Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Le beau-père de sa fille a disparu.
Sa belle-mère a été assassinée. Et tout semble lié à des sous-marins russes passés dans les eaux territoriales suédoises des années plus tôt, en pleine guerre froide. Au seuil de la retraite, alors que sa mémoire le trahit, Wallander mène sa dernière enquête et amorce sa propre plongée en profondeur.
Je continue à vous présenter mes meilleurs amis du polar… Après Bernie Gunther, Harry Bosch, Frank Elder, John Rebus ou Fin MacLeod.. Je vous présente, mais est il besoin de le faire, Kurt Wallander.
Ce roman est le dernier de la série… une série riche, complexe, à l’image de ce personnage, solitaire, acharné, pudique et cérébral mais tellement attachant. Alors oui le rythme est particulier…. Mais quelle richesse, quelle humanité et quelle qualité d’écriture ! J’ai rarement été aussi triste de quitter une série, un héros, un auteur (décédé en 2015). Les dernières pages, poignantes, vous poursuivront longtemps.
Dur de voir le commissaire Wallander s'échouer ainsi dans l'oubli...
J'aimais bien les enquêtes de Wallander... mais le personnage fétiche de Mankell a vieilli, il perd la mémoire... mais a encore de beaux restes et sa fille est là pour le seconder. Un bon policier!
Sara, Linda, Aina, Kristina, Mona, Klara, Sonja, Lisa, Lena, Eva, Elvira, Anna, Evelina, Ylva, Rebecka, Isa, Baiba, Monika, Carola, Anna.Lena, Hanna, Katarina, Ebba, Lilja, Vera, Asta, Margareta : Mankell aurait-il un petit faible pour les prénoms féminins qui se termine pas « A » ?
Dans ce 9ème et dernier tome de Wallander, le commissaire fait le bilan de sa vie et revient sur les éléments marquant de son existence. Cette enquête est particulière car elle le touche au plus prêt.
J'ai lu deux ou trois aventures de Wallander avant celle-ci et vu quelques épisodes de la série jouée par Kenneth Brannagh que je trouve particulièrement réussie, fort bien interprétée et esthétique. En fait, je préfère la série aux romans que je trouve un peu ennuyeux. Mais j'ai préféré ce dernier opus, même s'il est bien sûr noir. Le contexte historique est intéressant et Henning Mankell le prend un peu à rebrousse poil, les personnages des beaux-parents de Linda sont fort bien brossés, on se demande si la mère est aussi lisse qu'elle en a l'air.
Mais ce roman, c'est bien plus que ça. C'est une réflexion sur la vie passée, un bilan sur le couple qu'on peut faire quand nos enfants deviennent parents. Kurt va revoir les deux amours de sa vie, il dresse ainsi le portrait de deux couples fort différents. Et lequel compte le plus à la fin : celui qui fut fort mais bref ou celui qui a duré plus longtemps ? Le couple que forment les beaux-parents est un autre exemple de couple. Sachez-le, aucun ne vous donnera une seule once d'espoir. Wallander découvre les premiers signes de sa maladie et c'est extrêmement angoissant pour le lecteur. Il y a un moment court mais terrible vers la fin. Et puis, il y a cette femme qui vécut toute sa vie comme un légume. Un bémol tout de même sur l'intrigue politique que j'ai trouvée un peu longuette.
Ah, décidément, on peut dite qu’en ce moment, je ne lis pas les livres dans l’ordre !
Après avoir terminé celui-ci, je réalise que c’est le dernier d’une série.
Je ne connaissais d’Henning MANKELL que « Les chaussures italiennes » que j’avais fort apprécié.
Et là, je découvre Kurt Wallander et sa dernière enquête.
Mais comment ai-je pu manquer les autres ? Une grosse lacune à combler, parce que ce Kurt, bien que vieillissant est fort attachant avec sa peur de vieillir, ses bilans de vie, sa solitude malgré son chien et surtout sa fille et sa petite fille.
J’ai hâte de le découvrir plus jeune dans d’autres enquêtes..
D’autant que c’est fort bien écrit, bien maîtrisé, même si je me suis un peu perdue dans ces histoires de sous-marins russes.
Une chose est sûre, je retrouverai Kurt Wallander.
Un chien fidèle pour l'accompagner dans ses promenades, une maison à la campagne pour profiter du calme, une petite-fille pour égayer ses vieux jours, à 60 ans, Kurt Wallander pourrait enfin être serein, voire heureux. Mais le commissaire se sent vieux et fatigué, son diabète s'est aggravé et sa mémoire lui joue des tours. Tourmenté par sa santé défaillante, il fait tout de même bonne figure devant sa fille Linda et accepte volontiers de rencontrer les parents de son conjoint, Håkan von Enke, capitaine de frégate à la retraite et sa discrète épouse Louise qui fut professeure d'allemand. L'homme profite de l'effervescence de sa fête d'anniversaire pour s'isoler avec Wallander et lui raconter une sombre histoire de sous-marins espions dans les eaux suédoises datant de l'époque de la guerre froide. Peu au fait des intrigues politiques du passé comme du présent, Wallander l'écoute pourtant avec attention et se souvient de cette conversation quelques temps plus tard quand von Enke disparaît au cours de sa promenade matinale. Alors faisant fi de sa fatigue et de ses trous de mémoire, Wallander va profiter de ses vacances pour mener sa propre enquête sur cette disparition d'autant plus inquiétante qu'elle est suivie de peu par celle de Louise.
Depuis le temps qu'on traque les criminels sur les routes de Scanie à la suite de Wallander, on lui a connu des chagrins, des échecs, des regrets, des deuils, des cuites mémorables, des engueulades mais aussi des joies simples, des amours, des réussites professionnelles, des enquêtes rondement menées. On s'est attaché à ce flic solitaire, acharné, triste et bourru et c'est tout naturellement qu'on le suit dans sa dernière enquête dans les méandres de la diplomatie suédoise.
Alors certes, l'histoire d'espionnage, les enjeux géo-politiques, la disparition du vieux marin sont des éléments intéressants de l'enquête mais ce qui prime dans ce dernier opus de MANKELL, ce sont les états d'âme d'un Wallander vieillissant qui se pose des questions sur l'âge, le temps qui passe, celui qui lui reste à vivre et, bien sûr, la mort dont le spectre se rapproche. Ses inquiétantes pertes de mémoire, ses tentatives pour s'entendre avec sa fille, son attachement immédiat à Klara sa petite-fille le rendent si terriblement humain et vulnérable qu'on lui passe ses accès de colère et son obstination à négliger sa santé. On souhaiterait pour lui une retraite paisible et une longue vieillesse heureuse auprès des siens mais on sait bien que la maladie d'Alzheimer guette et on ne peut s'empêcher de frémir pour la suite...
Henning MANKELL signe là les adieux de son flic fétiche, des adieux douloureux et poignants pour le lecteur qui a l'impression d'abandonner un ami à son triste sort. On aurait espérer quelque chose de plus joyeux mais cela n'aurait été ni du MANKELL, ni du Wallander.
la série se finit et c’est tant mieux. Sur ce dernier roman, l'auteur manque d’inspiration et notre cher Wallender, usé, devient… pathétique. Ne commencez pas la série par ce livre, il ne rend pas hommage ni au héros de Mankell ni à son talent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...