"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Carl et Roy ont seize et dix-sept ans lorsque la voiture de leurs parents tombe au fond d'un ravin. Roy s'installe comme mécanicien dans une station-service du bourg voisin pour subvenir à leurs besoins. Carl, aussitôt sa scolarité finie, file au Canada poursuivre ses études et tenter sa chance. Des années plus tard, Carl revient au pays avec une trop ravissante épouse, mû par un ambitieux projet pour le modeste domaine familial : construire un hôtel spa de luxe qui fera leur fortune et celle de leur communauté, sur laquelle il compte pour financer les travaux. Mais le retour de l'enfant prodigue réveille de vieilles rancoeurs et les secrets de famille remontent à la surface. Tandis que les murs du palace peinent à s'ériger, les cadavres s'amoncellent. Leur domaine est un thriller complexe, déroutant, à l'atmosphère irrespirable, dans lequel Jo Nesbø expose avec un réalisme glaçant les rouages des rapports familiaux pervertis. On comprend que Stephen King ait trouvé ce roman «original et spécial» et qu'il «n'ait pas pu le lâcher»...
Harry Hole n'est pas présent mais les frères Opgard si.
Nous sommes ici dans un thriller et non un polar.
Il n'y a pas d'enquête car Roy, le narrateur, nous dévoile progressivement tous les faits dans une ambiance pesante ; nous redoutons un drame à chaque page.
Le suspense est parfait, la tension monte crescendo.
C'est noir, pessimiste et immoral à bien des égards.
L'écriture est parfaitement adaptée au récit et le rythme lent permet d'assister impuissant aux évènements inéluctables.
Un thriller psychologique qui vaut le détour.
Jo Nesbo ne nous épargne rien! Sombre à souhait, ce nouveau volume est une perle noire.
Un roman noir comme toujours chez Jo Nesbo avec des héros complexes, tourmentés, hantés par leur passé et mus par des motivations qui souvent les dépassent. Ici deux frères qui se retrouvent après une longue absence, l'un de retour du Canada avec une épouse séduisante et porteur d'un projet d'hôtel de luxe, l'autre resté dans la petite ferme familiale et gérant d'une station-service du bourg. Le passé ressurgit avec ses zones d'ombre, ses rancœurs enfouies, les jalousies cachées, les morts suspectes… Commence alors le chaos dans cette famille et dans la ville jusqu'au final glaçant. Encore une réussite de cet auteur qui ne me déçoit pas depuis près de dix ans.
je suis entrée dans cette lecture pleine d’espoir. J’ai lu facilement jusqu’à la page 163. Jusqu’à ce que le secret de famille soit dévoilé en partie.
J’ai posé le livre et je me suis dit : non, déjà ? Que va raconter l’auteur maintenant ? Il y a forcément autre chose.
Oui, la honte, la honte, la honte qui expliquerait les meurtres. J’ai trouvé cette explication un peu courte.
Et bien non. J’ai fini par m’ennuyer, lire en avance rapide, lire les derniers chapitres sans révélation fracassante en diagonal.
Je n’ai jamais caché mon admiration pour le norvégien Jo Nesbo. Que ce soit avec sa série de polars avec Harry Hole ou avec ses romans indépendants, il m’a toujours fait forte impression. Pour son nouvel opus, l’auteur met de côté les polars pour nous plonger dans un roman noir.
Il installe son histoire dans une bourgade isolée où l’on fait la connaissance de deux frères orphelins qui sont réunis autour d’un projet commun. Mais ces retrouvailles sont surtout l’occasion d’exhumer les souvenirs du passé. Ils ont un certain nombre de secrets en lien avec tous les habitants du village. Entre l’argent, l’amour, la rivalité, les possibilités de différends sont multiples et la communauté a fait face à plusieurs crimes. Mais comme chacun ne cherche qu’à servir ses propres intérêts, les mystères restent entiers et les coupables impunis.
Grâce à un rythme lent, l’auteur tisse une histoire complexe avec des personnages approfondis. Constamment tiraillés entre la morale et leur amour pour leurs proches, les protagonistes sont capables du pire afin de protéger leur foyer. La famille est donc au centre de cette tragédie. Au fil des échanges et des révélations, on comprend que les règles ne sont pas les mêmes quand il s’agit d’elle.
A l’instar des romans de Ron Rash, de David Joy ou de certains RJ Ellory, Jo Nesbo nous offre une histoire dont l’environnement reclus exacerbe les rivalités. Dans une ambiance oppressante, il nous dessine le portrait d’hommes et de femmes, détournés du droit chemin par leurs relations familiales toxiques. Son talent pour la narration crée un suspense latent qui m’a fait dévorer cette lecture de 600 pages avec enthousiasme. Ce roman noir, sombre et meurtrier est une nouvelle pierre à ajouter à l’œuvre variée et excellente de cet écrivain. Il continue de me séduire et je suis comblé !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/11/09/705-jo-nesbo-leur-domaine/
Après Le couteau, on change totalement de registre. Ici, tout se fait dans la lenteur et la noirceur des souvenirs, chaque jour, chaque heure apporte son lot de désillusions et de rancoeurs. Une ambiance lourde qui ne fait pas de cadeau au lecteur. Deux frères, on se demande quel est le plus méchant, qui est le plus cinglé. Et la réponse n'est pas la même de chapitre en chapitre. Un peu long probablement, ce roman a cependant le don de dérouter et d'interroger. Comment la folie ordinaire peut à ce point se nourrir du deuil pour évoluer et détruire ce qu'elle a construit hier ?
Deux frères, une montagne : leur domaine…
Quand le plus jeune des frères Opgard rentre chez lui après avoir vécu plusieurs années aux États-Unis, les sombres histoires du passé sont exhumées. Le récit se déroule dans une petite ville norvégienne mais pourrait tout aussi bien s’ancrer dans une bourgade en Amérique. L’ambiance y est particulière, américanisée, différente des autres romans de l’auteur.
Malgré tout, on retrouve la maîtrise parfaite et unique du suspens à la Jo Nesbo, des personnages auxquels on s’attache, mais qui sont souvent amenés à passer de l’autre côté, celui dont on ne revient pas indemne et qui nous rappelle la dualité de l’être humain.
Un roman intéressant, mais qui se termine cependant de façon un peu convenue à mon goût.
Chapeau pour la Cadillac en relief sur la première de couverture !
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