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Le Grand Hôtel surplombe la station thermale de La Bourboule, dont il fit les heures de gloire. Fierté d'Henri Kerjean qui lui a consacré sa vie, l'établissement a définitivement fermé ses portes en 1963.
Quelques années ont passé et Paul, rongé par l'échec, claque la porte du restaurant où il est employé. Poussé par un besoin viscéral d'honorer la mémoire de son père, il prend la décision de rouvrir le Grand Hôtel.
Alors que Paul rêve de ranimer la flamme d'une fabuleuse aventure familiale, de résistances en obstacles, il lui faudra puiser dans la force de ses souvenirs pour ne rien céder de ses convictions.
Un roman qui montre le poids des traditions familiales dans une vie…
Paul est l’Héritier d’Henri Kerjean qui a bâti le Grand Hôtel, près de La Bourboule, et qui a tout perdu lors de l’arrêt du funiculaire qui transportait les clients sur le plateau de Charlannes. Soucieux d’honorer la mémoire de son père et de faire revivre une aventure familiale à ses enfants, Paul veut rouvrir l’Hôtel. Pourra-t-il le faire ? Qui se mettra sur sa route ? La volonté suffit-elle toujours ?
De prime abord, l’environnement du roman m’a apporté l’envie de mieux connaître un coin d’Auvergne qui ranimait des souvenirs d’enfance. J’ai donc parcouru au côté de Paul la longue histoire des stations thermales et des rivalités qui ont pu exister. J’ai aussi découvert un funiculaire à contrepoids d’eau, plus rare que les funiculaires électriques. Grâce aux explications simples sur des sujets complexes, j’ai réellement apprécié de pouvoir approcher d’un côté technique quelquefois rebutant. Merci à l’auteur pour cela.
En revanche, l’histoire familiale et la reconstruction d’un hôtel que certains ne veulent pas voir se réaliser n’ont pas suscité le même intérêt. J’ai reconnu la plume du journaliste plus que celle du romancier, et je n’ai pas réussi à vibrer autant que j’aurais pu m’y attendre. Peut-être aurais-je eu l’envie de personnages plus touffus, de situations plus angoissantes, de chocs familiaux plus âpres… Mais c’est pour cela qu’ami lecteur, vous devez évaluer par vous-même les bémols que je décris.
Ce roman vaut par la qualité de son fond historique et pour qui a fait un séjour là-bas, il est agréable de retrouver une région qui a soigné et soigne tant de malades.
Le style est essentiellement narratif et technique, l’’écriture est fluide et rythmée, les descriptions sont étayées par des explications claires et précises ; le roman est facile à lire et le suspense de tomber, se relever, garde l’attention. De plus, les chapitres alternant entre deux périodes mais toujours autour de la vie de Paul, la compréhension du personnage principal est savamment distillée.
Je remercie Virginie et les éditions De Borée pour le service presse non rémunéré, mais aussi Julien Moreau pour la sympathique dédicace.
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