"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1882. St John's Wood. Lorsqu'un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L'homme prétend en effet être Sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croit mort depuis dix ans. Si Constance le reconnaît, toute la famille Davenall, en particulier sa mère et son frère, Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu'il s'agit d'un imposteur. C'est le début d'un incroyable puzzle, sur fond d'aristocratie victorienne et de secrets de famille, qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.
Considéré par Stephen King comme le meilleur écrivain du genre, Robert Goddard kidnappe littéralement son lecteur avec ce roman d'intrigues où les histoires de pouvoir, d'argent, d'amour et de famille lézardent peu à peu la façade respectable d'une société en pleine décomposition.
Londres, 1882. Onze années plus tôt, Constance Sumner se croyait heureuse, promise à James Davenall, jusqu’au jour où ce dernier rompit brutalement ses fiançailles et lui envoya une vague lettre d’adieu, avant de mettre fin à ses jours (on ne retrouva jamais le corps …) Inconsolable les premiers temps, elle finit par épouser William Trenchard et lui donna une petite fille prénommée Patience. Or, voici que James Davenall – revenu subitement d’entre les morts – réapparait sous le nom de Norton, à la stupéfaction générale. Et décide de reprendre sa vie, là où il l’avait laissée en 1871 !…
Seulement voilà, ça n’arrange pas tout le monde dans la famille Davenall et personne n’accepte de le reconnaitre en tant que tel : d’ailleurs, est-ce vraiment lui, cet homme qui a tant changé physiquement ?… Sa propre mère le nie. Constance est moins catégorique et doute. Quant à la vieille nourrice, elle est formelle et l’accueille à bras ouverts, offusquée que sa propre mère ne reconnaisse pas le fruit de ses entrailles … Alors, qui dit vrai ?… Manipulation ou vengeance ?…
Une intrigue qui avance à pas mesuré et plonge le lecteur dans vive impatience (ça c’est la marque de fabrique de l’auteur qui utilise régulièrement cette tactique !) Il va donc vous falloir ronger votre frein, afin d’aller sereinement jusqu’à la conclusion de cette énigme qui s’écoule sur plusieurs années !
Construction intéressante de l’auteur qui alterne entre le récit classique et la narration de William Trenchard. Témoin extérieur mais néanmoins directement concerné par ce drame familial, l’enjeu pour cet homme n’est pas l’argent ou l’honneur – comme ce pourrait être le cas chez les Davenall – mais bien l’amour de Constance, son épouse … Une belle écriture et un style qui n’est pas sans rappeler celui de William Wilkie Collins.
Mon préféré de l’auteur, sans l’ombre d’une hésitation. Quand bien même je rageais de ne pouvoir avancer plus rapidement dans ma lecture, tant l’envie était grande de parvenir à en percer le mystère !
Angleterre, fin du 19ème siècle
Constance Sumner doit épouser un baronnet quelques jours plus tard. Malheureusement, son fiancé disparaît après avoir laissé une lettre annonçant qu'il comptait mettre fin à ses jours.
Dix ans, plus tard, la jeune fille a fait son deuil ; elle est devenue une jeune femme, mariée et mère d'une petite fille, lorsqu'un dénommé James Norton fait son apparition et déclare être son ancien fiancé.
Mais ni sa mère, ni son frère, l'actuel baronnet, ni aucun autre membre de sa famille ne le reconnaît. Seule son ancienne nounou pense qu'il dit la vérité.
Si James Norton est bien Sir James Davenall, il va devoir passer par un procès pour réaffirmer son titre.
Sur cette base, Robert Goddard construit un roman foisonnant, où les secrets de famille abondent, regorgeant de mystifications, et tout cela servi par un style impeccable !
Il réussit le parfait mélange entre des personnages bien construits et intéressants, une intrigue complexe mais pas tirée par les cheveux, et un contexte historique parfaitement retranscrit.
Un plaisir de lecture pour un week-end pluvieux !
L'histoire se déroule en 1882 en Angleterre. Un homme, James Norton, se présente au domicile de William et Constance Trenchard en prétendant être James Davenall, l'ex-fiancé de Constance, décédé il y a une dizaine d'années, quelques jours avant leur mariage. Même si le corps de James Davenall n'a jamais été retrouvé, tout le monde le croit mort puisqu'il a laissé une lettre de suicide à ses parents, sans expliquer les raisons de son geste. Au bout de quelques années, son père, Sir Gervase, finit par déclarer son décès, faisant ainsi de son autre fils, Hugo, l'héritier du titre et du patrimoine.
Le moins que l'on puisse dire est que James est fraîchement accueilli par sa famille. Il rend ainsi visite à sa mère qui exclut immédiatement le fait qu'il puisse être son fils, puis rencontre son frère, Sir Hugo (qui est donc devenu baronnet à la place de son frère aîné au moment du décès de son père), et son oncle, Richard. Aucun parent ne reconnait ainsi son identité. Les deux seules personnes à le croire, sont sa nounou et Constance, son ex-fiancée, qui a refait sa vie avec un autre. La situation est donc pour le moins délicate puisque, pour des raisons différentes, qu'elles soient personnelles ou financières, personne n'a réellement intérêt à le reconnaitre. James se voit donc contraint d'engager un procès visant à lui permettre de récupérer son identité, et accessoirement, son titre et sa fortune. La famille Davenall ainsi que William Trenchard s'allient pour mettre au jour la véritable identité de James qui va rester impénétrable pendant un petit moment.
