Quelles ont été les plus belles lectures de ces dernières semaines ?
" [...] un grand roman d'aventures doublé d'un récit poignant [...]" Paris MatchL'odyssée tragique et sublime de deux petites filles rescapées du génocide arménien.1915, non loin d'Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite soeur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.Jusqu'à ce que l'Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?C'est autour de l'enfance romancée de sa propre grand-mère que Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, a construit cette inoubliable saga historique et familiale. Un roman plein d'humanité où souffle le vent furieux de l'Histoire, une galerie de personnages avides de survivre à la folie des hommes, et le portrait poignant des enfants de la diaspora arménienne."Un envoûtant roman consacré aux destins de deux orphelines." La Croix
Quelles ont été les plus belles lectures de ces dernières semaines ?
Une saga familiale et historique, dés les premières pages nous sommes plongés avec stupeur dans cette tragédie, les atrocité du génocide Arménien. L’auteur revient dans l’enfance de sa grand mère et sa soeur. Cette trame cruelle historique est un passage obligatoire pour nous livrer cette intrigue poignante, grâce à mama Chakée elles réchappent au massacre. Les soeurs d’abord esclaves puis séparé l’une de l’autre, quelles vies les attendent ensuite. On va aussi découvrir d’autres personnages qui nous apporteront aussi de la lumière et de l’espoirs. Un livre qui appel a ne jamais oublié, il est à la fois cruel, difficile, il nous emporte, nous fait réfléchir, mais surtout qu’il ne faut pas se masquer le visage. Souffrance, Amours, Amitié, Courage, Résilience et Humanité.
Une lecture marquante.
"Une balle lui perce le cœur au même instant, au beau milieu de la foule sidérée qui se tourne vers les Français. La patrouille s’est déployée, fusils braqués en arc de cercle. Le jeune officier garde son pistolet fumant à bout de bras, défiant la foule qui s’écarte en silence. Alors une femme se faufile entre les hommes immobiles, curieuse et inquiète à la fois, et s’effondre soudain en reconnaissant le corps de son petit garçon. Mort."
Ian Manook livre ici l’histoire romancée de ses grands-parents à partir du récit que lui fit de sa grand-mère, rescapée de l’horreur du génocide arménien. Sur ce récit biographique du début est construit ensuite un roman inspiré de la vie de plusieurs Arméniennes et Arméniens que l’auteur a connu dans son enfance.
C’est en lisant la BD de Jean David Morvan et Thomas Tcherkeziian « Missak, Mélinée et le groupe Manouchian. Les fusillés de l’affiche » , débutant par le génocide arménien de 1915 que j’ai éprouvé le besoin d’en savoir plus. J’ai trouvé que Ian Manook, auteur que je suis régulièrement, était un très bon début pour tenter de comprendre.
« L’oiseau bleu d’Erzeroum » est le terrible parcours de deux fillettes orphelines, Araxie Azoian dix ans et sa jeune sœur Haïganouch six ans, qui, en croisant la route de personnes pleine d’humanité, échappent de justesse au massacre dont fut victime leur peuple par les turcs.
Araxie et Haïganouch auront une vie parsemée d’épreuves qui se déroulera en parallèle de celle de deux garçons, Haïgaz Manoukian et Agop Tarpinian, eux-mêmes Arméniens dont le seul but est de survivre en tuant l’oppresseur. Le chemin de ces quatre jeunes gens sera parsemé de rencontres déterminantes. Car au milieu de toute cette sauvagerie, quelques personnes bienveillantes et pleine d’humanité ont éclairé le sombre destin de ces Arméniens voués à une mort certaine et programmée.
« L’oiseau bleu d’Erzeroum » et « Le chant d’Haïganouch » est une saga familiale en deux volumes qui débute en 1915 avec le génocide arménien en Turquie et se termine en 1947 après nous avoir emmené de Marseille à Paris en passant par Moscou.
De l’aventure, de l’horreur, du politique bien sale mais aussi de l’héroïsme, beaucoup d’humanité, de la résilience et de l’amour envers et contre tout.
Ces deux volumes, tout en pudeur et délicatesse malgré le sujet et les scènes de massacre, qui pour épargner ses lecteurs sont encore bien en dessous de celles vécues par la grand-mère de l’auteur, résonnent avec l’actualité qui nous rappelle le triste 80ème anniversaire de la mort des fusillés du groupe Manouchian.
