol que je lui mettrais est le dernier chapitre, assez décevant par rapport au reste et je comprends pourquoi Stanley Kubrick ne l'avait pas intégré lorsqu'il l'adapta pour le grand écran.
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