"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Été 1963, dans un village des Pouilles. Primo, Mimmo et Damiano, trois garçons de douze ans, passent le temps comme ils le peuvent dans les ruelles écrasées de soleil de leur quartier. La vie n'est pas simple, pour ces amis inséparables : le père de Primo est mort, celui de Mimmo est à l'asile, celui de Damiano interdit à sa femme de quitter la maison. Et lorsqu'ils quittent leurs foyers, c'est pour se trouver confrontés à une bande d'ados qui s'amuse à les tourmenter et à les humilier... Seulement, cet été-là, les trois garçons décident de ne plus se laisser faire. Ni par ces imbéciles d'ados ni par personne d'autre. Ils font un pacte, un pacte de sang, mais ignorent alors qu'un terrible engrenage vient de s'enclencher, qui précipitera la fin de l'été et de leur enfance. Un premier roman bouleversant. Une écriture à la beauté sauvage. Une poignante histoire d'amitié.
C'est l'histoire de trois jeunes garçons qui vont faire un pacte.
C'est l'histoire d'un amour tout en délicatesse d'un frère et d'une soeur.
C'est l'histoire d'un père parti trop tôt.
Il est question de chaleur d'un village, de religion, de castagne, d'agressions sexuels, de vengeance surtout de vengeance.
D'une écriture élégante Mirko Sabatino raconte une bien triste et poignante histoire.
C'est un premier roman. Chapeau bas.
https://animallecteur.wordpress.com/2021/07/30/lete-meurt-jeune-mirko-sabatino/
L’été meurt jeune est le genre de roman qui vous plonge directement dans l’Italie des années 60. On visualise parfaitement le village et les paysage, on sent les odeurs, on ressent la chaleur du sud de l’Italie, le patriarcat pesant et le poids de la religion.
Dès les premières pages on découvre la violence dont les 3 jeunes garçons, Primo, Mimmo et Damiano font face quotidiennement. On sait dès le début qu’un drame va arriver mais on ne se doute pas de son intensité.
Après avoir fait un pacte avec une fiole d’eau bénite et 3 gouttes de sang, les jeunes se promettent que si l’un d’eux est victime de violence ou d’humiliation, les deux autres seront là pour le venger coûte que coûte. Mais ce pacte prendra fin en même temps que l’été, lorsque malgré eux ils vont être pulvérisés dans le monde adulte, hostile, cruel et violent. Mais ce n’est pas qu’une histoire d’amitié, c’est aussi une histoire de famille où les pères ne sont plus présents pour des raisons différentes, des liens fraternels très forts entre Primo et sa petite sœur Viola, ainsi que les mères et la grand-mère madones. La beauté et la tendresse des femmes sont diamétralement opposées à la violence des hommes. Dans ce village des Pouilles la pureté et la perversité se côtoient pour finalement s’affronter.
Ce roman m’a beaucoup touché, les sensations sont palpables, les émotions sont fortes et les garçons sont attachants.
http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/11/lete-meurt-jeune-de-mirko-sabatino.html
Été 1963, dans un village des Pouilles
Dans un petit village où tout le monde se connaît, trois jeunes garçons de douze ans, Mimmo, Damiano et Primo sont des amis inséparables. Ils sont reliés par une belle amitié et des histoires familiales lourdes, le père de Primo est mort, celui de Mimmo est à l'asile et celui de Damiano interdit à sa femme de sortir de la maison. "Cette année-là il y avait Mimmo, Damiano et moi. Il y avait surtout nous". "Les ruelles étaient notre maison, et la place notre salon."
Primo a une sœur, Viola. Un an les sépare mais ils se sentent presque jumeaux " Elle était faite de ma matière et moi de la sienne.", reliés par une communication proche de la télépathie. Primo, blotti contre sa sœur, fait revivre leur père au travers d'histoires qu'il invente pour elle, il raconte la vie que leur héros de père aurait eu...
Humiliés par une bandes de jeunes du village les trois amis font un pacte qui, à travers l'union de leur sang, les rend frères unis à la vie à la mort. Mais ce serment va prendre une dimension imprévue, les entraîner dans un engrenage et leur jeunesse va s'achever brutalement.
Un premier roman italien très bien mené avec un suspense entretenu tout au long du récit. L'atmosphère de ce petit village des Pouilles écrasé de soleil est très bien restituée. La relation d'amitié entre les trois jeunes est très belle, la relation entre Primo et sa sœur est tout simplement bouleversante de beauté. Dans cette histoire d'amitié, de vengeance et d'honneur, des jeunes garçons, chacun avec leurs blessures, vont s'investir d'une responsabilité qui va les dépasser. L'auteur a parfaitement saisi la fragilité de cette période entre l'enfance et âge adulte.
Un roman chargé d'émotions qui laissera des traces.
Parfois, un livre ne m’émeut pas, ne m’accroche pas, je continue à tourner les pages espérant une étincelle d’intérêt et puis rien…
Pourtant primé et adoré de beaucoup de lecteurs, ce livre ne m’a pas inspirée ni embarquée, j’en suis moi-même déçue.
Trop de longueurs, une tension dramatique inégale, le vague sentiment d’avoir déjà lu (en mieux) des textes identiques, bref, une lecture qui n’était pas faite pour moi, dommage.
Un premier roman bouleversant sur la fin de l'enfance.
