"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Je pourrai être morte demain. Ou pire... ».
Jane Hawk sait que le temps lui est compté. Mais, elle est toujours en vie... Et une nouvelle conspiration menace des millions d'êtres humains.
Luttant contre l'étrange épidémie de prétendus suicides qui a déjà emporté son mari, celle qui est devenue la fugitive la plus recherchée des États-Unis tient une proie dans son viseur : un homme influent... disposant d'une armée de tueurs.
Mue par sa soif de justice et de vengeance, Jane va traverser le sud de la Californie pour rejoindre les flancs enneigés du Lac Tahoe, où ce qu'elle va découvrir sera bien plus terrifiant que le pire de ses cauchemars...
L'escalier du diable de Dean Kontz
C'est après avoir découvert la chambre des murmures, qui m'avait véritablement enthousiasmé, que j'ai découvert ce nouvel épisode des aventures de Jane Hawk, ancienne agente du FBI, devenue la fugitive la plus recherchée des États-Unis. A la suite du meurtre de son mari Nick ancien marine, Jane Hawk part en croisade contre les membres d'une société secrète Les Arcadiens, qui ont décidé à partir d'un algorithme d'un ordinateur, de modifier différentes personnes en leur injectant des nanoparticules afin que celle-ci répondent au doigt et à l'œil à toutes leurs exigences, dans des missions terroristes suicidaires. Nous retrouvons donc Jane Hawk, au mois de mars chez Sarah Holdsteck à la recherche d'information concernant son ex-mari Simon Yegg. Très vite la surprise de l'intrusion dans cette villa sous surveillance électronique passée, Sarah Holdsteck, lui fait part « mon mari ! Mon ex-mari. Un merdeux vicelard. J'ai de bonnes raisons de le mépriser... mais quelles sont les vôtres . Il fréquente des gens que je cherche à détruire et au passage , je peux m'arranger pour qu'il regrette sérieusement le mal qu'il vous a fait. » Dans le même temps, trois hommes de stature imposantes, dissimulées par des capuches, tels des moines sataniques occupés à une tache infernale dont un certain Lincoln Crossley, adjoint au shérif investissent la maison occupée par un frère et une sœur, écrivains Tanja et Sanjay Shukla.
C'est en alternant ces deux moments que l'auteur nous fait vivre ces deux « rencontres » particulièrement mouvementée et sanglante, mais je ne veux pas vous gâcher les surprises qui je vous l'assure ne manquent pas.
En parallèle à ces deux séquences si je peux dire, vient s’adjoindre une troisième celle ouverte avec le fils de Jane et Nick Hawk, Travis, qui a trouvé refuge auprès des deux membres des marines lorsque celui-ci a été la cible d'enlèvement par les Arcadiens. Alors que Travis semble être à l'abri, deux agents fédéraux, à la solde des Arcadiens, Jergen et Dubose partent avec des moyens considérables de cet enfant. L'écriture de Dean Kontz nous met tout de suite en tension et c'est dans une montée d'adrénaline et un rythme infernal que nous allons vivre plusieurs chapitre de ce nouveau pan de cette histoire à la rencontre de personnage haut en couleur.
Usant également des mêmes armes que les Arcadiens, Jane Hawk va être confrontée aux souvenirs d'enfance de Booth Hendrickson qui l’entraînera par la suite dans l'escalier du diable alors que Jergen et Dubose, poursuivent leur recherche dans la vallée de Borrego.
Lors de cette descente dans l'escalier du diable, Jane Hawk va également découvrir un autre membre des Arcadiens, Anabel Claridge, mère de Booth et se rendre compte que la phrase code « Jouons au crime dans la tête ne fonctionne plus. « Pauvre petite connasse. Ton mécanisme de contrôle ne peut rien contre celui que je lui ai injecté. Il est infiniment plus puissant. Il m'appartient et m'appartiendra toujours. »
D'autres pistes s'ouvrent pour Jane Hawks et il ne semble pas que le combat s'achèvent ainsi. L'on comprend que Dean Kontz termine son roman par cette phrase : « Épuisée, l'on parle ici de Jane Hawk, elle remonte dans son explorer et se mit en quête d'une chambre. Elle avait bien besoin d'un oreiller ou poser la tête et dormir, tout en sachant déjà que les premiers rayons du soleil révéleraient aussi sûrement la beauté du monde que son horreur. »
Au regards de tout ce que vous vivrez en lisant ce roman de Dean Kontz vous n'aurez pas de mal à trouver un oreiller pour un sommeil réparateur. En ce qui me concerne je l'ai trouvé. J'attends une suite à ce roman que j'ai trouvé moins abouti que la chambre des murmures, car j'espère, que Dean Kontz ne va pas nous, laisser sans nouvelles de Jane Hawks. Bien à vous.
Une suite qui tient toutes ses promesses. Le rythme est soutenu et l'héroïne nous embarque. Un thriller maîtrisé.
Jane Hawk – 3
On retrouve Jane Hawk, toujours à la recherche de vérités, se rapprochant chaque jour un peu plus de celle-ci. Pourquoi masquer le meurtre de son mari en suicide ? Pourquoi menacer son fils de mort dès le début de son enquête ? Qui est derrière tout ça ?
