Rentrée littéraire, de Vincent Van Gogh à Claude Monet, de Blaise Cendrars et Erik Satie
Qui est Marthe Bonnard ?
Toujours jeune, souvent nue, on la voit sur les toiles des plus beaux musées du monde, pourtant elle reste mystérieuse. Elle se dissimule dans la lumière du peintre Pierre Bonnard, avec qui elle partage sa vie entre 1893 et 1942. Durant cette période, le couple voyage beaucoup, au rythme de la santé fragile de Marthe, et noue des amitiés dans le monde de l'art - Monet, Vuillard, Signac, Matisse...
Derrière les couleurs, le « peintre du bonheur » cache ses fantômes et ceux de sa femme. Ensemble ils n'auront pas d'enfant, mais ils feront une oeuvre.
À la mort de Pierre, veuf depuis cinq ans, leur histoire d'amour déclenchera une affaire judiciaire retentissante, émaillée de divers rebondissements. Car l'orpheline qui se disait être Marthe de Méligny avait une famille et un autre nom.
Rentrée littéraire, de Vincent Van Gogh à Claude Monet, de Blaise Cendrars et Erik Satie
Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
Plus que quelques jours avant les premières chroniques de nos #explolecteurs, venez découvrir les avis de la page 100 !
Est-ce un essai, est-ce un roman ?
On oscille entre les deux.
Ce livre nous raconte la vie de Marthe Bonnard, muse du peintre tout au long de sa vie.
J'y ai appris des choses mais je me suis aussi ennuyée.
Beaucoup de répétitions.
Des recherches documentées mais posées là sèchement.
Aucune émotion n'est passée et je n'ai pas réussi à trouver Marthe Bonnard sympathique.
Mystérieuse, menteuse, maladive, dépressive ….....
seul son amour pour Bonnard semble beau et sincère.
Pas de plan vraiment dans le récit.
Des tas de noms d'inconnus.
Des choses vraies certainement mais beaucoup de supputations aussi.
En tout cas je ne savais pas que Bonnard avait peint autant de tableaux ni qu'il avait tant aimé sa femme.
Roman ou récit ? Aucune mention n'accompagne cet ouvrage et il est bien difficile de le classer. L'enquête qui a accompagné sa construction fait partie intégrante du récit mais, le fait de ne pas vraiment trouver de réponse au "mystère Marthe Bonnard" fait pencher l'ensemble vers une sorte de biographie romancée. Intéressante à lire pour l'éclairage qu'il apporte sur l’œuvre de Pierre Bonnard et l'influence de sa femme, ultra-représentée dans ses toiles.
C'est d'ailleurs cette contradiction qui a intrigué puis obsédé l'auteure (et on la comprend) : omniprésente dans les tableaux de son mari, peinte dans toutes les positions, avec ou sans vêtements, Marthe Bonnard reste pourtant une totale inconnue, réfugiée derrière une identité qu'elle s'est choisie très tôt, le jour de sa rencontre avec Pierre en 1893. Ce n'est qu'à la mort du peintre, cinq ans après sa femme, que la succession mettra à jour les mensonges de Marthe. Est-il possible que Pierre Bonnard ait vécu pendant toutes ces années avec une femme dont il ignorait le vrai nom de famille et les origines ? A-t-il choisi de ne pas s'interroger ? Malgré toutes ses recherches, malgré les témoignages des descendants de ceux qui ont côtoyé le couple, rien ne permet d'éclaircir ce mystère qui restera à jamais prisonnier de l'intimité du couple. Et c'est tout simplement remarquable que ce couple, très exposé, très en vue à l'époque - on aurait dit très médiatique de nos jours - parvienne à garder son mystère malgré le scandale généré par le règlement de la succession dans les années 50.
