"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Entre pièce de théâtre et livret d'opéra, L'exposition marque une nouvelle étape dans l'oeuvre de Claudio Magris. Au coeur de cette fantaisie baroque et débridée se dresse la figure du peintre triestin Vito Timmel, mort en 1949 à l'asile psychiatrique. Esprit vagabond, anarchiste et bohème, sa vie est ressuscitée par bribes et lambeaux à travers ses propres paroles et la voix de ses infirmiers, de ses amis artistes et compagnons de beuveries, des femmes qu'il a aimées ou n'a pas su aimer. Tous ces personnages, sanguins ou larvaires, laissent fuser les puissantes couleurs d'une langue qui oscille du registre trivial à la rhétorique la plus ornée. Gravité et dérision s'entrelacent, tout comme la joie et la douleur, dans un climat qui tangue entre vie et mort, déluge et carnaval. L'exposition est un livre surprenant, emporté, crépitant, tragi-comique, une sorte d'Arche de Noé de la Mitteleuropa voguant sur une mer démontée, ou peut-être une Nef des fous, un Radeau de la Méduse, tout dépend de l'éclairage qu'y projette l'âme du lecteur, ou de l'effet de vérité que fomente l'artifice sur la scène du théâtre...
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