"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur un mode faussement badin, provocateur, absurde, Denis de Rougemont met en situation les questions métaphysiques, toujours d'actualité, qu'ont suscitées, au lendemain de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le lâchage de la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki.
«?Quel est le sens de la vie si elle finit demain ? Qu'est-ce que cette mort de l'homme causée par son génie ? Pourquoi l'intelligence conduit-elle au suicide ? » Au fil des réflexions émises par les différents protagonistes, on est saisi de constater que, soixante-huit ans après la rédaction du texte, les hypothèses théoriques émises comme des conjectures, ont été conduites par les États-Unis comme un but à atteindre : « À l'arme planétaire correspond donc une communauté universelle, qui relègue les nations au rang de simples provinces. » Cet ardent défenseur d'une Europe fédérale et d'un gouvernement mondial croyait-il vraiment qu'« il fallait une menace planétaire pour provoquer l'union sacrée du genre humain » ? À la veille de Noël 1945, c'est plutôt à la fin du monde qu'il croit. Fin du monde ou fin de l'humanité ?
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