Encore une fois Jane va nous montrer combien elle est tenace, courageuse, et prête à tout pour découvrir la vérité et par la même occasion mettre en sécurité ceux qu’elle aime notamment son fils.
Dans cet opus, l’auteur développe un peu plus deux personnages que l’on a découvert dans les autres romans : Washigton et Jessie qui cachent Travis le fils de Jane. On ne peut qu’admirer ce couple si uni, qui est dévoué corps et âme à l’amitié qui les unie à Jane et l’amour profond qu’ils ressentent pour le petit Travis. Ils sont prêts à tous les sacrifices pour protéger celui-ci. Le petit Travis, si jeune mais tellement mature, ayant grandi d’un coup face à l’adversité.
La nanotechnologie, omniprésente dans ce roman, mais froid dans le dos. Et si tout ce que décrit l’auteur était possible ? Cela signerait certainement la fin du monde et du libre-arbitre comme nous le connaissons actuellement. L’auteur décrit avec détail, les horreurs que sont prêt à commettre des êtres assoiffés de pouvoir et d’argent.
Je n’ai pas trop saisi la présence des jumeaux, je pensais qu’il allait apporter quelque chose en plus, après toutes ces pages de courses-poursuites inimaginable, mais au final rien. Peut-être dans le prochain roman ?
En fermant ce roman, je n’ai qu’une hâte, découvrir le prochain.
Après Dark Web » et « La chambre des murmures », « L'escalier du diable » est la troisième apparition de Jane Hawk. Cela ne manque pas d’action, de violence ni de suspense, tout nous ramène à la peur de perdre le contrôle, de sa vie, des ses choix, de son esprit. Jane va devoir faire preuve de courage encore une fois pour trouver le tueur de son mari et pour sauver la vie de son fils. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est intense et sombre, peut-être trop. Jane a tout de l’héroïne, intelligente et allant jusqu’au bout de ce qui doit être fait dommage qu’elle doive pour cela se mettre au niveau des « méchants ». Elle est à la fois celle qui fuit et celle qui pourchasse. Cela en fait un personnage de superwoman qui arrive à se sortir de biens des situations périlleuses. Quand on sait qu’il y a peu elle était encore une épousé aimé, une mère et un agent reconnu du FBI mais depuis la perte de son mari, tout semble avoir volé en éclat.
Le récit est écrit en alternant de courts chapitres et des points de vue différents. Pas évident d’apprécier ce style chargé et ces longueurs. Des intrigues en parallèles qui n’apportent rien de particulier (voir les jumeaux). Je n’oublie pas les dialogues entre Jergens et Dubose qui s’ils ne m’ont pas convaincu, on eu l’avantage de me faire prendre conscience de leur degré de folie. Un livre difficile à classer qui ne se cantonne pas au thriller dont Koontz est un maître du genre mais qui s’approche aussi de la science –fiction pour aller vers un thriller technologique. Avis aux amateurs, je voulais terminer par dire qu’il me semble important pour bien apprécier les nuances de cette série de lire les tomes précédents. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/02/10/37971751.html
Toujours à la recherche des responsables de l’étrange épidémie de suicides dont son mari a été victime, Jane Hawk sollicite l’aide de Sarah Holdsteck qui a fait fortune sur le marché immobilier avant de subir un divorce des plus cruels. Son ex, Simon Yegg s’est vengé de manière particulièrement déplaisante… Trois inconnus s’introduisent dans le pavillon du jeune Sanjay et s’apprêtent à lui injecter le fameux liquide contenant les funestes nano-particules quand sa jumelle, Tanuja, intervient à temps en les arrosant d’insecticide. Mais ce n’est que reculer pour mieux sauter… Les informations données par Sarah permettent à Jane de remonter jusqu’à un certain Hendrickson qui se placerait au plus haut niveau de la société secrète responsable de toute cette monstrueuse manipulation…
Suite de « Dark Web » et de « La chambre des murmures », « L’escalier du diable » est le troisième volet des aventures de Jane Hawk. On reste dans le registre du thriller, mais cette fois avec un côté nettement plus gore que dans les deux précédents. On franchit encore quelques degrés de plus dans l’horreur avec cet escalier grand guignolesque. L’affaire prend de l’ampleur à tous points de vue. Le lecteur subodore un complot d’envergure avec des retentissements insoupçonnés. Le suspens est toujours aussi présent, les rebondissements toujours aussi nombreux et le rythme de narration toujours aussi haletant. Le livre ne se lit pas, il se dévore ! Un authentique « page-turner » ! Ce diabolique Dean ne relâche jamais la pression. Et à mon avis, il doit encore en avoir sous la pédale car cet opus n’est pas du tout le dernier de la série. Il semble qu’il y en ait encore deux à venir : « The forbidden door » et « The night window », déjà parus aux Etats-Unis. À moins d’aller vite les lire dans la langue de Mark Twain, il va nous falloir attendre que « L’Archipel », l’éditeur français, veuille bien nous les traduire et nous les proposer, pour enfin découvrir le dénouement de cette saga hors norme.
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