Cette lecture est un devoir de mémoire qui nous éclaire sur ce sombre évènement qui précède de quelques années l’extermination des juifs par les nazis.
En lisant ces horreurs nous sommes tenté de crier « Plus jamais ça ! » mais la triste réalité nous fait comprendre que notre cri se perd irrémédiablement dans le vide.
Ian Manook nous raconte de façon romancée, l'histoire de sa grand-mère Araxie et de sa sœur Haïganouch.
1915-1939 Arménie, le génocide arménien .
Les faits historiques mêlés à la fiction d'une saga romanesque. Beaucoup de personnages pour étoffer ce récit poignant, atrocités, barbaries, tueries, viols et exterminations prouvés et avérés, dénoncés par l'auteur.
J'ai beaucoup appris car je n'avais jamais lu sur ce génocide .très documenté et enrichissant du point de vue historique.
L'histoire de ces deux petites filles et du peuple arménien est captivante malgré l'horreur de ce qu'ils ont vécue et nous tient en haleine.
A lire.
Tome 2: Le chant d'Haîganouch.
Ian Manook revient sur l’enfance de sa grand-mère Araxie et de sa petite sœur Haïganouch. Les deux fillettes arméniennes ont survécu au génocide arménien perpétré en 1915 par les turcs et les kurdes. Avec quelques bribes de l’histoire de ses grands-parents mêlés à la fiction, l’auteur a tissé une grande saga romanesque et historique.
Bien sûr, on ne peut parler du génocide arménien, jamais reconnu par la Turquie, sans évoquer ces massacres en masse, ce peuple affamé, violé, battu et, pour ceux qui ont survécu à toutes ces horreurs, déportés vers le désert syrien de Deir-ez-Zor.
« J’ai vu la mort, Nazli, la mort et son cortège. Depuis les terrasses de Mardin on domine la plaine sur plus de vingt kilomètres et je les ai vus. Ils étaient des milliers. Dix mille peut-être. … Mon dieu, Nazli, ce que j’ai vu ! Ils étaient là comme un troupeau errant, avec pour vacher des gendarmes qui les battaient. Que des femmes et des enfants, et quelques vieillards. J’ai vu des gendarmes tuer des retardataires à coup de sabre. Tu te rends compte, Nazli ? Mais que sommes-nous devenus ? »
Araxie et Haïganouch auront la vie sauve grâce à un médecin turc humaniste. Il les achète pour en faire les esclaves de sa fille qui va se marier.
Les évènements vont se précipiter pour les deux sœurs qui finiront par être séparées. Au cours de leurs tribulations, elles trouveront de l’aide et du réconfort mais aussi la haine.
A travers le destin d’Agop et Haïgaz, jeunes fédaï qui résistent, on découvre la volonté d’un peuple qui ne veut pas se soumettre. Leur chemin va croiser celui des deux sœurs ainsi que de beaucoup d’autres.
D’autres personnages viennent étoffer cette fresque historique.
Ces péripéties, long parcours aventureux et romanesque, permet à Ian Manook de plonger son lecteur dans les méandres de cette époque de l’après-guerre.
Avec cette tuerie monstrueuse de toute une population, on assiste au déclin de l’Empire ottoman qui suscite de nombrées convoitises.
Avec le consul allemand en Turquie, on approche un Hitler encore inconnu et on assiste aux bouleversements d’une Europe divisée.
Il y aura aussi l’incendie de la ville de Smyrne où se sont réfugiés de nombreux arméniens, les purges staliniennes en Russie et la montée du front populaire en France.
Pour tisser sa saga historique, Ian Manook multiplie les personnages de tout bord et les fait se rencontrer dans des situations rocambolesques où ils rebondissent sans cesse et cette surabondance de rebondissements finit par lasser.
Je n’ai pas retrouvé le souffle épique qui traversait son roman d’aventure « Ravage ». L’écriture, malgré ses accents lyriques, ne m’a pas séduite. Si le roman est magistralement documenté et son intrigue bien construite, le récit est trop souvent cousu de fil blanc.
Ce que j’ai le plus apprécié dans ce long roman, c’est cette traversée de l’histoire du début du XXe siècle et la découverte de ces évènements que je connaissais mal.
