En 1984, le père du narrateur, lance une surprenante invitation parue dans un journal local : il invite le Diable dans sa petite ville, Breathed dans l’Ohio.
Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite.
Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense, planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l'âme meurtrie, heureux d'être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l'incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d'une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors des événements étranges qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu'une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.
Porté par une écriture incandescente, L'été où tout a fondu raconte la quête d'une innocence perdue et vient confirmer le talent exceptionnel d'une romancière à l'imaginaire flamboyant.
En 1984, le père du narrateur, lance une surprenante invitation parue dans un journal local : il invite le Diable dans sa petite ville, Breathed dans l’Ohio.
Vous les avez plébiscités, on vous les fait gagner !
Commencé il y a quelques temps et abandonné. La je l ai repris et je l ai dévoré jusqu au bout avec cette fin inattendue. Un très bon roman comme son autre Betty.
Embarquez avec ce roman !
Une lecture sous forme de conte, dépeignant le portrait d'une petite ville, si le diable existe, à quoi ressemble son visage ? La question hante le procureur Autopsy Bliss, mais il est le genre d’homme à ne croire que ce qu’il a sous les yeux. Un récit d'apprentissage poétique et éblouissant. Racisme, Religion, Homosexualité, Sida, Famille et Amitié.
Un roman sombre et prenant, on retrouve des messages puissants avec l'autrice, une lecture cruel, sensible, tendre et humain, on découvre des métaphores et des symboles. Une plume sans concession, Amour, Mort et Acceptation.
"Le paradis est une bouche essoufflée. C'est le cœur enfoui, où deux âmes se rencontrent, se donnent et se prennent mutuellement des petits morceaux d'elles-mêmes, et pendant tout ce temps, la lumière gravite, scintillant doucement sur les bords."
"Tout amour conduit au cannibalisme. Je le sais à présent. Tôt ou tard, notre cœur finit, sinon par dévorer l'objet de notre affection, tout au moins par nous dévorer nous-mêmes. Les dents sont le miracle du cœur. Qu'une bouche puisse surgir de cet organe sans gorge et avoir faim de la chair de quelqu'un d'autre, du cœur de quelqu'un d'autre, n'est rien de moins qu'un miracle.
"Tomber amoureux est la plus belle aventure de notre espèce, et lorsque l'amour, commençant à bourgeonner, s'enroule délicieusement autour de notre âme, nous cédons aux crocs du cœur et prions – oui, nous prions – devant l'infini pour que tout amour puisse avoir sa chance, sa propre part de miracle."
1984, Breathed, Ohio. Le procureur Autopsy Bliss, dans sa quête entre le bien et le mal, publie une annonce dans le journal local invitant le diable à venir le rencontrer.
Ce dernier apparaît à son fils par un après-midi d'été, sous les traits d'un petit garçon noir, aux yeux verts, à la maturité et douceur étonnantes. Dès lors, la température dans la ville devient caniculaire, les esprits s'échauffent, les langues se délient, et le décor ainsi planté devient le théâtre des plus bas instincts.
Quelques décennies plus tard, le fils raconte.
Il y a du Stephen King dans la manière à la fois caricaturale et décalée d'aborder la population rurale des USA, dans ce pseudo-fantastique inclassable, déroutant et intriguant.
Cependant, il m'a fallu du temps pour entrer dans le récit. La plume est magnifique, les images puissantes, mais j'ai eu beaucoup de difficulté à adhérer au pitch de départ et au va-et-vient temporel assez confus. Après plusieurs chapitres, j'admets que l'autrice s'y emploie avec brio, mêlant passé et présent avec subtilité, jouant avec les habitudes de lecture, ponctuant le texte de poésie comme pour en atténuer la noirceur.
Elle nous propose ici un texte horrifique à contre-courant : l'horreur ne vient pas de là où on l'attend. Homophobie, racisme, obscurantisme... l'humain dans ce qu'il a de plus laid.
Le récit est sombre. Un peu trop peut-être, la vie y paraît sans espoir, portée par des tragédies qui s'accumulent, sans de possible résilience, ou bien elle m'a échappée.
Malgré cela, accrochée par la destinée des personnages, je me suis laissée embarquer, me surprenant à tourner les pages, touchée par le destin de la jeune Dresden, ou par la tragédie de Grand. Les personnages principaux, quant à eux, m'ont paru finalement moins attachants et moins fournis.
Bref, un ressenti mitigé, mais influencé par les commentaires dithyrambiques ! J'en attendais tellement que j'ai probablement mis la barre très haut, au point de biaiser mon jugement.
À découvrir. Une grande autrice, c'est certain!