Je dois reconnaitre que l'intrigue est très prenante. On se fait rapidement un avis sur l'identité prétendue de James Norton, au gré des volte-faces des différents personnages, et l'on a de cesse que de découvrir la vérité. Au fil des pages, les secrets (ainsi que les enfants cachés...) s'accumulent (on a droit à toute la panoplie des secrets de famille…) et l'on finit par démêler le vrai du faux. Je suis partagée concernant le caractère des personnages. A part Richard Davenall et William Trenchard, ceux-ci paraissent parfois un peu mono-expression (Constance l'amoureuse naïve, Catherine Davenall la matriarche aux secrets enfouis, Hugo Davenall le frère colérique uniquement intéressé par l'argent) mais l'ensemble fonctionne très très bien.
La chronique complète sur : https://riennesopposealalecture.blogspot.com/2020/02/lheritage-davenall-de-robert-goddard.html
Voici une bonne lecture avec une enquête dont tous les éléments sont délicatement et tranquillement posé avec style par l’auteur. Une enquête qui m’a emportée et laissée patauger dans le doute tout au long du livre.
Onze ans après le suicide de James Davenall aîné de cette riche famille, un homme réapparaît et prétend être ce fils qui avait orchestré ce suicide. Il aurait vécu aux Etats-Unis durant toutes ces années .
Il met alors en péril l’héritage et les projets de vie sans ambition particulière mais agrémentés de whisky soda de son petit frère Hugo, le rythme vie de sa mère et menace le mariage de Williiam Trenchard qui avait épousé Constance, sa fiancée de l’époque qui avait eu du mal à faire son deuil.
William se lance éperdument dans une enquête pour prouver qu’il s’agit d’un imposteur. De même pour Hugo, qui de son côté, engage les gens qu’il faut avocat mais met aussi à contribution son oncle pour défendre son héritage et prouver le mensonge.
Les pistes et l’enquête s’étoffent progressivement mettant à nu les secrets des Davenall, introduisant de plus en plus de personnages, de témoins. Le doute règne pour tout le monde, ce qui entraîne des revirements dans les clamps.
Ce livre révèlent de multiple duperies, mensonges, rancunes. Même le lecteur se fait son opinion choisi son camp mais, le mien n’était pas le bon. Heureusement la fin est à la hauteur après tant de manipulations.
Une enquête bien ficelée autour de personnages déterminés, passionnée et souvent malmenés. L'auteur se joue de nous et alterne les sentiments face à ses personnages. Je suis passée par le doute la colère la peine, l'agacement, la compassion pour enfin de compte être impressionnée.
Avec L’Héritage Davenall, son nouveau bébé de plus de 700 pages, le roi du polar britannique nous offre une nouvelle fois un de ses grands romans rempli de mystères dont il a le secret.
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1871. James Davenall disparaît subitement après avoir écrit un mot qui laisse entendre qu’il va mettre fin à ses jours.
1882. Alors que Constance, l’ex fiancée de James, est devenue l’épouse de William Trenchard, ils reçoivent un soir la visite d’un individu se faisant appeler James Norton mais prétendant être en réalité le James Davenall disparu depuis 11 ans et dont on n’a jamais retrouvé le corps...
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Si le postulat de départ laisse supposer une lecture mystérieuse mais à la finalité forcément simple (il sera prouvé que l’homme en question est ou n’est pas James Davenall), Robert Goddard nous prouve une fois de plus qu’il n’en est rien et qu’il n’y a pas de petits sujets chez un grand auteur.
Car, dans cette histoire, rien n’est simple.
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Qui a tort, qui ment, qui cache quoi, à qui, pourquoi, ne sont que quelques-unes des très nombreuses questions dont cette histoire regorge, pour le plus grand plaisir du lecteur.
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Comme toujours avec cet auteur, on ne s’ennuie pas une seule minute durant ces 700 pages.
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Les personnages sont, comme à son habitude, complets et complexes à souhait. Si bien que, du début à la fin on ne sait à qui se fier.
Quant à l’ambiance, c’est encore et toujours un des grands points forts de Mr Goddard. Le bruit des calèches, le clair soleil de certains après-midi de campagne et l’humidité du brouillard londonien deviennent notre décor quotidien autant que celui des protagonistes.
Et nous nous laissons prendre avec délectation, les nombreux faux-semblants des uns et des autres.
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Un seul tout petit bémol (sur plus de 700 pages rappelons-le) porte sur l’une des toutes dernières révélations qui va pour moi trop loin dans la noirceur de l’humain. Mais ce n’est qu’un minuscule bémol au milieu d’un millier de ravissements.
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Donc, si vous aimez les mystères à rebondissements, les personnages forts, les ambiances palpables, et bien évidemment les plumes ensorcelantes, n’hésitez pas à vous perdre dans cet excellent nouveau polar !
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