Mais cette investigation de la part de l'auteure est surtout l'occasion de nous donner à voir un couple tout à fait extraordinaire pour l'époque, loin des conventions et très ancré dans la modernité. Pierre Bonnard, contrairement à ses prédécesseurs impressionnistes est un peintre qui connaît la réussite et même la gloire de son vivant. Loin de la bohème associée à la vie d'artiste, on est ici dans le confort bourgeois, pas très loin de l'opulence vers la fin de sa vie. La relation qui unit Marthe et Pierre est exclusive et survivra même aux petites incartades du peintre. La façon dont il la représente sans cesse, toujours jeune, jamais marquée par le temps est une fantastique déclaration d'amour. Un témoignage sur leur vie et les sentiments qui les unissent.
Françoise Cloarec nous invite à un voyage dans la première moitié du XXème siècle aux côtés des artistes de l'époque, tels Vuillard, Signac ou Valloton. Ou encore Monet dans la dernière partie de sa vie. Elle éclaire notre connaissance sur l’œuvre du peintre, sa palette de couleurs ou encore ses motivations à peindre les choses et les décors de la vie quotidienne. On découvre également qu'il est à l'origine d'une réflexion puis d'une loi sur le droit moral du peintre sur son œuvre, qui voit enfin l'artiste reconnu propriétaire de son tableau jusqu'à ce qu'il le juge terminé, ce qui n'était pas le cas jusque-là. Pierre Bonnard pouvait garder des années des tableaux dans son atelier avant de les finaliser, parfois pour une seule petite touche de couleur... A sa mort, la valeur des œuvres ainsi conservées se montera à plusieurs centaines de millions de francs, donnant lieu à une féroce bataille entre les héritiers.
Personnellement, je ne connaissais pas du tout cette histoire même si j'ai déjà eu l'occasion de visiter des expositions liées aux œuvres de Bonnard auxquelles le personnage de Marthe est bien sûr toujours associé. Alors d'accord, si l'on cherche des révélations, on risque de rester sur sa faim. Mais on peut aussi apprécier le fait que le mystère reste entier... ce qui est en soi un très joli sujet de livre. Et un bel hommage à ce couple lié autant par l'amour que par l'art.
Impossible d’évoquer l’oeuvre du peintre Pierre Bonnard sans penser à ce corps de femme qui figure dans bon nombre de ses tableaux, toujours nue, toujours indolente, femme à la toilette, assoupie ou dans une baignoire ; des formes pleines et jeunes, souvent de dos, parfois des petits bouts d’elle dans l’encadrement d’une porte ou le reflet d’un miroir.
Cette jeune femme c’était Marthe, qui fut sa compagne entre 1893 et 1942. Mystérieuse Marthe qui ne semblait pas avoir un caractère des plus faciles aux dires de l’entourage, fuyante et sauvage, perpétuellement souffrante, à qui l’on a même reproché d’isoler le peintre – ce qui était méconnaitre son caractère, effacé et discret. Marthe lui apportait le réconfort nécessaire aux artistes qui doutent, elle était sa muse.
L’union de ces deux là eut des conséquences judiciaires inattendues, ce qu’on appela l’affaire Bonnard : par coquetterie ? désir de séduire ? Marthe mentit à Pierre sur son identité, son passé, sa famille, et Bonnard amoureux la prit comme telle. Mais lorsqu’ils décédèrent, à cinq ans d’intervalle, la succession du peintre prit une tournure inattendue, faisant ressurgir le passé, le vrai nom et les ayant droit de Marthe de Méligny.
Françoise Cloarec retrace les années de procédure qui s’ensuivirent, avec toutes les questions soulevées par les droits des artistes. Quand art et droit s’emmêlent, c’est à la fois tragique et passionnant, et ce n’est pas le moindre mérite de l’ouvrage de nous inciter à nous replonger dans les tableaux colorés et lumineux de Pierre Bonnard.