Une belle idée de départ ne fait pas forcément un bon livre. Écriture par moment poussive. Le diable arrive dans une petite ville américaine après qu'il fut invité à si tendre par le biais d'une petite annonce parue dans le journal local.... celui-ci se présente sous la forme d'un petit garçon noir. Après les 90 premières pages....il ne s'est toujours rien passé.
Moi aussi je passe mon tour.
J'avais adoré Betty et l'écriture sublime de Tiffany McDaniel, alors évidemment j'ai eu envie de découvrir son roman suivant. Et je dois dire que dès la première (demie) page, mon petit cœur s'est senti enveloppé, avec délice, de soyeuses volutes de poésie.
Pourtant, après quelques pages, mon intérêt a eu un peu de mal à décoller.
Une bigote qui perd subitement la foi, son fils qui doute de la force du Bien contre le Mal, tel est le point de départ de ce roman. Le narrateur est Fielding, treize ans, le fils de cet homme, Autopsy Bliss, qui a un jour invité le Diable à se présenter. Et il s'est présenté ! C'était un enfant de treize ans, noir, aux yeux verts. Évidemment personne n'a cru qu'il était ce qu'il prétendait être. Pourtant il a semblé parfois doué de prescience. Assez rapidement des événements étranges vont se produire.
Alors que l'histoire se passe en 1984, je n'ai pas réussi à voir autre chose que les années 50. De la tenue vestimentaire du père, de la mère, qui ne sort jamais par peur de la pluie et qui donc tient sa maison en parfaite femme au foyer, en passant par la bigoterie et les descriptions de la ville comme des gens, je n'ai absolument pas vu les années 80. Ni même dans le futur avec les années 2050 quand le narrateur, devenu vieux, poursuit dans ses souvenirs.
On passe sans cesse et sans transition de 1984 aux années 2050 avec Fielding devenu un vieil homme aigri et bourré de remords, qui n'a plus posé le pied sur le sol de l'Ohio depuis soixante-dix ans, et la question est : pourquoi ?
La curiosité m'a fait poursuivre ma lecture mais hélas j'ai peiné à m'immerger dans l'histoire. Je suis restée un peu en dehors sans parvenir à m'intéresser à l'intrigue malgré les questions qui m'ont taraudée. Qui est Sal ? Pourquoi Fielding est-il devenu un vieil homme triste et seul ?
Pourtant j'ai aimé tous les membres de la famille Bliss. Généreux, bienveillants, équilibrés à part la mère et son étrange phobie de la pluie même en pleine sécheresse. Mais tous ont ouvert leurs bras à Sal, faisant de lui le cinquième membre de la famille.
On se trouve au cœur de cette Amérique bigote, raciste et homophobe. Les bien-pensants prêts à lyncher un enfant noir car tout le monde prétend avoir vu quelque chose que personne n'a vu. C'est fascinant et effrayant. Cette petite ville a son fanatique, le fauteur de troubles Elohim, dont le nom est une des appellations de Dieu et qui harangue les fidèles. Serait-il déterminé par le nom qu'il porte ?
En fait, mon intérêt pour ce roman a été en dents de scie. Par moments j'ai été captivée, puis je me suis ennuyée, parce que trop lent à mon goût. Et puis à partir de la moitié du roman j'ai été très émue, parfois attristée, mais conquise. Car c'est une belle histoire d'amours. Amour familial, immense amour fraternel, amour pour son prochain, et aussi de cette forme d'amour qu'est l'amitié, au milieu de l'intolérance, de l'obscurantisme et de la haine aveugle qui cherche quelqu'un à punir pour ses malheurs ou simplement pour ses convictions. Et puis parfois l'amour fait qu'on meurtrit profondément, bêtement, maladroitement, ceux qu'on aime le plus.
Avec cette histoire Tiffany McDaniel nous rappelle que la vie est un long chemin semé d'embûches, que trop souvent ce qui est perdu l'est pour toujours, que le mal est partout et, fréquemment, pas où on l'attend.
Ni la quatrième de couverture ni même le début du roman ne m'avaient préparée à ce que j'allais trouver dans ce récit. Au fond, c'est l'histoire de la vie, des familles, des lieux, des gens et leurs tragédies, de la violence du monde et celle cachée derrière les murs, de l'Amérique profonde… et un peu du Moyen-âge qui perdure chez certains. Tiffany McDaniel nous emmène tout doucement vers un dénouement tragique. C'est beau et douloureux, laid parfois et tellement triste.
Cet été là fut torride à Breathhead, petite ville de l'Ohio
Cet été là, Sal, un jeune garçon de treize ans débarque en se présentant comme le diable.
