Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
" Le livre que le monde entier s'arrache." Le Figaro"Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, à une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux.Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s'émerveiller, s'émouvoir, s'interroger, happés par le spectacle d'un tableau ou d'une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l'art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.Grand roman d'initiation à l'art et à la vie, histoire d'une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c'est un phénomène international. Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.
Mona est la fille de Paul et Camille. Un grand père aimant, une grand-mère qu’elle adorait trop tôt disparue. Voilà toute sa famille.
Leur vie s’écoule paisiblement. Jusqu’au jour où Mona doit partir aux urgences car inexplicablement pendant plus de soixante minutes elle a perdu la vue.
Les parents réagissent chacun à sa façon. Son père Paul, brocanteur, s’oublie dans l’alcool, menaçant l’équilibre du foyer. Faisant inexorablement péricliter sa brocante. Ce refuge dans lequel Mona aime aller après l’école.
Sa mère, Camille, décide de faire le nécessaire auprès des médecins et spécialistes et confie sa fille à son père pour l’accompagner aux visites chez un pédopsychiatre.
Mais à compter de ce jour, son grand père comprend que si elle devait devenir aveugle, il serait important qu’elle garde en mémoire une vision exhaustive de la beauté au travers de magnifiques œuvres. Aussi, il décide de lui faire voir la beauté absolue, celle des réalisations des grands maîtres que l’on trouve dans les principaux musées parisiens, Le Louvre, Orsay, Beaubourg.
Avec elle chaque mercredi, au lieu d’aller à la visite médicale confiée par la mère, ils découvrent une seule œuvre, choisie avec soin par le grand-père. Peinture, mais aussi sculpture.
Chaque œuvre est décrite avec minutie par l’auteur.
Le grand-père laisse d’abord Mona regarder, s’en imprégner aussi longtemps qu’elle le souhaite, deux minutes, vingt minutes.
Chacun parler ensuite de l’œuvre. Les émotions qu’elle suscite, les questions, puis les explications du grand-père viennent faire comprendre à sa petite fille à la fois l’époque, le style, mais aussi ce que l’artiste a souhaité faire ressentir.
52 œuvres vont être admirées par le grand-père et sa petite fille.
Botticelli, Michel Ange, Raphaël, Le Titien, Basquiat, Louise Bourgeois, Soulage, etc.
En fil conducteur du roman, le lecteur suit la vie de Mona qui pourrait définitivement perdre la vue, sa famille, et comme dans toutes les familles ses secrets, ceux qu’elle va tenter de découvrir.
L’écoute de ce roman a été souvent fastidieuse, et pourtant j’en attendais beaucoup, tant j’en avais entendu parler. Ces descriptions des œuvres, certes exhaustives et fort bien détaillées, m’ont parfois lassée. Et ce malgré le fait qu’elles étaient indispensables à la bonne compréhension de la discussion qui s’en suivait entre le grand-père et Mona.
Je crois que pour la version papier, une photo de chaque œuvre est proposée en couverture, il m’a semblé que cela manque pour cette version audio. Il y en a quelques unes, mais finalement ce n’est pas très utile car il faudrait sans cesse regarder la couverture pour seulement un petit nombre proposé, c’est plus frustrant que satisfaisant. Il aurait sans doute été nécessaire de me laisser davantage guider par les mots et uniquement eux pour appréhender les œuvres, mais je n’ai pas réussi.
J’ai par contre aimé l’idée du grand-père, d’aller voir ces œuvres somptueuses où la beauté absolue s’affirme. Mais pas vraiment ce mensonge à sa fille, réitéré au fil de 52 semaines, secret partagé avec Mona, mais trahison face à la confiance des parents.
Enfin, j’ai aimé la voix de François Cognard qui personnifie si bien ce Dadé qui a décidé d’offrir la beauté en cadeau à sa petite fille. Même si l’accumulation d’œuvres est fastidieuse, sa façon de les présenter ne l’est jamais.
Excellent aussi, l’entretien avec l’auteur en fin du livre, qui nous éclaire sur sa démarche.
https://domiclire.wordpress.com/2024/05/30/les-yeux-de-mona-thomas-schlesser/
Cheminer dans les musées, Louvre, Orsay, Beaubourg accompagnés de Mona et son grand-père et découvrir des tableaux , nous les expliquer, apprendre sur le peintre, sa vie , son œuvre .Passionnant. Par contre, il faut faire des pauses entre chaque tableau pour ne pas se lasser.
Une double page ajoutée au livre avec tous les tableaux afin de regarder ces chefs-d'œuvre en lisant les explications est une excellente idée.