J'ai eu du mal à le termliner pas d'actions . Certes le fond historique est intéressant mais il y a trop de personnages qui passent je me suis perdue dans ce défilé
une petite déception de cette rentrée littéraire
Marthe a 16 ans lorsqu’elle rencontre Pierre Bonnard, peintre en devenir. Pour eux, c’est un coup de foudre ! Elle lâche immédiatement son travail pour vivre avec lui, hors des liens du mariage. Fusionnels, rien ne semble les empêcher de vivre leur liaison au grand jour. La famille de Pierre a certaines difficultés à accueillir Marthe en leur sein. La jeune fille est assez secrète, distante, elle n’aime pas les grandes réunions et préfère s’isoler avec son amant, loin de la société. N’ayant plus de famille de son côté, cela ne lui pose aucun problème. Pourtant, à la mort de Pierre Bonnard (veuf depuis quelques années), on découvre que Marthe n’était pas son vrai nom, qu’elle avait menti sur son âge et qu’elle avait des héritiers. Un procès retentissant débutera !
Construit comme un roman, ce texte retrace la vie de Marthe à partir du moment où elle rencontre Pierre Bonnard : leur histoire, les rencontres, les secrets ainsi que le procès qui a débuté à la mort de Pierre, pour leur héritage. Françoise Cloarec apparait dans le roman en tant que « je », narrateur relatant sa quête d’indices et de témoignages sur ces personnages. On découvre qu’elle a poussé loin ses recherches
Récit de vie ? Documentaire ? Fiction ? Il est difficile de savoir où s’arrête la réalité et où débute le « roman ». Ce sont des questions que je me pose de plus en plus souvent pour des textes récents. Les auteurs s’inspirent de faits ou de personnages réels en modifiant des éléments. Le lecteur, quant à lui n’a qu’à faire le tri par lui-même.
Le sujet est intéressant, j’ai découvert de nombreux détails sur la vie des Bonnard que je ne connaissais que de « nom ». Des trois livres reçus pour l’aventure des « Explorateurs de la rentrée littéraire », celui-ci a retenu mon attention !
Cependant, dans la même veine, je conseillerai plutôt Jean-Michel Guenassia, La Valse des arbres et du ciel, sur la fille du Docteur Gachet, médecin de Van Gogh à la fin de sa vie, Marguerite et son histoire d’amour avec le peintre. En effet, Marthe Bonnard, malgré son jeune âge et les secrets qui l’habitent, est moins attachante que Marguerite. Pourtant, elles ont les mêmes désirs (devenir peintre) et les mêmes passions (l’art et l’amour). Peut-être justement est-ce cette part d’ombre dans sa jeunesse et sa vie, cette soi-disant orpheline, qui fait qu’on ne la connaît pas assez, qu’on ne peut l’apprécier, qu’elle nous paraît froide ?
Avis global:
Courant août, je suis allée visiter le musée de l'Orangerie, où se trouvent les fameux "Nymphéas" de Monet, et depuis la peinture est partout autour de moi, jusque dans mes lectures. La preuve, Françoise Cloarec dans "L'indolente", entraîne le lecteur à la suite de Pierre Bonnard - peintre qui jusque là m'était totalement inconnu - ou plutôt de sa muse: Marthe de Méligny.
La passion de Pierre Bonnard est portée par son don pour la peinture, mais surtout par cette femme, qui sera (presque) son seul et unique modèle tout sa vie durant. Marthe est au cœur de sa vie, et il la protège, la surprotège même lorsqu'elle commence irrémédiablement à l'éloigner de toutes ses relations, à cause de sa maladie, qui oscille entre asthme et symptômes psychotiques.
Cet amour est tout de même fondé sur un mensonge de taille car Marthe ne révélera pas sa véritable identité à son amant le jour de leur rencontre. Quelles sont ses motivations? La honte avant? Le remord ensuite? Françoise Cloarec tente de percer ce mystère au travers des archives et des gens qui ont connus le couple de près ou de loin. Car de cette infime omission découlera un procès retentissant entre les héritiers du couple. Une discussion captivante s'ouvre, au travers de cette histoire de succession, concernant la propriété intellectuelle d'une oeuvre artistique. L'affaire Bonnard a fait jurisprudence dans ce domaine.