Il est adopté par la famille Bliss et devient l'ami du fils Fielding.
Cet été là, les esprits s'échauffent, les gens deviennent fous.
Cet été là, ils attribuent tous leurs malheurs à Sal.
Quel roman lourd et compliqué, mais quel beau roman quand même.
C'est beau et terrible.
C'est sombre et lumineux.
C'est prenant et long à la fois.
Premier roman de l'auteure de Betty, il révèle déjà toute la richesse de son imagination.
Tout la poésie de son écriture.
Tout le mystère qui entoure ses personnages.
Le début ressemble à un conte.
C'est une histoire d'amitié, d'intolérance, d'impuissance
Oui, finalement, même si j'ai parfois trouvé un peu le temps long, sauf dans le dernier quart du livre, c'est un bon livre.
J’ai lu ce roman brûlant en hiver. Au contact de la flamme, j’ai englouti chapitre après chapitre, je me suis laissée emporter par les enfers qui ont tout fondu à Breathed, petite ville retirée du sud de l’Ohio. Mais, qu’il soit au cœur de ce récit ou dans notre vie quotidienne, sait-on réellement où se cache le mal ?
Ce roman est atypique. Il contient une écriture enfiévrante, d’une grande poésie noire qui sait toutefois laisser percer des rayons lumineux à toute heure. La luciole éclaire la nuit, la bougie étincelle un moment de vie qui tourne au drame en un instant, le feu anime les ombres, les miroirs reflètent des rêves désespérés. Et ce soleil qui brûle si fort, ces glaces qui dégoulinent, ces peaux qui rougissent forment les témoins de la folie grandissante des âmes qui habitent cette petite ville du Midwest lors de cet été 84. Mais le récit pourrait se dérouler n’importe où dans le monde, il enflamme des problématiques universelles, d’hier et d’aujourd’hui, et sous ses airs de conte baigné de noirceur, il nous met face à ce que l’Homme a de plus mauvais en lui.
Quand Sal – le début de Satan et l’entrée dans Lucifer, Sa-L – répond à l’invitation du procureur Autopsy Bliss et se présente à la famille, il n’a qu’une vérité affirmée : Oui, il est bien le diable. Il a été invité, le voilà. Mais le diable qu’il prétend être n’a que des allures de garçon noir aux yeux d’un vert étincelant. Alors dans ce cas, comment le croire ?
"À en croire les apparences, il n’était toujours qu’un garçon comme les autres. De mon âge, à peu près, mais cette tranquillité solennelle qu’il affichait me faisait penser que dans son âme, il était âgé. Un garçon qui, dans sa boîte de crayons de couleurs, avait dû utiliser le noir plus que tous les autres."
D’accidents en tragédies, Breathed voit alors sa population pieuse déferler sur le jeune étranger qui devient, si ce n’est le bouc de Satan, au moins le bouc émissaire. Tiffany McDaniel, avec ce roman contemporain qui n’en a pas l’air, fait de cet été 84 d’Orwell un lieu d’implosion du racisme, de l’homophobie, de l’intolérance et de la frénésie collective qui se cache derrière un Dieu mais qui perd pourtant tout sens moral.
L’été où tout a fondu, l’été où tout fut perdu. Pour la famille Bliss, la chaleur n’a pas fait que brûler les cœurs, elle les a consumés et alors, il était temps pour Breathed de se demander quand diable la pluie allait tomber. Mais sera-t-elle suffisante pour les apaiser ?
Je vous recommande cette lecture qui vous sortira des sentiers battus, qui pourra déconcerter un peu mais qui toujours éblouira par les talents de conteuse de l’auteure. Au-delà de la symbolique employée tout au long du récit, les messages passent. L’été où tout a fondu, c’est l’innocence qui s’en va avec tout le reste.
Gallmeister sait nous offrir de merveilleux instants de lecture. C’est le dépaysement littéraire à tous les coups !
J’ai hâte de lire Betty de la même auteure, il attend sagement dans ma PAL.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/01/15/lecture-lete-ou-tout-a-fondu-de-tiffany-mcdaniel/
J'ai été emportée par l'écriture de Tiffany McDaniel, comme la première fois que je l'ai lu dans Betty. Mais cette fois-ci là magie n'a pas opérée. J'ai aimé la poésie qui se dégage du récit malgré la noirceur de l'histoire, comme dans Betty. Mais je n'ai pas aimé ce roman. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. La présence quasi constante du surnaturel m'a dérangé. Mais surtout, c'était long, très long, tellement long. Je me suis beaucoup ennuyée.
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