Un bien joli conte que ce touchant roman. L’histoire d’une fillette de dix ans, devenue aveugle (le temps de quelques heures) et dont les médecins – plutôt sceptiques – vont conseiller aux parents de lui faire suivre une psychothérapie …
Henry Vuillemin, son « dadé » (grand-père) homme relativement « rigide » va se rapprocher de la jeune Mona, et prendre en charge ses « séances » du mercredi après-midi … Qui – en grand secret – se dérouleront non pas chez le pédo-psychiatre, mais dans des musées, devant les cinquante-deux chefs-d’oeuvre de peintres majeurs. Dans le cas où la cécité reprendrait le dessus, pour que Mona puisse se les représenter toute sa vie …
C’est émouvant, bien écrit et les descriptions des tableaux sont particulièrement brillantes. Cerise sur le gâteau : la (superbe) jaquette dépliable du roman, révélant les cinquante-deux oeuvres savamment choisies par le grand-père de l’enfant. Aucunement besoin d’être « féru » de peinture pour apprécier cet éclectique et tendre cours d’histoire de l’art.
Quant à l’épilogue, je vous laisse le soin de le découvrir vous-mêmes !
Le concept est bien , nous faire découvrir des œuvres tout au long du livre en même temps que Mona, apprendre l histoire de l’art tout en lisant un roman
Le bémol : tous les chapitres sont composés de la même façon : l’histoire du roman / la description de l œuvre / l’avis de Mona et de son grand père sur celle-ci
Et à la moitié du livre , je n’en pouvais plus de cette structure trop rigide , j’ai eu bp de mal à le finir du coup
Ce roman nous emmène en balade littéraire dans les trois plus importants musées de Paris, à savoir le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Lorsque la jeune Mona est touchée par une perte totale et momentanée de la vue, ses parents l’amènent consulter un spécialiste pour tenter de comprendre la cause de cet évènement. Ce n’est pas physiologique et toutes les pistes sont étudiées.
Le grand-père de Mona décide donc de lui faire découvrir la beauté du monde, à travers les œuvres d’art, à raison d’une œuvre par semaine pendant une année. On (re)découvre ainsi 52 tableaux ou œuvres artistiques avec l’analyse du grand-père en guise de guide et de la vision enfantine de Mona. Ces rencontres entre Mona, le grand-père et les œuvres artistiques sont à la fois enrichissantes et très touchantes. En parallèle, on a l’avancée de la recherche sur la cause de cette cécité momentanée et un pan de la vie familiale et d’écolière de Mona.
Ce roman nous entraîne dans l’exploration des secrets enfouis, qu'ils soient familiaux ou artistiques. La narration nous emporte, car elle est à la fois romanesque, à travers les personnages fictifs, et très factuelle à travers la découverte des œuvres. C’est un roman qu’il faut prendre le temps de savourer pour l'apprécier à sa juste valeur.
Phénomène littéraire de ce début d’année, prochainement adapté au cinéma, et déjà traduit en 37 langues, « Les Yeux de Mona » de Thomas Schlesser célèbre le pouvoir le pouvoir émancipateur de l’art, dans la lignée d’un autre livre à succès, « Le Monde de Sophie » du Norvégien Jostein Gaarder qui mettait en avant – cette fois - la matière philosophique.
Alors qu’elle est en train de faire ses devoirs, Mona, neuf ans, se retrouve soudain plongée dans le noir total. Durant plus d’une heure, soit une éternité, la fillette va connaître l’angoisse de la cécité, un épisode des plus traumatisant… Dès lors, c’est le branle-bas de combat parmi les spécialistes qui tentent d’élucider ce mystère et de comprendre ce qui provoque ces crises aussi soudaines qu’imprévisibles…
Pour Henry Vuillemin, son grand-père adoré, son “Dadé”, il y a urgence à agir. Hors de question de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Si sa petite fille doit devenir aveugle, alors il faut avant cela remplir ses yeux et son esprit des plus belles oeuvres artistiques qui composent le monde! Henry lui concocte en conséquence un programme sur un an, avec l’étude approfondie d’une œuvre d’art par semaine.
En passant par Le Louvre, le musée d’Orsay et Beaubourg, ce parcours initiatique va nous faire (re)découvrir 52 oeuvres et artistes qui ont marqué, chacun à leur façon, leur époque.
C’est avant tout un ouvrage de vulgarisation sur l’art. À travers « Les yeux de Mona », le lecteur est invité à (re)découvrir les tableaux ou les sculptures des plus grands : de Vermeer, Botticelli, Claudel, Turner, Monet, Manet, Basquiat, Degas, Picasso ou encore Kahlo.