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⭐⭐⭐⭐☆ • J'ai adoré !
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L’incipit donne le ton et le récit s’ouvre sur la scène finale. Il ne nous reste plus qu’à tirer sur le fil pour remonter le temps et répondre à cette question : Que s’est-t’il passé au cours de l’été 1963 ?
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Dans la première partie, l’auteur prend le temps d’installer son récit. Il nous invite dans le sud de l’Italie, dans un village des Pouilles aux paysages sauvages et aux hautes falaises baignées par la mer Adriatique. Nous sommes à l’été 1963 et une chaleur écrasante transpire à chaque page.
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Nous faisons connaissance avec les villageois, des personnages tous aboutis à la psychologie fine, et progressivement, le village prend vie et nous devient familier. Ses ruelles, ses bancs, son église, les appartements des uns, des autres…
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Très vite, on se prend d’affection pour Primo, Mimmo et Damiano, pour cette bande de gosses âgés de douze ans, et très vite aussi, à leurs côtés, nous comprenons que la vie n’est pas si douce dans ce petit village des Pouilles. La violence rôde. Elle est partout, tant physique que psychologique. Peu à peu, elle investit les mots, les phrases et les pages…
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Puis le rythme s’accélère et la tension monte crescendo. Place aux révélations qui vous nouent l’estomac et vous font froid dans le dos. Le récit gagne indubitablement en intensité tout comme la violence qui s’enracine et franchit un nouveau cap. Désormais, c’est œil pour œil, dent pour dent… Il est trop tard pour faire demi-tour, il n’y a plus de retour possible. C’est la fin de l’été, la fin de l’enfance… "L’été meurt jeune"…
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Mirko Sabatino est un conteur et l’histoire qu’il nous conte, bien qu’empreinte de violence, est riche de poésie. Il nous offre avec ce premier roman, un roman accompli à la maîtrise impeccable. Un auteur à suivre de près !
Les Pouilles, Italie du Sud, années 60. Primo, le narrateur a perdu son père, mort très jeune d'un cancer, il vit avec sa soeur, sa mère, sa grand mère. Mimmo vit avec un père absent qui enchaine les séjours en hôpital psychiatrique et une mère qui voit en son fils le futur pape. Et Damiano, fils d'agriculteur et d'une mère ex-actrice, très séduisante, en détresse car enfermée chez elle par son mari jaloux.
Primo, Mimmo et Damiano, trois amis, persécutés et violentés par des jeunes plus grands qu'eux du village. Pour se défendre et surtout se venger, les trois amis décident de passer un pacte qui va lui entrainer dans un enchainement de colère, de douleur, de violence et de drame.
Des gamins, dans cette Italie du Sud des années 60, il est difficile de ne pas penser à Elena Ferrante en ouvrant ce roman. Car "L'été meurt jeune" raconte l'histoire d'une amitié et la fragilité de celle-ci avec le temps, les actions et les drames qui en découlent. Les personnages sont attachants, les événements sont distillés tout au long des pages, les secrets et les révélations sont percutantes avec une graduation intense et maitrisée.
Un roman autour d'une bande d'adolescent liés par un pacte de sang, une histoire d'amitié mais surtout de vengeance. Un roman dans l'air de temps qui parle de fait divers qu'on voit souvent dans les médias : le mal être des jeunes, le harcèlement, le suicide, les violences sexuelles au sein de l'église...
La plume de Mirko Sabatino est faite de suspense et d'angoisse. Un angoisse qui grandit au fil des pages pour arriver a un point de non-retour. Un auteur qui connait bien les Pouilles, et qui nous livre des paysages incroyables, un village pittoresque qui tourne autour de l'église, du patriarcat et du pouvoir des familles.
Un premier roman fort, dur, haletant, qui va crescendo en peignant une jeunesse non épargné par son milieu social, par son histoire, avec un passage a l'âge adulte délicat. Une belle tragédie contemporaine où l'été meurt jeune !
Il y a longtemps qu'un roman (premier de surcroît) ne m'avait procuré autant d'émotions et fait autant d'effets !
Le récit commence doucement comme un récit d'amitié entre trois garçons, amis d'enfance, et puis un pacte est scellé, entraînant vengeance sur vengeance.
Enfin (seul petit défaut : l'action arrive au milieu du roman) les évènements se succèdent gagnant en intensité , des scènes fortes, une intensité dramatique ...Un très bon roman !
passeuredelivres.over-blog.com/2019/07/l-ete-meurt-jeune-mirko-sabatino-edition-denoel.html
Ça commence comme un énième roman sur l'enfance, ses joies et ses peines. Nous sommes au cœur de l'été 1963, dans un petit village du sud de l'Italie. Il y a Damiano, Mimmo, et Primo. Et puis la petite sœur de ce dernier, Viola. Les garçons se battent régulièrement avec une bande rivale, ils ont un endroit secret où se retrouver, ils scellent un pacte d'amitié...
Et puis, on s'achemine progressivement vers la tragédie. Tous les éléments sont en place pour y mener: l'amour, la mort, la vengeance, l'honneur. Et cet été 1963 sera celui de la fin de l'enfance.
J'étais un peu réservée au début, et puis finalement emportée par la tension dramatique qu'on sent monter petit à petit, et qui est particulièrement bien maîtrisée pour un premier roman.
A paraître le 22 août aux éditions Denoël.
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