L'auteure se place davantage sur le plan de l'investigation - il faut savoir qu'elle est elle-même peintre, mais aussi psychanalyste - que sur celui du roman. Le lecteur suit pas à pas les pérégrinations de Françoise Cloarec au cours de ses recherches dans les multiples archives qu'elle a pu consulter, afin de cerner la personnalité de cette femme: Marthe Bonnard.
Le récit n'a pas franchement de trame- à part chronologique bien sûr - car il est guidé par les recherches de l'auteure. Elle insère d'ailleurs des extraits d'archives, de correspondances, de journaux, d'ouvrages bibliographiques, etc. Néanmoins, à défaut d'être happer par le récit, le lecteur continue de tourner les pages, curieux lui aussi de comprendre les motivations de cette femme, Marthe Bonnard, si particulière.
A coups d'esquisse, elle dévoile progressivement une idée de la vie, et du couple qu'ont pu former ces deux êtres, si dissemblables et pourtant si fusionnels. La narration est un peu perturbante, quand cette biographie romancée, est soudainement interrompue par le surgissement inopiné de la narratrice. Ces changements de tons sont assez déstabilisants car ils interviennent sans aucune logique apparente. Malgré sa profession, Françoise Cloraec ne se pose quasiment jamais en psychanalyste face à ce couple, ou à l'attitude de cette femme, malade. Elle raconte des faits, et laisse le lecteur se faire sa propre opinion sur Marthe.
Pierre Bonnard a peint l'amour de sa vie sous toutes les coutures, comme pour percer le secret que cette femme-enfant semblait dissimulé, et son intuition était bonne, même s'il n'en a jamais rien laissé paraître. L'amour est plus fort que la vérité semble-t-il, du moins pour ces deux-là. Malgré les atermoiements de l'auteur entre romance et fait réels, la conclusion de Françoise Cloarec laisse le lecteur dans une profonde réflexion...
Un roman sur la peinture. Un roman sur un grand amour. Un roman-enquête qui immerge le lecteur dans le milieu de la peinture, tout en laissant chacun se faire sa propre opinion sur cette muse mystérieuse, totalement dévouée à l'art de son amant. Une oeuvre à relire pour en comprendre toute la portée.
L’INDOLENTE de FRANCOISE CLOAREC
Un récit tout en tendresse qui respire au rythme de l’amour de Pierre Bonnard pour son amie, sa ‘’petite amie’’ comme il l’appelle, Marthe Bonnard, son modèle obsédant, sa muse. Nue à la sortie du bain, la tête penchée en recueillement, elle est là, omniprésente sous le pinceau du maître. On y parle peinture, beaucoup. On y rencontre du beau monde, Valadon, Vuillard, Monet… On y parle amitié. On se questionne : qu’est ce que peindre, qu’est ce que l’amour ? C’est un texte vibrant comme la peinture de Bonnard, lumineux (Bonnard mettait le jaune au-dessus de toutes les couleurs) L’écriture est discrète, nous fait pénétrer dans l’intimité de ce couple phare, sur la pointe des pieds. On referme le livre délicatement, ému comme si on venait de visiter une expo de Bonnard, s’attardant sur la courbe d’une hanche, le jaune d’un soleil naissant. Et Marthe, lancinante, sa silhouette gracile tatouée sur nos rétines
NOTE 15/20
Le rendez-vous de la page 100 :
Ces 100 premières pages de L’indolente déstabilisent. Par une narration saccadée. Par un narrateur extérieur. Témoin éloigné d’une vie. Pourtant, à force de tourner les pages, on commence à comprendre. Le narrateur (l’auteure ?) semble fasciné par Marthe Bonnard. Alors on continue. Encore quelques pages, puis quelques autres. Pourquoi tant de fascination pour la compagne, la muse du peintre Pierre Bonnard ? Le lecteur aussi veut savoir. Alors on continue encore cette exploration du Paris bohème pour en savoir plus et découvrir enfin le mystère qui se cache derrière Marthe Bonnard.