Ian Manook s'inspire de la vie de ses grand parents pour nous raconter cette histoire qui se déroule entre 1915 et 1939, en Arménie.
Un livre fort dans lequel rien ne nous est épargné sur les cruautés dont l'humain est capable. Certains passages sont assez difficiles à lire. Peu à peu nous allons nous attacher aux personnages d'Araxie et d'Haïganouch et suivre leur douloureuse traversée du génocide arménien. Cette vraie saga passionnante, à travers une quarantaine d'années où la grande et la petite histoire se mélangent, m'en a appris beaucoup sur ce génocide dont je ne connaissais pas les détails. On y sent la montée du nazisme contrebalancé par une énorme confiance en la vie. Ian Manook a réussi malgré les horreurs à mettre de la poésie dans ce texte, à rendre son récit vivant malgré toutes les références politiques et sociales de l'époque pour en faire une histoire qui se lit comme un roman que l'on prend avec plaisir et envie.
Un roman qui me donne envie de lire la suite : le chant d'Haïganouch.
Je referme ce pavé avec nostalgie ; j'ai adoré.
Bien sur le sujet est affreux, les premières pages du génocide arménien sont particulièrement difficiles et l'horreur de tout cela ne nous est pas épargné.
Pourtant suivre ces deux fillettes qui vont survivre miraculeusement après avoir vu leur mère massacrée devant leurs yeux a été une lecture lumineuse.
Il est question de lâcheté, de massacres, de tueries, de viols, de torture, de haine, de faim mais aussi de résilience, de solidarité, d'amour, d'entre-aide et de courage.
Cette saga est bouleversante, émouvante et parfois un peu joyeuse malgré tout.
Monsieur Manook, j'attends la suite !
A travers ce roman, Patrick Manoukian nous propose donc une fresque historique et familiale enrichissante à plus d’un titre et émouvante comme on a rarement lu. La fiction rendant supportable la plus atroce réalité, l’auteur nous conte d’abord l’indicible et nous amène ainsi au plus près de l’horreur qu’ont connu ces pauvres gens. Alors on pleure et on souffre… Mais on tient et on soutient : C’est une question de survie, un devoir de mémoire, une lecture hommage aussi.
Dès lors on découvre l’Arménie, son peuple et sa culture, son histoire et ses racines, ses merveilles et ses supplices. On découvre l’Arménie à travers ces deux jeunes sœurs ainsi qu’une galerie de personnages tous plus inoubliables les uns que les autres, auxquels on s’attache immanquablement, qu’on lit pour mieux les accompagner au gré des nombreuses épreuves qui les attendent. Parce que c’est finalement la moindre des choses qu’on puisse faire pour eux.
Miroir littéraire d’une terrible tragédie, ce roman respire pourtant l’humanité, servi qu’il est par une plume d’une cruelle beauté, par un style d’une saisissante poésie pour un moment de lecture absolument mémoriel et mémorable.
En bref, un roman difficile à présenter tant il porte et emporte, tant il sidère et émeut, tant il frappe et touche parce qu’il nous ouvre les yeux sur une insupportable vérité : Il n’y aura jamais plus inhumains que les hommes entre eux. Un roman essentiel pour ne jamais oublier.
Lu en septembre 2021
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/09/chroniques-2021-loiseau-bleu-derzeroum-de-ian-manook.html
1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite sœur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves.
Mais le vent furieux de l’Histoire, les précipite à nouveau dans la tourmente.
Les enfants nés au début du XXeme siècle en Europe ont connu des destins d'une cruauté incommensurable. L'Histoire avec un grand H leur a façonné des vies romanesques que leurs petits enfants racontent dans les larmes et la douleur pour la postérité. L'objectif : Ne pas oublier, témoigner pour que les générations futures apprennent du passé, se souviennent et ne réitèrent pas les mêmes atrocités. Cela fonctionne-t-il ? Si vous avez foi en l'humanité, l'espoir peut naître et sinon...il reste un roman sublime qui met en exergue la laideur des hommes et la force des victimes résilientes.
Les faits sont vérifiés, les personnages réels, les portraits saisissants, le tsunami d'émotions interminable. L'avez-vous lu ? Sinon ne ratez pas cette magistrale saga d'une famille arménienne !
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