En parcourant les galeries du Louvre, d’Orsay et de Beaubourg nous allons assister à un véritable éveil spirituel par le questionnement et l’observation grâce au pouvoir de l’art. C’est d’ailleurs ce qui est mis en avant par la première de couverture : « un roman et initiation à la beauté en 52 chefs-d’œuvre ». En cela, c’est réussi !
L'auteur parvient à rendre accessible la lecture d'une œuvre d'art à un lecteur néophyte qui s'y intéresserait sans avoir de connaissances particulières. Comme Mona, on a le sentiment de s'instruire sans se forcer, en mêlant le plaisir de la lecture à l'apprentissage.
Malheureusement, la construction très répétitive de la narration, calquée sur le même schéma durant 52 chapitres et découpée ainsi :
1. bref épisode de la vie de Mona
2. description d'une œuvre choisie par le grand-père
3. échange autour de l'œuvre entre les deux protagonistes
4. leçon de vie que l'on peut en tirer.
Une narration sans surprise donc, voire un peu simpliste mais qui n'ôte en rien la qualité du propos.
On peut regretter également que la relation entre le grand-père et la petite fille de 10 ans soit trop survolée. Les réflexions de Mona ne sont pas celle d'une enfant de cet âge et le personnage du grand-père a tout du conférencier, mais n’incarne pas suffisamment la figure du « papi ».
Une œuvre de vulgarisation réussie sur l’art et ses pouvoirs. C’est habilement mené car cela permet de (re)découvrir des œuvres d’art sous un œil nouveau. Pour autant, cette construction à répétition, toujours sur le même schéma, risque de perdre plus d’un lecteur. On aurait préféré plus d'humanité et un peu moins de culture pour plus d’équilibre et une expérience de lecture plus réjouissante.
Un très bon roman ,mais on a du mal à rentrer dans le sujet , il y a des passages longs ,mais le sujet est tellement intéressant que l on se plonge dedans avec ferveur , une belle histoire ,mélanger avec la peinture est cette petite fille avec son grand père chaleureux est émouvant
Après avoir découvert le génial « Perspective(s) » de Laurent Binet, j’étais aux anges par la sélection en lice pour le Prix Audiolib 2024 : le roman « Les yeux de Mona », aussi consacré en partie à l’Art, en faisait partie.
De par sa caractéristique notable d’y présenter 52 peintures en 52 semaines, j’avais acheté d’office l’édition brochée du bouquin lors de sa parution. En effet, sa jaquette est sous la forme d’un poster reprenant toutes ces œuvres et ce, dans l’ordre où elles sont abordées dans le livre. Dans la version « audio », seules quelques peintures sont disponibles dans le coffret.
Malgré la certaine « légèreté » que pourrait laisser penser la quatrième de couverture (la présentation de 52 peintures d’un grand-père à sa petite-fille de 10 ans, Mona, qui risque de perdre la vue), un accent tout particulier est malgré tout porté sur l’Art et les œuvres picturales qui y sont relatées.
De formation en histoire de l’art, l’auteur, Thomas Schlesser est – en effet – un spécialiste. Bien loin que d’en fournir des descriptions sommaires, c’est une véritable découverte de ces œuvres que le lecteur aura la chance de vivre. En plus d’un descriptif complet du tableau, presque visuel, des anecdotes sur la biographie des artistes est aussi abordées lors d’échanges entre Mona et son grand-père. De plus, l’auteur est sorti des sentiers battus dans son choix des peintures présentées, bien loin parfois des plus connues par le grand public !
J’ai terriblement aimé tant l’histoire autour de Mona que tout ce que j’ai pu m’instruire à propos des tableaux, et ce sans me déplacer de mon salon. J’ai eu l’impression de flâner et de déambuler au Louvre, au Musée d’Orsay et à Beaubourg en compagnie de Mona et d’Henry, son grand-père, tout en m’imprégnant des tableaux et en apprenant une flopée de choses…
Ce parcours initiatique révèle une magnifique osmose entre une petite-fille et son grand-père, un peu fantasque mais surtout, bienveillant aux connaissances débordantes. Engageant le lecteur à se poser, à observer et à regarder vraiment le monde et ses merveilles, j’ai beaucoup apprécié cette invitation.
L’acteur, François Cognard incarne à merveille le rôle de Henry, ce grand-père si touchant et attachant pour qui sa petite-fille, Mona est la prunelle de ses yeux.
Que vous soyez novices ou experts dans le domaine de l’Art, je vous recommande vivement ce livre, à apprécier doucement mais intensément.
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