Ma chronique
Plongée dans le Paris bohème
Avec L’indolente, Françoise Cloarec nous fait remonter le temps vers une époque où la vie d’artiste était la plus romantique et faisait rêver. Direction l’atelier de Pierre Bonnard, un peintre maniant les couleurs avec une originalité toute personnelle. On le découvre. Parce que je connaissais Ma-tisse, Picasso, Monet, Manet, etc… Mais Pierre Bonnard, je n’en avais jamais entendu parler. Grâce à ce livre, j’ai pu découvrir un peintre atypique, qui ne suivait aucun mouvement artistique, et bien que cela lui ait été reproché, je l’admire pour ça. Difficile de ne pas suivre une mouvance, encore plus à l’époque où l’art était si foisonnant. J’ai également découvert une histoire d’amour, pure, totale, passionnelle. Marthe Bonnard et Pierre Bonnard, ce fut le coup de foudre.
Le livre de Françoise Cloarec, le titre nous en informe, tourne autour de cette mystérieuse Marthe Bonnard. Mystérieuse car elle ne donne pas son vrai nom à Pierre lorsqu’ils se rencontrent et qu’elle ne lui parlera jamais de cette autre femme qu’elle était (et qu’elle est toujours un peu) avant de le rencontrer. Étrange. C’est ce mystère que tente de résoudre l’auteure à travers les pages, égrainant au fur et à mesure les années du Paris du début du XXe siècle.
Une narration particulière et perturbante
Difficile de retranscrire une biographie quand on a si peu d’information sur la personne à qui l’on cherche de reconstruire une vie. C’est le cas avec Marthe Bonnard. Les recherches ont été compliquées et cela se sent. Les premières pages sont écrites d’un style saccadé, épuré avec de belles phrases. Les mots assemblés sont beaux. Et pourtant, cela ne suffit pas. L’auteure commence à semer des moments de ses recherches, au milieu d’une reconstitution, parfois complètement imaginée.
A cause de ces passages, j’ai eu beaucoup de mal à me laisser porter par l’histoire. Est-ce que les moments de récits sont totalement fantasmés ? Quelle part de vérité y’a-t-il dedans ? Je me suis posée de nombreuses fois ces questions dans la deuxième moitié du livre. Je n’arrivais pas à basculer soit dans une reconstitution historique pure, soit dans une biographie romancée. J’ai eu l’impression que l’auteure elle-même avait eu du mal à choisir au moment de la rédaction. Dom-mage, parce que tous les ingrédients sont là : le mystère, le Paris bohème, la vie d’artiste. Tout ce que j’aime. Reste ce sentiment d’indécision.
Sentiment d’indécision accentué par la frustration car qui est réellement Marthe Bonnard ? La question reste en suspend. Car il n’y a pas de sources historiques pour. Alors pourquoi ne pas in-venter, romancer ? Comme d’autres parties du livre ?
Cependant, la conclusion du livre est intéressante car si l’auteure n’a pas vraiment trouvé de réponse à sa question : le mystère Marthe Bonnard, elle en a trouvé une autre. L’existence de cette femme, étrange et un peu oubliée, aura eu le mérite de servir à quelque chose (et je vous laisse découvrir à quoi dans le livre).
Lire ou ne pas lire ?
Je ne me suis pas ennuyée en lisant ce livre. On en apprend énormément sur un peintre qui n’est pas si connu par les non-spécialistes et j’ai découvert des tableaux superbes hantés par cette muse, Marthe Bonnard. Je regrette un peu cette balance fréquente entre histoire et histoire romancée mais je sais ce qu’est une recherche historique et ce n’est vraiment pas la chose la plus simple du monde. Cela prend énormément de temps et d’énergie et rien que pour ça, je salue le bel effort de Françoise Cloarec qui nous offre une bibliographie dense et extrêmement fournie.
Je conseille donc ce livre, particulièrement aux amateurs de peinture et à ceux qui trouve le Paris bohème si romantique. Vous ne pourrez pas être déçus.
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